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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 181 à 190 sur un total de 193

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Les pauvres préfèrent la banlieue

Livre de Etienne Liebig, édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Stigmatisation, Image, Représentation sociale, Violence, CONDITION FEMININE, École, Langage, Drogue, Trafic de drogue, Délinquance, Sécurité, Insécurité, Reproduction sociale, Identité culturelle, Identité sociale, Identité collective, Quartier, Travail social, Urbanisation, Vie politique, Politique sociale, Seine Saint Denis

Sauvages, drogués, moches, les pauvres sont aussi violents. La plupart écoutent du rap. Leur sexualité est suspecte. Ils sont d'une modernité affolante et d'un archaïsme révoltant. Certains se droguent, d'autres sont islamistes. Ils vivent en banlieue. Il met le doigt où ça fait mal, Etienne Liebig. Car les stéréotypes qu'il dénonce, personne n'y échappe. La banlieue est devenue l'envers de notre monde. Notre enfer, inquiétant et maléfique. Comment ces représentations se sont-elles imposées ? Jusqu'à quel point ont-elles contaminé la réalité ? Ce nouveau dictionnaire des idées reçues démonte avec jubilation les préjugés qui pèsent sur les "quartiers". Nos fantasmes, les médias, l'influence des politiques se mêlent pour créer une barbarie imaginaire. Sur fond de misère grandissante, ces représentations contribuent à construire le mythe d'une France coupée en deux. Hier encore, seuls les cons et les fachos y croyaient. Mais soyons honnêtes : nous nous sommes tous mis à y croire. Et si on allait voir ce qui se passe vraiment chez les barbares ? Etienne Liebig est éducateur spécialisé en Seine-Saint-Denis. Il a publié aux mêmes éditions Les ados sont insupportables, mais ce sont nos enfants !

Les jours heureux : le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944

Livre de Jean Luc Porquet, édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Résistance, Politique sociale, Protection sociale, Histoire sociale, Sécurité sociale, Retraite, Patronat, Banque, Presse, Service public, Droit du travail

Le 4 mai 2007, le candidat Nicolas Sarkozy se rend aux Glières (Haute-Savoie), pour y saluer la mémoire des maquisards massacrés en mars 1944 par les nazis et les miliciens français. Elu président, il renouvelle l'opération en mai 2008 et avril 2009. Cette année-là, il prétend que son action se situerait dans le droit fil "du Conseil national de Résistance, qui, dans les heures les plus sombres de notre histoire, a su rassembler toutes les forces politiques pour forger le pacte social qui allait permettre la renaissance française". Pure imposture ! Publié en mars 1944 sous le titre Les Jours heureux, le programme du CNR annonçait un ensemble ambitieux de réformes économiques et sociales, auquel le fameux "modèle social français" doit tout, notamment la Sécurité sociale, les retraites par répartition et la liberté de la presse. Or, depuis son élection, Nicolas Sarkozy s'applique à démanteler ce programme, comme s'en réjouissait en 2007 Denis Kessler, l'un des idéologues du Medef : "Le programme du gouvernement est clair, il s'agit de défaire méthodiquement le programme du CNR. D'où la contre-offensive de l'association "Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui", créée par ceux qui ont réagi dès mai 2007 à l'imposture sarkozyenne. En republiant ce texte fondateur exemplaire par sa concision, ils ont choisi de le compléter par une série d'articles sur son histoire et son actualité expliquant d'abord comment il fut conçu puis mis en oeuvre après la Libération. Puis comment, dès les années 1990, mais surtout depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, cet édifice a fait l'objet d'une démolition en règle. En évoquant la mobilisation citoyenne qu'ils ont initiée, ils révèlent la puissance du discours d'hier pour nourrir les résistances d'aujourd'hui.

