PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Karen Sadlier, Edouard Durand, Ernestine Ronai, Maurice Berger, édité par Dunod, publié en 2017.
Mots clés : Violence conjugale, Parentalité, Violence, Conflit, Sécurité, Enfant, Psychologie du développement, Attachement, Âge, Maltraitance psychologique, Dépistage, Mère, Droit, Autorité parentale, Assistance éducative, Droit pénal, Étude de cas, Coparentalité
"Notre société a pris conscience des effets délétères des violences conjugales sur lenfant. Elle a plus de difficulté à admettre les perturbations induites par ces violences dans lexercice de la parentalité. Lidée assez répandue qu« un mari violent peut être un bon père » est une construction sociale mise à mal par toutes les études.
La violence dans le couple rend dangereux l'exercice de la coparentalité, ainsi que toute intervention mettant la victime en présence de l'auteur.
Cet ouvrage explore la parentalité face à la violence conjugale d'un point de vue psychologique, politique et judiciaire, autant dans le couple parental que dans la relation parento-infantile. Il propose tous les éléments nécessaires à mise en uvre de bonnes pratiques par les professionnels de la protection lenfance."
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans. Ce fait divers s'est transformé en affaire d'Etat : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du "présumé coupable", précipitant 8 000 magistrats dans la rue, en février 2011.
Mais Laëtitia Perrais n'est pas un fait divers. Comment peut-on réduire la vie de quelqu'un à sa mort, au crime qui l'a emporté ? Pendant deux ans, Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille, sa soeur jumelle, ses parents, ses amis, les responsables des services sociaux, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'enquête, gendarmes, juges d'instruction, procureurs, avocats et journalistes, avant d'assister au procès du meurtrier, en octobre 2015.
De cette manière, Ivan Jablonka a pu reconstituer l'histoire de Laëtitia. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
Ivan Jablonka poursuit son projet d'exploration des frontières entre littérature, histoire et sciences sociales. Ce livre est une expérience d'écriture autant qu'une enquête, destinée à rendre à Laëtitia sa singularité et sa dignité. Ivan Jablonka est historien et écrivain. Il a publié, dans la "Librairie du XXIe siècle", aux Editions du Seuil, Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus (2012) et L'histoire est une littérature contemporaine (2014).
Cet ouvrage analyse les violences portant atteinte à lintégrité physique et morale des femmes sans enfermer celles-ci dans le rôle de victime. Il sinterroge sur la quasi-universalité du phénomène, tout en étudiant son ampleur, ses variations, ses répercussions et ses contextes. Quatre approches sont privilégiées afin de prendre la mesure des violences sexuelles et sexuées, de suivre les formes de brutalisation, de sinterroger sur leur mise en scène et enfin dexaminer les dispositifs punitifs et les mesures prises pour « réparer ».
Livre de Hélène Romano, Eugénie Izard, Maurice Berger, et al., édité par Dunod, publié en 2016.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Écoute, Victime, Violence, Travail social, Responsabilité, Protection de l'enfance, Maltraitance, Pratique professionnelle, Déni, Perversion, Violence conjugale, Violence institutionnelle, Relation enfant-parents, Aliénation parentale, Outreau
La protection de lenfance, en ce début de xxie siècle, est marquée par une régression majeure. Lévaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de laliénation parentale et des enfants menteurs, cest désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent demblée suspectés dinstrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent lenfant, dêtre partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs sérigent en victimes.
Ces dérives, qui ont évolué pendant des années de façon insidieuse, simposent désormais au grand jour. Sur le terrain, dénis, instrumentalisations perverses des situations, des procédures, et référentiels professionnels biaisés, entravent considérablement la protection des enfants et le travail des intervenants. Cest de ce constat, et de lurgence den comprendre les mécanismes et les enjeux, que résulte ce livre dalerte, co-écrit par des professionnels engagés dans le respect de lintégrité et de la responsabilité : pour que la protection de lenfance devienne, enfin, une réalité, et que la vie de ces enfants ne soit plus davantage fracassée. [présentation de l'éditeur]
Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.
Livre de Chantal Zaouche Gaudron, Jean Jacques Flores, Céline Jaspart, Nathalie Savard, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prévention, Violence, Famille, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Enfant, Génération, Accompagnement, Relation enfant-parents, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Souffrance psychique, Conflit de loyauté, Parentification
Cet ouvrage est conçu comme un outil de sensibilisation et de prévention des effets délétères sur le développement des enfants qui sont témoins de la violence conjugale. L'accompagnement et le devenir des enfants s'inscrivent au coeur de la réflexion des auteurs et constituent le fil rouge de cet ouvrage. Volontairement synthétique afin de souligner les éléments les plus marquants et les plus saillants, ce bilan des connaissances met en évidence l'impact des violences conjugales sur le développement de l'enfant. Il s'accompagne d'un DVD présentant des saynètes réalisées par des enfants à partir du logiciel de modélisation Gepetto créé par l'association Animaçao. Ces petits films d'animation très simples constituent des médiations pour instaurer un débat avec et pour les enfants.
Avec la collaboration de : Jean-Jacques Flores et Céline Jaspart, marionnettistes, infographistes à Toulouse au sein de l'association Animação qui oeuvre depuis vingt ans dans les domaines de la technologie et de la marionnette. Olivia Paul, docteur en psychologie, ATER, université Toulouse Jean-Jaurès. Nathalie Savard, maître de conférences en psychologie, université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, LIRTES-OUIEP.
Quatre femmes handicapées sur cinq sont victimes, ou ont été victimes, de violences ou de maltraitances ! On ne le sait pas ! On ne le voit pas ! Face à ce constat, que dire ? Que faire ? Ici se conjuguent les combats d'une association de femmes, pour la plupart handicapées, et les invitations (pour ne pas dire les injonctions) à réfléchir, à penser que nous livrent des sociologues, psychologues, psychiatres, anthropologues ou témoins, acteurs de la vie quotidienne.
Livre de Karen Sadlier, Edouard Durand, Ernestine Ronai, édité par Dunod, publié en 2015.
Mots clés : Violence conjugale, Parentalité, Égalité, Attachement, Enfant, Violence, Femme, Société, Autorité parentale, Assistance éducative, Étude de cas, MAP
Explore l'impact des violences conjugales sur la parentalité d'un point de vue psychologique, social, politique et judiciaire, et fournit aux professionnels de la protection de l'enfance les éléments de mise en oeuvre de bonnes pratiques. Biographie des auteurs :Docteur en psychologie clinique et psychopathologique, directrice du département Enfant de l'Institut de victimologie (Paris). Edouard Durand est magistrat. Juge des enfants à Marseille de 2007 à 2011, il est depuis janvier 2012 coordonnateur de formation à l'Ecole Nationale de la Magistrature. Il a publié plusieurs articles consacrés au droit de la famille et aux violences conjugales, et notamment «La place du père : les hésitations du droit de la famille» (Esprit, mai 2012) et «Violences conjugales et parentalité : protéger la mère c'est protéger l'enfant» (Dalloz, Actualité Juridique Famille, mai 2013) Enseignante, psychologue, journaliste et responsable de l'Observatoire départemental des violences envers les femmes.Elle est Coordinatrice nationale de la lutte contre les violences envers les femmes au sein de la Mission interministériellle pour la protection des femmes victime de violences et de lutte contre la traite des êtres humains.