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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le travail social en mouvement : de la crise à l'innovation

Livre de Suzanne Boisseau, Marine Dijoux, Véronique Ducret, Amélie Herreman, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Crise, Innovation sociale, Travail social individualisé, Maintien du lien, Protection de l'enfance, Quartier, Jeune, Participation, Violence, Profession libérale, Qualité, Appel à projet, Réfèrent, Scolarité, Empowerment, Contrainte, Compétence, Famille, Enfant placé, Hébergement, Prévention spécialisée, Politique de la ville, Insertion professionnelle, Lieu de vie, Financement, Confinement, DITEP, Saint Martin

C'est la crise ! Crise sanitaire, crise sociale, réchauffement climatique, conflits internationaux…, la liste semble s'allonger indéfiniment. Clé de voûte des politiques de solidarité, le travail social s'est construit pour appréhender les crises. Le fil de l'actualité peut sembler anxiogène pour les intervenants sociaux et les personnes qu'ils accompagnent ; crise de l'énergie, violences urbaines, inflation, perte d'attractivité des métiers… Et pourtant, c'est l'essence même du travail social que de trouver de nouveaux espaces, de fabriquer des interstices créatifs, de s'infiltrer dans certaines fissures pour innover.
Cet ouvrage donne à voir certaines de ces expériences, ancrées dans le quotidien de cadres de l'action sociale.

Les blessures de l'école : harcèlement, chahut, sexting : prévenir et traiter les situations

Livre de Jean Pierre Bellon, Marie Quartier, édité par ESF, publié en 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Violence, Harcèlement moral, Étude de cas, Élève, Famille, Enseignant, Bouc émissaire, Prévention, Prise en charge, Contrainte

"Lieu de transmission et d'émancipation, de découverte de l'altérité et de la solidarité, l'école est aussi, trop souvent, un lieu de blessures. Blessures de l'élève persécuté par ses camarades ou humilié par un professeur. Blessures de l'enseignant chahuté. Blessures de l'enfant victime de sexting. Autant de souffrances et de traumatismes aux effets ravageurs. On a, trop longtemps, considéré ces phénomènes comme marginaux, liés à des individus isolés.
Jean-Pierre Bellon et Marie Quartier nous présentent une autre approche : ces persécutions sont, le plus souvent, des phénomènes de groupe ligué contre une victime potentielle enclenchant de terribles escalades de violence qu'il est difficile d'interrompre. Alors, que faire ? D'abord, comprendre : "Penser les blessures pour éviter d'avoir à les panser." Puis, intervenir pour renverser la situation : faire alliance avec les victimes et faire prendre conscience aux persécuteurs qu'ils doivent changer de posture.
Pour cela, il y a des choses à dire et d'autres à ne pas dire, des réactions nécessaires, individuelles et institutionnelles, pour anticiper les humiliations et limiter leur impact quand elles surviennent, des méthodes qui permettent de casser la terrible logique du "bouc émissaire"... Pour faire face à ces phénomènes insupportables et agir au quotidien, les enseignants, les éducateurs, les parents pourront s'appuyer sur des analyses de cas, des outils théoriques, des exemples précis et des conseils circonstanciés." Philippe Meirieu.

Troubles dans le consentement : du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles

Livre de Alexia Boucherie, édité par F. Bourin, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Consentement, Sociologie, Enquête, Norme sociale, Genre, Désir, Plaisir, Contrainte, Refus, Légitimité, Viol, Violence, Intimité

"Je n'en avais pas envie, mais..." Combien de nos récits sexuels ont commencé par cette phrase ? Combien sommes-nous à avoir ressenti ce malaise, face à une relation reconnue comme consentie, mais pas vraiment désirée ? Les témoignages sont nombreux. Coïncidence ? Ou bien ces expériences ambiguës, ces "zones grises", relèvent-elles de normes et de processus sociaux ? Entre le "non" et le "oui", entre le viol et la relation désirée et acceptée, la réalité semble plus complexe qu'il n'y paraît.
Car des inégalités de genre demeurent dans nos sociétés, qui viennent brouiller les frontières. Dans un tel contexte, que vaut le consentement ? Faut-il ne retenir que sa définition juridique, qui stipule qu'en dehors d'une contrainte explicite, il doit être considéré comme "libre et éclairé"? Nos corps seraient-ils consentants par défaut ? Mais sommes-nous vraiment toutes et tous égaux face à la capacité à consentir ? C'est pour répondre à ces questions brûlantes qu'Alexia Boucherie a enquêté auprès de jeunes adultes.
Pour interroger, en pratique, les conditions qui permettent ou non de formuler un consentement "libre et éclairé". A l'heure de sa publicisation massive, entre injonctions culturelles et résistances féministes, il est temps d'en explorer le spectre et de faire émerger de nouveaux outils, pour tracer les contours d'un consentement plus égalitaire.

La résistance non violente : une nouvelle approche des enfants violents et autodestructeurs

Livre de Haim Omer, Edith Goldbeter Merinfeld, édité par De Boeck, publié en 2017.