Le travail social à l'épreuve du néo-libéralisme : entre résignation et résistance

Livre de Raymond Curie, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Libéralisme, Analyse critique, HISTOIRE, Contrôle social, Économie, Établissement social et médicosocial, Rentabilité, Politique sociale, Législation, Évaluation, Qualité, Répression, Politique de la ville, Handicap, Information, Secret professionnel, Éthique, Formation, Décentralisation, Interaction, Projet, Société, Résistance, Travailleur social, Association, Action collective, Qualification professionnelle, Interculturel, Compétition

Dans les années 70 on a beaucoup parlé de contrôle, dans les années 80 et 90 est apparu le mot partenariat, avec les années 2000 il est de plus en plus question d'intervention. Alors où en est le travail social à l'heure actuelle ? (...) Deux logiques différentes apparaissent au niveau du secteur social dans les pratiques : l'intervention sociale et le travail social. Les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis le milieu des années 80 ont soutenu de plus en plus une logique d'intervention sociale plus intéressante au niveau économique, basée sur la compétence, le transitoire, le suivi, la logique de service avec un travail en direction d'une population et en s'adressant surtout aux symptômes des problèmes. Alors que les professionnels du travail social défendent toujours la qualification, le long terme, l'accompagnement, la relation d'aide avec un travail articulant l'individuel et le collectif et en recherchant les causes des problèmes... Raymond Curie est sociologue et formateur à l'Institut de travail social de Lyon / Caluire ainsi qu'à l'Université Lyon II (Sciences de l'éducation et Sociologie) dans le cadre d'un partenariat pédagogique. Il collabore à plusieurs revues d'informations et de recherche sur l'actualité sociale.

L'Etat subsidiaire : ingérence et non-ingérence de l'Etat

Livre de Chantal Millon Delsol, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, HISTOIRE, Philosophie, Contrat, Vie politique, Politique sociale, Intimité, État, Rôle, Autonomie, Conflit, Individualisme, Société, Liberté, Égalité, Prestation sociale, Aide sociale, Etat-providence

Cet ouvrage analyse le principe de subsidiarité sous l'angle historique et philosophique. Sous cette appellation, le principe de subsidiarité est récent puisqu'il date du XIXe siècle. Mais l'idée remonte aux origines de la culture européenne, précisément à Aristote. On trouvera ici un historique de l'idée qui passe par Thomas d'Aquin, Althusius, Hegel et bien d'autres. L'idée subit aussi des déviations et des perversions, elle est récupérée par des courants de pensée divers qui parfois contribuent à en salir la réputation. L'ouvrage analyse l'anthropologie du principe de subsidiarité, qui repose sur l'image d'un homme autonome et capable, libre en somme. Et le type de société induite par le principe, société des contrats multiples et des autonomies emboîtées. Enfin, il met en valeur les applications contemporaines du principe, au moment de la mise en place des institutions européennes.

La protection sociale en danger : état des lieux et stratégie pour une alternative

Livre de Michel Limousin, Catherine Mills, édité par le Temps des Cerises, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Crise économique, Libéralisme, Économie, Santé publique, Financement, Famille, Retraite, Chômage, Politique sociale

La crise financière internationale de 2008 a entraîné une crise économique majeure incluant montée du chômage, précarité, baisse de pouvoir d'achat et recul de la protection sociale dans tous les pays. C'est une véritable crise systémique du capitalisme. En France, la Sécurité sociale connaît de nouveaux déséquilibres historiques en 2009 et en 2010. On peut vraiment parler d'années noires. La récession et la montée du chômage, comme les politiques économiques et les gestions patronales organisant la déflation salariale et l'inflation financière en sont les causes profondes. La chute du PIB est à 3%. Le chômage atteint 10%. Face à cela, une réforme du financement de la protection sociale s'impose basée sur une nouvelle politique de l'emploi et des salaires. La contribution des profits financiers doit être mise en oeuvre. Oui, l'espoir de répondre aux besoins sociaux est possible s'il est basé sur un fonctionnement démocratique de tous les organismes de protection sociale et sur le recul de la financiarisation de l'économie.Michel Limousin et Catherine Mills présentent ici leurs analyses et leurs propositions stratégiques pour répondre à ces défis.

