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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 101 à 108 sur un total de 108

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Qu'est-ce que l'humain ?

Livre de Pascal Picq, Michel Serres, Jean Didier Vincent, édité par Le pommier, publié en 2010.

Mots clés : Homme, Animal, Culture, Philosophie, Neurologie, Cognition, Évolution, Anthropologie

Qu'est-ce que l'humain ? Ou comment deux savants assez philosophes et un philosophe assez savant éclairent la distinction classique entre nature et culture.Notre tradition culturelle posait une barrière quasiment étanche entre l'animal et l'humain. Nous savons aujourd'hui que nous partageons avec nos cousins les plus récents l'immense majorité de notre matériel génétique. Alors qu'est-ce qui spécifie l'humain ? Trois réponses, venues de trois disciplines: la neurobiologie, en un va-et-vient entre sciences cognitives et biologie du système nerveux, la paléoanthropologie, à la charnière de la théorie de l'évolution et de la préhistoire, et la philosophie.

Vulnérabilité : pour une philosophie du soin

Livre de Jean Philippe Pierron, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Soin, Philosophie, Accompagnement, Maladie, Relation soignant-soigné, Hôpital, Malade, Cancer, Équipe soignante, Professionnalisation, Profession, Profession médicale, Valeur, HISTOIRE, Symbolique, Imaginaire, Dignité, Intimité, Pudeur, Souffrance, Langage, Laïcité, Spiritualité, Accompagnement de fin de vie, Mort

"Comment soigne-t-on aujourd'hui les personnes malades ? Ces dernières années, la médecine a fait des progrès énormes. Les soins que l'on apporte aux patients sont de plus en plus savants et techniques. Peut-on pour autant rabattre l'épreuve de ceux qui souffrent à une simple série de « signes cliniques », seuls censés être objectifs, neutres et rationnels ? Quelle est la place du malade au sein de l'hôpital ? En analysant des situations délicates et complexes (cancer, fin de vie), Jean-Philippe Pierron s'interroge sur la signification des soins que la médecine offre aux personnes qui souffrent. L'homme malade a besoin d'être reconnu et cette reconnaissance exige du temps. Prendre soin de lui, le soigner, c'est l'accompagner au quotidien : c'est donc et tout d'abord prendre en compte l'extrême vulnérabilité dans laquelle nous plonge la maladie."

Clinique du suicide

Livre de Geneviève Morel, Brigitte Lemonnier, Carine Decool, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Suicide, Psychanalyse, Approche clinique, Passage à l'acte, Cure analytique, Parole, Séparation, Pulsion de mort, Symptôme, Névrose, Psychose, Risque, Prévention, Jouissance, Répétition, Identification, Objet transitionnel, Amour, Anxiété, Corps, Crise, Culpabilité, Désir, Deuil, Écriture, Fantasme, Imaginaire, Inconscient, Loi, Mélancolie, Littérature, Philosophie, Anthropologie

Pourquoi un être humain se donne-t-il la mort ? Dès sa parution, Clinique du suicide s'est imposé comme une contribution essentielle à l'étude de cette question énigmatique qui convoque ici psychanalystes, philosophes, critiques littéraires et anthropologues.
Si le cadre de ces essais est psychanalytique, leur portée est incontestablement plus large. Les "épidémies" de suicide qui ont attiré l'attention du public ces dernières années - chez France Télécom en Europe, chez Toyota et d'autres entreprises en Asie - témoignent de ce changement radical de la vie moderne. L'individu en est réduit à n'être, sur le marché, qu'un agent de la compétition pour l'obtention de biens et de services. Les aspects de sa subjectivité qui ne peuvent devenir les acteurs d'aucune de ces opérations dites de "ressources humaines" font retour dans le réel sous la forme de suicides comme effets de la conception libérale moderne de la vie humaine. L'ironie de l'affaire est que, plus le suicide devient la chose à éviter à tout prix, plus régresse la compréhension réelle du suicide. Le manque à savoir du sujet sur sa tentative de suicide rencontre celui des discours ambiants. Or, aider le sujet à élaborer ce savoir est un enjeu crucial, non seulement pour réduire les risques d'une récidive, mais aussi pour qu'il devienne le sujet de son expérience et établisse les bases d'un travail sur son histoire, en fait, sur la question de vivre elle-même.

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Le crépuscule d'une idole : l'affabulation freudienne

Livre de Michel Onfray, édité par Grasset, publié en 2010.

Mots clés : Psychanalyse, Philosophie, Idéologie, Analyse critique, Freud (Sigmund)

Le freudisme et la psychanalyse reposent sur une affabulation de haute volée appuyée sur une série de légendes. Freud méprisait la philosophie et les philosophes, mais il fut bel et bien l'un d'entre eux, auteur subjectif d'une psychologie littéraire... Freud se prétendait scientifique. Faux : il avançait tel un "Conquistador" sans foi ni loi, prenant ses désirs pour la réalité. Freud a extrait sa théorie de sa pratique clinique. Faux : son discours procède d'une autobiographie existentielle qui, sur le mode péremptoire, élargit son tropisme incestueux à la totalité du genre humain. Freud soignait par la psychanalyse. Faux : avec la cocaïne, l'électrothérapie, la balnéothérapie, l'hypnose, l'imposition des mains ou l'usage du monstrueux psychrophore en 1910, ses thérapies constituent une cour des miracles. Freud guérissait. Faux : il a sciemment falsifié des résultats pour dissimuler les échecs de son dispositif analytique, car le divan soigne dans la limite de l'effet placebo. Freud était un libérateur de la sexualité. Faux : son oeuvre légitime l'idéal ascétique, la phallocratie misogyne et l'homophobie. Freud était un libéral en politique. Faux : il se révèle un compagnon de route du césarisme fasciste de son temps. Chamane viennois, guérisseur extrêmement coûteux et sorcier post-moderne, il recourt à une pensée magique dans laquelle son verbe fait la loi. Ce livre se propose de penser la psychanalyse de la même façon que le Traité d'athéologie a considéré les trois monothéismes : comme autant d'occasions d'hallucinations collectives. Voilà pourquoi il est dédié à Diogène de Sinope...