Mots clés : Violence, Non-violence, Enfant, Psychothérapie, Trouble du comportement, Agressivité, Fratrie, Contrainte, Conflit, Relation enfant-parents, Parents

La doctrine de la résistance non violente, lorsqu'elle est appliquée dans le champ de la psychothérapie, avec des enfants et des adolescents violents, permet de trouver un dénominateur commun entre le jeune et son entourage et d'éviter ainsi l'escalade.
Inspiré des actions et doctrines socio-politiques de grandes figures comme Gandhi ou Martin Luther King, Haim Omer décline la résistance non violente dans le domaine de la psychothérapie. Cette méthode repose sur l’affirmation d’une présence parentale forte, qui peut s’appuyer sur les relations sociales et familiales des jeunes concernés.
L’efficacité de cette forme multifacette d’autorité est illustrée richement. Grâce à un manuel d’instructions détaillées, le thérapeute peut ainsi proposer aux parents d’enfants violents ou autodestructeurs un éventail de solutions concrètes pour éviter l’escalade et tenter de rétablir la relation. Les techniques développées sont immédiatement applicables au quotidien.
Premier développement structuré de la méthode non violente en psychothérapie, ce livre est un outil de référence destiné aux psychologues, psychothérapeutes et autres professionnels de la santé mentale. Il pourra également intéresser l’entourage des jeunes aux comportements extrêmes.

Le corps en lambeaux : violences sexuelles et sexuées faites aux femmes

Livre de Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud, Ludovic Gaussot, Catherine Coutelle, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2016.

Mots clés : Abus sexuel, Violence, Viol, Femme, Victime, Pouvoir, Homicide, Responsabilité, Culpabilité, Honte, Couple, Violence conjugale, Maltraitance psychologique, Mutilation sexuelle, Justice, Parole, Magistrat, Législation, Féminisme, Corps, Contrôle, Virginité, Guerre, Génocide, Contrainte, Maternité, Mère, Fille, Représentation sociale, Image, Cinéma, LTTERATURE, Silence, Secret, Médecine libérale, Consultation médicale, Écoute, Anthropologie, Injonction thérapeutique, Reconnaissance, Genre, DOMINATION, COLONIALISME

Cet ouvrage analyse les violences portant atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes sans enfermer celles-ci dans le rôle de victime. Il s’interroge sur la quasi-universalité du phénomène, tout en étudiant son ampleur, ses variations, ses répercussions et ses contextes. Quatre approches sont privilégiées afin de prendre la mesure des violences sexuelles et sexuées, de suivre les formes de brutalisation, de s’interroger sur leur mise en scène et enfin d’examiner les dispositifs punitifs et les mesures prises pour « réparer ».

Mariage libre - mariage forcé ?

Livre de Edwige Rude Antoine, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Mariage, Liberté, Famille, Droit civil, Consentement, Volonté, Conformisme, Contrainte, Violence, Droit, Sociologie, Philosophie, Statut juridique, Couple, Norme, Manipulation mentale, Occident

Dans les sociétés libérales, l'accent est mis sur le libre choix des époux et sur l'épanouissement de la personnalité de chaque conjoint. Pourtant, le mariage forcé existe. Il concerne des enfants, des femmes, des hommes, promis ou donnés en mariage contre leur gré à une personne connue ou inconnue sans qu'ils aient eu le droit de refuser. En examinant les différentes formes de mariage forcé, en traitant la question de la liberté du mariage et du choix du conjoint, en analysant les décisions de justice qui annulent le mariage et en s'interrogeant sur le rôle de l'Etat pour encadrer ces unions forcées, l'auteur plaide l'idée qu'il n'est pas toujours facile de tracer la frontière entre mariage "libre" et mariage forcé. Mais il revient bien à l'Etat d'assurer la liberté matrimoniale, qui est une liberté fondamentale, et de la garantir contre toutes sortes d'entraves qui viendraient la limiter.

Violence : pulsion vitale - comment faire échec à la loi du plus fort

Livre de Marielle Neuville, Robert Micht, édité par Hanko ed., publié en 2010.

Mots clés : Violence, Établissement social et médicosocial, Philosophie, Pulsion, Incivilité, Agressivité, Parole, Communication, Législation, Rôle, Fonction, Contrainte

L'ORSAC (association qui gère une quarantaine de structures sanitaires, médico-sociales et sociales), organise chaque année un Conseil plénier. Au Conseil plénier de l'année 2009 Marielle NEUVILLE, professeur de philosophie et Robert MICHIT, psycho-sociologue ont présenté, au cours d'une conférence, une approche de la violence sous deux regards. Le regard philosophique pour lequel la violence a toujours été présentée comme une question essentielle dans le rapport entre les hommes, et l'approche psychosociale et contemporaine où la violence, particularité évidente et majeure de notre société, se répand au sein d'une importante partie de la population qui n'a pas ou qui ne peut plus intégrer la fonction de la loi comme étant au service de la liberté. Cette double approche, philosophique et psychosociale de la violence, permet d'en comprendre l'origine comme pulsion vitale, nécessaire. Elle nous propose par ailleurs des modes d'actions précis, adéquats aux changements des individus et conséquemment de la société elle même. Il s'agit alors d'envisager comment faire échec à la loi du plus fort dans son immédiateté réactionnelle impropre à constituer une société humaine. A la réaction pulsionnelle doit se substituer une action éclairée par la conjugaison de l'intelligence et du coeur. Robert Michit, docteur en théologie morale et en psychologie sociale, est professeur de management et d'éthique à l'ESC Wesford et Directeur du Laboratoire européen de la décision (Grenoble). Il s'intéresse depuis plus de vingt ans à l'étude des processus décisionnels, individuels et collectifs. Il a entre autre formalisé un modèle permettant d'identifier les fondements de l'identité psychosociale en jeu dans les décisions.Marielle Neuville, est une philosophe, professeur de l'enseignement national.