PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Juan Larban Vera, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Psychologie du développement, Nourrisson, Jeune enfant, Enfant, Périnatalité, Affectivité, Parents, Autisme, Trouble du comportement, Interaction, Dépistage, Diagnostic, Prise en charge, Soin, Psychothérapie, Famille
Avec son style naturel et direct d’écriture, Juan Larbán Vera transmet sa grande expérience de diagnostic et de traitement précoces du fonctionnement autistique de l’enfant tout en démystifiant la croyance envers son irréversibilité.
L’auteur adopte une perspective relationnelle afin de comprendre le développement humain et sa psychopathologie. Elle est renforcée par les progrès récents des neurosciences démontrant comment les aspects environnemental et relationnel contribuent au développement psychique cérébral, en modifiant et régulant les processus génético-biologiques de l’être humain. Ils ouvrent ainsi une voie pavée d’espoir vers une compréhension intégratrice de l’autisme.
Les liens que tissent les frères et soeurs au fil du temps oscillent constamment entre harmonie, solidarité, zizanie et rivalité. Ils peuvent apporter leur lot de questionnements et de culpabilité aux parents. Michèle Lambin nous propose ici un ouvrage qui aborde les relations fraternelles sous divers angles: le rôle des parents, l'influence du rang occupé dans la fratrie, l'importance du jeu comme formidable pont entre les membres de la famille, les sources de complicités et de rivalités, les diverses réalités familiales (adoption, monoparentalité, recomposition) et les situations particulières (maladie, tempérament particulier de l'enfant). Invitant à prendre en compte les histoires de vie de chacun, ce livre répond aux questions que se posent les parents sur la façon de rendre harmonieuses les relations frères-soeurs.
Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.
Livre de Boris Cyrulnik, Xavier Emmanuelli, Miri Keren, Boris Cyrulnik, et al., édité par Philippe Duval, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Psychologie du développement, Théorie, Nourrisson, Enfant, Sommeil, Alimentation, Langage, Développement cognitif, Émotion, Attachement, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Pédagogie, Éducation, Famille, Politique familiale, Politique sociale, Affectivité, Apprentissage, Communication, Relation enfant-parents, Résilience
Les connaissances sur le développement de l'enfant de 0 à 6 ans évoluent rapidement. Une encyclopédie de 592 pages, accompagnée d'un DVD pour vous permettre de comprendre les enjeux, mais aussi l'importance de la petite enfance. 40 spécialistes vous y livrent les clefs du monde de la petite enfance dans le sillage des travaux de Boris Cyrulnik.
Qu'elle soit géographique et/ou affective, recherchée, subie ou contrainte, etc., la distance " et son pendant, la proximité " est multiforme. Cet ouvrage, fruit d'une collaboration interdisciplinaire étroite, explore les apports qu'un dialogue entre sciences sociales, histoire et psychologie peut fournir à l'étude de la construction, du maintien et de la déliquescence des liens familiaux, parentaux et conjugaux, saisis au prisme de la dialectique distance/proximité.
(...) l'agressivité est en chacun de nous. L'approche propre à la psychologie sociale, qui s'emploie à discerner les imbrications de l'individuel et du social et qui s'est attachée depuis longtemps à l'étude du comportement agressif, est probablement l'une des plus fructueuses, et des plus à même, par les clés qu'elle livre, de contribuer à la mise en place de mesures efficaces de lutte contre la violence, compréhensibles et applicables par de nombreux acteurs sociaux de terrain. C'est ce à quoi s'emploie cet ouvrage. L'auteur montre comment on peut développer, à partir des modèles théoriques, différentes méthodes de prévention et d'intervention qui prennent en compte les différences individuelles ainsi que la diversité des contextes socioculturels...
Livre de Boris Cyrulnik, Gérard Jorland, Serban Ionescu, et al., édité par O. Jacob, publié en 2012.
Mots clés : Résilience, Concept, Évolution, Animal, Développement cognitif, Neurologie, Traumatisme, Affectivité, Attachement, Relation enfant-parents, Psychologie, Interaction, Relation familiale, Famille, Personne âgée, Vieillissement, Culture, Identité culturelle, Estime de soi, Groupe, Récit de vie, Art, Création
Quelle est l'origine du concept de résilience ? Peut-on observer des phénomènes de résilience dans d'autres espèces que l'espèce humaine ? Comment la plasticité cérébrale intervient-elle dans le processus ? En quoi le soutien affectif aide-t-il à réparer les dégâts provoqués par le traumatisme? Quels sont les mécanismes de défense qui favorisent la résilience? Quel rôle peut jouer la famille ? Le vieillissement altère-t-il lescapacités de résilience? L'appartenance culturelle encourage-t-elle le processus résilient ? Faut-il raconter le trauma que l'on a vécu ? L'art peut-il sublimer le trauma ? La résilience a-t-elle des limites? En quoi la théorie de la résilience introduit-elle, pour chacun de nous, de nouveaux degrés de liberté ? Boris Cyrulnik est neuropsychiatre, directeur d'enseignement à l'université du Sud-Toulon-Var. Il anime plusieurs groupes de recherche sur l'attachement et la résilience. Gérard Jorland, philosophe, est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Le mot de « résilience » rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme et/ou de se reconstruire après lui. L'auteur analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
Livre de Philippe Hofman, édité par A. Michel, publié en 2011.
Mots clés : Séparation, Jeune, Parents, Parentalité, Maintien du lien, Autonomie, Affectivité, Couple, Sexualité, Identité sociale, Famille, Modèle familial, Relation enfant-parents, Vie quotidienne
Les parents et leurs enfants de plus de 20 ans ne se lâchent plus. Ceux qui, dans les années 1970-1980, ont envoyé promener leurs propres parents, encouragent leurs enfants à s’envoler tout en les incitant à leur demander de l’aide en permanence. Les jeunes adultes sont partagés entre le désir de s’émanciper et le besoin de dépendance. Sous prétexte de carrière et de liberté, mais en quête de partenaire idéal, ils repoussent toujours plus loin la possibilité d’être parents à leur tour.
Ils forment ainsi des couples qui ne peuvent pas tenir car ils peuvent tellement compter sur leurs parents qu’ils n’essaient même pas de s’appuyer sur leur partenaire. L’auteur qualifie de « coupés-collés » ces parents qui ont rompu avec la tradition, et qui, dans une injonction contradictoire, poussent leurs enfants à être indépendants tout en accourant, épuisés, au premier signe de vulnérabilité, ne leur laissant même pas le temps de se débrouiller par eux-mêmes.
Malgré l’explosion des séparations et des ruptures, les liens filiaux n’ont jamais été aussi serrés. Plus personne ne se quitte vraiment. Et le lien d’interdépendance familiale combattu dans les révolutions idéologiques et sur les divans de psy est désormais exhibé en modèle. Philippe Hofman vient éclairer la puissance et la pérennité des liens affectifs dans les nouvelles familles. Mais peut-on se libérer de liens affectifs autant aliénants que constitutifs ?
Lorsque l’on est confronté à un événement traumatisant, c’est en priorité vers la famille que l’on se tourne. Or, dès les premiers travaux sur l’attachement, le problème a été soulevé : si certaines familles ont un indéniable effet protecteur, d’autres, au contraire, entravent la résilience.
Quel est l’impact du traumatisme sur la famille ? Et quelles sont les conditions d’une résilience familiale ?
Dans ce livre, des psychothérapeutes analysent les interactions affectives dans les systèmes familiaux. Ils montrent l’étonnante variété de réactions après un traumatisme et expliquent comment surmonter ses blessures grâce à la résilience.