Comprendre Durkheim

Livre de Jacques Coenen Huther, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Sociologie, Philosophie, Courant de pensée, Biographie, Théorie, Concept, Socialisation, Lien social, Suicide, Socialisme, Anomie, Groupe, Profession, Identité professionnelle, Méthode, Recherche en sciences sociales, Observation, Morale, Individu, Individualisme, Religion, Autorité, Éducation, Société, Solidarité, Durkheim (Emile)

Philosophe, sociologue et moraliste, Emile Durkheim (1858-1917) est entré dans l'histoire comme le fondateur de l'Ecole française de sociologie. Il s'employa à faire prévaloir une conception scientifique de la sociologie. La crise du lien social appelait à ses yeux une réorganisation des rapports sociaux et une moralisation de la vie économique. Il souhaitait clarifier les choix politiques par une connaissance de la société acquise selon des normes rigoureuses de scientificité. Se méfiant de l'introspection, il recommandait d'adopter à l'égard des faits sociaux une attitude mentale comparable à celle qu'exige l'étude des phénomènes naturels. Cet ouvrage, offrant un bilan critique de l’œuvre de Durkheim, s'adresse aux étudiants en sociologie et en sciences politiques, aux élèves des grandes écoles, aux enseignants en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux chercheurs en sociologie, toujours aux prises avec les dilemmes de méthode auxquels furent confrontés Durkheim et les durkheimiens. Jacques Coenen-Huther est docteur en sciences sociales de l'Université Libre de Bruxelles et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en sociologie de l'Université de Toulouse II. Après avoir enseigné la sociologie à l'Université de Genève, il poursuit des travaux en théorie sociologique générale, en histoire de la sociologie et en méthodologie de la recherche sociologique qualitative.

Handicap : pour une révolution du regard

Livre de Danielle Moyse, édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2010.

Mots clés : Handicap, Image de soi, Corps, Dignité, Enfant handicapé, Handicap moteur, Personne handicapée, Handicap sensoriel, Honte, Philosophie, Regard, Société, Suivi médical, Grossesse, Diagnostic

Beaucoup d'hommes et de femmes atteints dans l'intégrité de leurs aptitudes physiques et intellectuelles disent souffrir davantage du regard posé sur eux que de leurs propres limitations. En effet, regarder et voir ne sont pas seulement des perceptions, mais des actes en lesquels se joue notre appartenance à la communauté humaine : être regardé, c'est être humanisé ou déshumanisé, et regarder, c'est être humain ou inhumain. Or, l'analyse du regard porté sur les "personnes handicapées" révèle des présupposés intellectuels et imaginaires qu'elles éprouvent comme une discrimination, et qui rendent par ailleurs difficile l'accueil d'un enfant dont on sait, par le dépistage prénatal, qu'il ne sera pas "normal". Pourtant si cette analyse révèle des préjugés qui ne sont guère à l'honneur des "valides", elle nous indique aussi ce que pourrait être un regard vraiment hospitalier. Elle nous invite donc à une révolution qui nous placerait tous à la hauteur de notre humanité.

L'Etat subsidiaire : ingérence et non-ingérence de l'Etat

Livre de Chantal Millon Delsol, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, HISTOIRE, Philosophie, Contrat, Vie politique, Politique sociale, Intimité, État, Rôle, Autonomie, Conflit, Individualisme, Société, Liberté, Égalité, Prestation sociale, Aide sociale, Etat-providence

Cet ouvrage analyse le principe de subsidiarité sous l'angle historique et philosophique. Sous cette appellation, le principe de subsidiarité est récent puisqu'il date du XIXe siècle. Mais l'idée remonte aux origines de la culture européenne, précisément à Aristote. On trouvera ici un historique de l'idée qui passe par Thomas d'Aquin, Althusius, Hegel et bien d'autres. L'idée subit aussi des déviations et des perversions, elle est récupérée par des courants de pensée divers qui parfois contribuent à en salir la réputation. L'ouvrage analyse l'anthropologie du principe de subsidiarité, qui repose sur l'image d'un homme autonome et capable, libre en somme. Et le type de société induite par le principe, société des contrats multiples et des autonomies emboîtées. Enfin, il met en valeur les applications contemporaines du principe, au moment de la mise en place des institutions européennes.

Accélération : une critique sociale du temps

Livre de Hartmut Rosa, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Urgence, Société, Théorie, Concept, Espace, Changement social, Rythme, Économie, Argent, Culture, Pouvoir, Guerre, Armée, Mondialisation, Soi, Identité, HISTOIRE, Vie politique, Bien-être, Philosophie, Sociologie, Mode de vie

L'expérience majeure de la modernité est celle de l'accélération. Nous le savons et l'éprouvons chaque jour : dans la société moderne, " tout devient toujours plus rapide ". Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses de la modernité au profit des processus de rationalisation ou d'individualisation. C'est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permettent de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l'accélération sociale susceptible de penser ensemble l'accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l'accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l'accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. Né en 1965, Hartmut Rosa est un sociologue et philosophe, professeur à l'université Friedrich-Schiller de Iéna en Allemagne.Il fait partie d'une nouvelle génération d'intellectuels travaillant dans le sillage de la Théorie critique.