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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Penser l'humain vulnérable : de la philosophie au soin

Livre de David Jousset, Jean Michel Boles, Jean Jougan, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Concept, Discours, Analyse critique, Modèle, Philosophie, Sociologie, Anthropologie, Éthique, Soin, Santé, Relation soignant-soigné, Fin de vie, Psychanalyse, Médecin, Autonomie, Droit, Stigmatisation, Vulnérabilité, Levinas (Emmanuel)

Ce livre constitue une introduction philosophique à une pensée de la vulnérabilité. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation d’un droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur l’usage de ces catégories sont autant d’éléments essentiels pour la compréhension de notre époque. Ce livre s’adresse aux soignants, aux professionnels et aux chercheurs travaillant sur les questions de la santé, du soin, de l’action sociale.
D’où provient la multiplication des discours sur la vulnérabilité humaine et que faut-il en penser ? Issu d’une recherche multidisciplinaire, cet ouvrage propose les clefs pour comprendre l’origine de cette notion et les principaux modèles qui l’utilisent. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation d’un droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur l’usage de ces catégories sont autant d’éléments essentiels pour la compréhension de notre époque dans ses mutations profondes.

L'éthique du "care"

Livre de Fabienne Brugère, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Soin, Care, Concept, Éthique, Morale, Empathie, Féminisme, Libéralisme, Dépendance, Démocratie, Famille, Travail social, Accident, Femme, Égalité, Philosophie, Histoire sociale

Quand Carol Gilligan a énoncé dans Une voix différente (1982) l'idée que les femmes ont une autre manière de penser la morale que les hommes, elle ne s'est pas contentée d'élargir la division des sexes à la morale. Elle a mis en avant un concept largement occulté et laissé à l'état de friche, le care. En portant l'attention sur ce "prendre soin", ce souci des autres, l'éthique du care pose la question du lien social différemment : elle met au coeur de nos relations sociales la vulnérabilité, la dépendance et l'interdépendance.
Elle rend ainsi audible la voix des fragiles et met en garde contre les dérives conjointement marchandes et bureaucratiques de nos sociétés néolibérales. Cet ouvrage propose une synthèse des recherches autour de la notion de care et montre en quoi cette philosophie sociale constitue aujourd'hui un véritable projet de société.

L'expérience dans tous ses états : une approche méthodologique

Livre de Yvon Corain, édité par L'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Expérience, Concept, Corps, Langage, Espace, Socialisation, Temps, Relation, Modèle, Conscience de soi, Psychologie, Philosophie, Sociologie, Anthropologie, Discours, Subjectivité, Dubet (François)

Qu'est que l'expérience ? Comment caractériser l'expérience, lorsqu'une personne dit avoir fait ou avoir eu une expérience ? Ces questions traversent, sous différentes formes, l'ensemble des sciences humaines et sociales. Heidegger nous parle d'une « épreuve de l'altérité », affirmant que « l'expérience me fait plus que je ne la fais » ; Dubet avance une « sociologie de l'expérience », qui s'inscrit dans une sociologie de l'acteur ; Barbier définit un « travail de l'expérience », qui se réalise entre vécu, élaboration et communication de l'expérience. Mais quels sont les processus et les « niveaux de réalité » en jeu lorsqu'un individu réalise une expérience ? Il est proposé ici une approche méthodologique de l'expérience qui prenne en compte, d'un point de vue pragmatique, les multiples états, les multiples composantes de l'expérience chez « l'individu réel ». On découvrira, à travers une démarche progressive, une modélisation générale qui articulent des types, des dimensions et des dynamiques de l'expérience, participant de façon complexe à la configuration de l'expérience chez l'individu.
Yvon Corain a travaillé pendant plus de vingt ans comme éducateur spécialisé. Il a obtenu en 2013 un master recherche en sciences humaines et sociales ; son mémoire porte sur l'expérience lectrice (plus particulièrement la littérature de science-fiction), les apprentissages informels et la théorie biographique.

L'éthique du "care"

Livre de Fabienne Brugère, édité par Presses universitaires de France, publié en 2014.

Mots clés : Soin, Concept, Éthique, Morale, Empathie, Féminisme, Libéralisme, Dépendance, Démocratie, Famille, Travail social, Accident, Femme, Égalité, Philosophie, Histoire sociale

Quand Carol Gilligan a énoncé dans Une voix différente (1982) l'idée que les femmes ont une autre manière de penser la morale que les hommes, elle ne s'est pas contentée d'élargir la division des sexes à la morale. Elle a mis en avant un concept largement occulté et laissé à l'état de friche, le care. En portant l'attention sur ce "prendre soin", ce souci des autres, l'éthique du care pose la question du lien social différemment : elle met au coeur de nos relations sociales la vulnérabilité, la dépendance et l'interdépendance.Elle rend ainsi audible la voix des fragiles et met en garde contre les dérives conjointement marchandes et bureaucratiques de nos sociétés néolibérales. Cet ouvrage propose une synthèse des recherches autour de la notion de care et montre en quoi cette philosophie sociale constitue aujourd'hui un véritable projet de société.

