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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les déplacés : portraits de parcours de jeunes sous main de justice

Livre de Laurent Solini, Jennifer Yeghicheyan, Christine Mennesson, Jean Charles Basson, et al., édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Mineur, Détention, Justice des mineurs, Récit de vie, Recherche, Placement, Prise en charge, Rupture, Échec, Violence, Violence institutionnelle, Transfert d'établissement, Délinquance juvénile, Relation éducative, Réfèrent, Identité, Socialisation, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs)

Les foyers, centres éducatifs renforcés, centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), quartiers mineurs sont certaines des institutions entre lesquelles les jeunes sont continuellement placés, déplacés, replacés. Présentés comme étant désinstitutionnalisés, voire désocialisés, les jeunes sous main de justice connaissent au contraire une forme d' "hyper-institutionnalisation" .
Leurs passages d'institution en institution sont autant de configurations de socialisation qui se succèdent, diffèrent les une des autres et concurrencent/renforcent les configurations familiales, scolaires, relatives au groupe de pairs et à la délinquance. Cette expérience judiciaire fractionnée, les auteurs choisissent de la présenter par la construction de portraits. Durant une investigation ethnographique longue de sept mois et réalisée au sein d'un EPM, ils entrent en étroite relation avec certains jeunes et écrivent leurs "portraits de parcours" .

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La voie de la radicalisation : comprendre pour mieux agir

Livre de Olivier Bobineau, Pierre N'Gahane, édité par Dunod, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Idéologie, Identité, Jeune, Exclusion sociale, Communauté, Intégrisme, Islam, Norme sociale, Violence, Terrorisme, Prévention

« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.

Déviances et contrôle social

Livre de Benjamin Chevalier, Igor Martinache, édité par Bréal, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Déviance, Contrôle social, Norme sociale, Stigmatisation, Conformisme, Banlieue, Jeune, École, Société, Identité, Religion, Délinquance juvénile, Violence, Becker (howard), Goffman (erving)

Des communes du littoral méditerranéen ont réglementé le port du maillot de bain féminin dans l'entre-deux-guerres, interdit les seins nus sur certaines plages dans les années 1960 pour, finalement, interdire le port du burkini, ce maillot de bain intégral, et obliger des femmes à se déshabiller dans les années 2010. Qu'est-ce qu'un déviant ? Et, en l'occurrence, une déviante ? Il y a, à l'évidence, la permanence d'un système normatif, d'un contrôle social et d'une déviance, mais ce n'est pas l'acte en lui-même qui est déviant, comme le montre cet exemple et l'explique le sociologue Howard Becker auquel cet ouvrage accorde une place importante.
L'analyse de la délinquance juvénile en France en ce début du xxr siècle montre que les thèses développées dès les années 1960 par Becker et Goffman restent fécondes pour comprendre notre société et ses évolutions. Tout comme la norme et la déviance, le contrôle social est en constante évolution. La mise en spectacle du châtiment jusqu'au XVIIIe siècle, le dressage des corps et des esprits à partir du XIXe siècle et la mise en compétition des individus dans une société où les techniques de surveillance se sont affinées sont trois étapes clés sur lesquelles insistent les auteurs de cet ouvrage.

De l'incivilité au terrorisme : comprendre la violence sans l'excuser

Livre de Maurice Berger, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Typologie, Violence conjugale, Traumatisme, Carence familiale, Maltraitance, Émotion, Empathie, Pulsion, Environnement social, Sadisme, Parentalité, Perversion, Responsabilité, Jeu, Prévention, Attachement, Sécurité, Affectivité, Justice, Sévice corporel, Éducation, Intégrisme, Immigration, Quartier, Banlieue, Groupe d'appartenance, Identité, Religion, Radicalisation, Terrorisme, Écoute, Relation, Protection de l'enfance, École, Famille, Société

Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.