Ville et coopération sociale

Livre de Alain Penven, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Territoire-Logement, Milieu urbain, Urbanisme, Urbanisation, Expérience, Exclusion sociale, Ghetto, Insertion sociale, Intégration, Projet, Individu, Individualisme, Groupe, Association, Économie sociale et solidaire, Éducation populaire, Citoyenneté, Démocratie participative, Politique de la ville, Politique sociale, ZEP, DSQ, Territoire, Partenariat, Légitimation, Coopération

A partir d'expérimentations et de recherches collectives, l'auteur propose une approche de la ville et du développement urbain en rupture avec les récits alarmistes et la rhétorique du ghetto.Sans négliger les difficultés sociales et économiques rencontrées notamment par les habitants des quartiers populaires, il propose une lecture optimiste, mais néanmoins critique, des dynamiques collectives impulsées par les politiques publiques et les initiatives de la société civile. Au coeur de cette approche, la coopération sociale est définie comme la capacité des acteurs à concevoir collectivement un objet commun en mutualisant leurs ressources pour agir ensemble dans un contexte contraignant et inventer ainsi des réponses appropriées, voire novatrices, d'utilité sociale pour satisfaire l'intérêt général. Aujourd'hui, dans le contexte de recomposition internationale d'un capitalisme boursier post-industriel, les acteurs ne mettent-ils pas en oeuvre des utopies agissantes qui sont de nature à recomposer l'espace social et culturel des villes ?

De l'Etat providence à l'Etat accompagnant

Livre de Serge Guérin, édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Modèle, Changement social, Politique sociale, Personne âgée, Retraite, Femme, Statut social, Solidarité, Accompagnement, Aide à domicile, Génération, Association, Innovation sociale, Libéralisme, Économie, Aidant familial, Économie sociale et solidaire, Citoyenneté, Soin, Etat-providence

Les compromis sociaux issus des Trente Glorieuses sont aujourd'hui mis en cause : tout autant que les désordres du capitalisme, ils contribuent à froisser et déchirer le tissu social. Pourtant les sociétés survivent. Elles sont même d'une étonnante vitalité. Le monde des associations, les initiatives informelles et la famille n'en finissent pas de se réinventer et de tisser du lien. Attentives aux personnes, animées par le souci du bien commun, ces solidarités peuvent nous aider à repérer les grandes lignes d'un modèle social en émergence. Loin de l'action curative et des technologies du social développées par l'Etat providence, l'accompagnement et le care jouent un rôle central dans les nouvelles solidarités. Ils définissent des formes de soutien très variées, de la sécurisation des parcours professionnels à la prise en charge d'une personne en situation de grande fragilité. Ils peuvent mobiliser des institutions, des personnes isolées, des groupes. Comment articuler ces différentes actions, comment les insérer dans un projet de société ? Serge Guérin est sociologue et professeur à l'ESG. Il a notamment publié aux éditions Michalon Vive les vieux (2008) et La Société des seniors (2009).

Les vulnérables : la démocratie contre les pauvres

Livre de Hélène Thomas, édité par Ed. du Croquant, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Politique sociale, Concept, Représentation sociale, Discours, Précarité, Résilience, Égalité des chances, Dignité, Citoyenneté, Victime

Depuis le début des années 1980, les démocraties et les organisations internationales ont modifié leur approche des populations défavorisées, revenant sur plus de deux siècles de développement et de mise en oeuvre des idées progressistes de promotion sociale et d'accès à la citoyenneté.La notion de vulnérabilité est la pierre angulaire de ce changement. Désormais la guerre est déclarée non plus à la pauvreté mais aux pauvres, enrôlés dans ce combat contre eux-mêmes. Ils font l'objet de la vigilance des savants, de la sollicitude des experts et d'une surveillance continue des acteurs publics et ne sont plus traités comme des citoyens malheureux ou mal intégrés mais comme des incapables. Cet ouvrage revient d'abord sur les fondements de cette révolution conceptuelle. Une archéologie des termes permet de comprendre comment ils se sont généralisés dans les discours publics depuis la fin du dernier millénaire. Puis il étudie les instruments de ce nouveau gouvernement des pauvres qui les coupe de l'exercice de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. Comment ce remplacement de l'égalité par l'équité, de la liberté par la dignité, de la fraternité par la responsabilité s'est-il opéré ? Sur quels principes juridiques fondamentaux et politiques contradictoires, néanmoins conciliés dans une nouvelle théorie sociale, s'appuie-t-il ? Enfin le livre met en lumière les effets de ces dispositifs d'urgence permanente sur l'existence des vulnérables assignés au rôle de victimes.Leur traitement qui combine protection rapprochée et contrôle à distance repose sur l'individualisation et la psychologisation de leur condition et en fait tantôt des martyrs médiatisés tantôt des cibles discrètes d'interventions bienfaisantes condamnées à la désubjectivation et au silence.