La reconnaissance : la clé de l'identité

Livre de Catherine Monnet, édité par l'Harmattan, publié en 2014.

Mots clés : Identité, Concept, Philosophie, Âge, Identité sexuelle, Langage, Image, Image de soi, Groupe d'appartenance, Média, Conscience de soi, Psychologie

La reconnaissance est une nécessité existentielle. Dès notre naissance, la façon d'être reconnu par nos proches, notre entourage, et la société globale, contribue à la construction de notre identité. Comment la reconnaissance que nous avons reçue pendant notre enfance a-t-elle influencée notre image de nous-mêmes ? Comment, de par notre entourage, la reconnaissance contribue-t-elle à nous faire prendre conscience de nous-mêmes ? Et dans quel contexte la reconnaissance mutuelle est-elle importante pour le respect de soi et pour l'harmonie humaine ?

L'approche systémique pour gérer l'incertitude et la complexité

Livre de Arlette Yatchinovsky, édité par ESF, publié en 2012.

Mots clés : Management, Approche systémique, Concept, Approche globale, Changement, Philosophie, Accompagnement, Individu, Groupe, Subjectivité, Contrainte, Ressources humaines, Relation professionnelle, Rôle, Environnement social, Perception, Étude de cas

Dans un monde en perpétuel bouleversement, lorsque le moindre élément a une incidence sur le tout, seule une approche globale permet de prendre en compte les innombrables interactions qui multiplient la difficulté d'appréhender l'ensemble des problèmes qui se posent à nous. Dans cet ouvrage, l'auteur propose d'agir sur ce quotidien grâce à des apports méthodologiques, des exemples concrets et des conseils qui seront utiles à tout individu comme à toute organisation.

Eloge du conflit

Livre de Miguel Benasyag, Angélique del Rey, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Conflit, Concept, Perception, Représentation sociale, Démocratie, Pouvoir, Psychisme, Psychanalyse, Philosophie, Guerre, Terrorisme, Refoulement, Idéologie, Identité, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Violence, Norme sociale, Société, Culture, Individu, Résistance, Sécurité

Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l'idée même du conflit n'a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l'intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l'« anormal ».Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit - entre nations, dans la société ou au sein même de l'individu -, les auteurs mettent à jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la « tolérance zéro » que celles de la « paix universelle » : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c'est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu'à la violence généralisée, et l'enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l'assomption du conflit, « père de toutes choses » selon Héraclite.Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, anime le collectif « Malgré tout ». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, aux Éditions La Découverte dont, avec Angélique del Rey, professeure de philosophie, Connaître est agir (2006) ou encore La Chasse aux enfants. L'effet miroir des sans-papiers (avec des militants de RESF, 2008).

Coopération et éducation populaire

Livre de Patricia Loncle, Maurice Corond, édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Éducation populaire, Concept, Solidarité, Compétition, Valeur, Démocratie, Participation, Autonomie, Implication personnelle, Motivation, Groupe, Communauté, Projet, Citoyenneté, Philosophie, École, Éducation, Pédagogie du projet, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Apprentissage, Enseignement à distance, Don, Partenariat, Émancipation, Entreprise, Coopération

La coopération apparaît comme une notion probablement constitutive du background historique de l'éducation populaire, sans que ceux qui la convoquent puissent préciser ce qu'ils entendent par coopération ou rappeler en quoi elle s'articulerait avec le concept d'éducation populaire. Les sociologues abordent en quasi-totalité la coopération sous l'angle fonctionnel, structural ou systémique et rarement comme une pratique consciente et volontaire, alors que c'est probablement la dimension qui nous intéresse le plus aujourd'hui.

Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.

La vulnérabilité : une nouvelle catégorie morale ?

Livre de Nathalie Maillard, édité par Labor et Fides, publié en 2011.

Mots clés : Philosophie, Éthique, Autonomie, Concept, Individualisme, Relation, Interaction, Justice, Soin

Depuis la modernité, l'autonomie a joué un rôle central dans notre manière de concevoir l'être humain. Son respect a figuré au centre des conceptions morales dominantes - kantienne et libérale. La notion de vulnérabilité occupe depuis quelques décennies une place de plus en plus franche dans la réflexion éthique. Elle apparaît comme un instrument critique visant à interroger une anthropologie articulée autour des capacités rationnelles de l'homme et à contester la focalisation des théories morales sur la figure du sujet autonome. Chez Levinas, en bioéthique, dans les éthiques du care ou encore les réflexions chez Nussbaum à propos de la théorie rawlsienne de la justice, la prise en considération de la vulnérabilité complète et complique l'image de l'individu autonome en le replaçant dans ses modalités temporelles, relationnelles et corporelles - soulignant à la fois sa dépendance et la fragilité essentielle de ses capacités. Elle propose ainsi une perspective morale fondée sur cette conception à la fois plus complexe, plus riche et plus réaliste de ce qu'est la personne, en pensant à côté du respect de l'autonomie et ensemble avec lui, la sollicitude ou la responsabilité