Faire société : les associations de solidarité par temps de crise

Livre de Robert Lafore, édité par Dunod, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, Économie sociale et solidaire, Solidarité, Protection sociale, Politique sociale, Territoire, UNIOPSS

A première vue, les associations de solidarité ont tout lieu de se réjouir.Elles sont reconnues et sollicitées comme un des opérateurs légitimes de la politique d'action sociale, ont vocation à gérer des établissements et services, etc. En réalité, la menace contemporaine qui pèse sur elles est bien plus perverse et la situation autrement redoutable ! Le monde de la solidarité se trouve aujourd'hui pris dans un filet d'injonctions paradoxales ; les points de repères sont brouillés.Pris en étau entre le public et le privé lucratif, quelle place pour l'acteur associatif ? Pourtant les associations de solidarité ont des spécificités propres et opèrent comme un des canaux de définition de l'intérêt collectif et de construction des utilités sociales. Né des incertitudes de l'heure et des inquiétudes qu'elles ne manquent pas de susciter, cet ouvrage entend engager le débat le plus ouvert possible, générer des initiatives, permettre des convergences et transformer les questions de départ en dynamique collective.La réflexion qui y est conduite voudrait donc à la fois proposer une forme de diagnostic sur la situation faite aux associations de solidarité et ouvrir des pistes pour construire leur avenir. (4° de couv.)

L'année de l'action sociale 2010 : social et médico-social : une spécificité en danger ?

Livre de Fabrice Heyries, Dominique Balmary, Jean Luc Durnez, édité par Dunod, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Action sociale, Action sociale et médicosociale, Réforme, Organisation, Compétition, Économie, Droits des usagers, Travail, Syndicalisme, Association, Solidarité, Santé, Hôpital, Territoire, Politique sociale, Travailleur social, Parole, Handicap, Personne handicapée, Pauvreté, Précarité, Revenu minimum, Établissement social et médicosocial, Évaluation, Assistant de service social, Profession, Évolution, Handicap mental, Personne âgée, Vieillissement, Département, Conseil général, Compétence, Tarification, Délinquance, Mineur, Justice, ESAT, Direction, Directeur d'établissement, Management, Fonction, DGCS, ARS, Législation, MP4 (Mouvement pour une parole politique des professionnels du champ social), SYNEAS (Syndicat des employeurs associatifs action social et santé)

L'année 2010 constitue l'année du grand chambardement pour le secteur social et médico-social. L'État a achevé sa mue. Au niveau central, la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a succédé à la DGAS, avec des compétences élargies. Au niveau déconcentré, depuis le 1er janvier 2010, les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et les directions départementales de la cohésion sociale (DDCS) ont remplacé les DRASS et les DDASS. Avant mi-2010, dans le cadre de la loi " Hôpital, patients, santé et territoires ", les agences régionales de santé (ARS), dont le champ de compétences intègre le secteur médico-social, auront vu le jour. Et, avec elles, une nouvelle planification du secteur et une nouvelle procédure d'autorisation des établissements et services sociaux et médico-sociaux. A cela viendra, très certainement, s'ajouter une nouvelle réforme de leur tarification ! L'Année de l'Action sociale 2010 accorde de longs développements à l'ensemble des ces réformes. Quels sont les enjeux ? Comment évaluer leur impact ? L'ouvrage s'attache, également, à mesurer les conséquences de ces bouleversements pour les professionnels. Quid de l'avenir du métier d'assistante sociale ? Comment va évoluer la fonction de direction ?