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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Former au travail social : vers la professionnalisation, entre alternance et accompagnement

Livre de Camille Thouvenot, édité par L'Harmattan, publié en 2017.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Formation alternée, Apprentissage professionnel, Valeur, Professionnalisation, Approche clinique, Moniteur éducateur, Aide médico-psychologique, VAE, Transversalité, Projet pédagogique, Coopération, Organisme de formation, Technologie de l'information et de la communication, Sociologie, Réflexivité

Dans un contexte socio-économique difficile, les champs du secteur social et médico-social, de la santé et de la formation professionnelle sont confrontés à des tensions et parfois à des changements radicaux. Cet ouvrage collectif aborde une série de problématiques issues de différentes sciences humaines afin de proposer une réflexion critique approfondie basée sur les pratiques de la formation professionnelle ou de l'enseignement universitaire des différents collaborateurs.

Ce qui nous unit : discriminations - égalité et reconnaissance

Livre de François Dubet, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Sociologie, Égalité, Inégalité, Différence, Tiers, Valeur, Identité, Exclusion sociale, Besoin, Individu, Société, Homme, Femme, Immigration, Ethnie, Appartenance sociale, Culture, Laïcité, Reconnaissance, Groupe social

Les discriminations reposent sur une double injustice D'une part, elles portent atteinte au principe d'égalité des individus. D'autre part, elles dénient la valeur des identités. Chez ceux qu'elles frappent, ces exclusions provoquent un désir d'égalité, un effort pour être "comme les autres", ou, au contraire, une revendication d'existence, une manifestation publique de dignité. Demande d'égalité et d'invisibilité, d'une part, besoin de reconnaissance et d'identité, de l'autre. Mais comment pouvons-nous être à la fois égaux et différents ? La seule manière d'échapper à cette contradiction est de construire un tiers définissant ce que nous avons en commun. Au thème de l'égalité des chances, il est nécessaire d'ajouter celui du commun et de l'égalité. Contre la guerre des identités, il faut opter pour la construction du social. François Dubet est professeur émérite à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS. Il a récemment publié, au Seuil, Pourquoi moi ? L'expérience des discriminations (2013) et La Préférence pour l'inégalité (2014).

Sidérations : une sociologie des attentats

Livre de Gérôme Truc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Violence, Terrorisme, Média, Politique, Discours, Solidarité, Silence, Communauté, Deuil, Émotion, Valeur, Victime, Espagne, France, Etats Unis d'Amérique, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

À quoi renvoie notre sidération face aux tueries perpétrées dans Paris le 13 novembre 2015 ? Comment expliquer l’ampleur de la réaction aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ? Poser ces questions, c’est chercher à comprendre ce que vit une société lorsqu’elle se trouve mise à l’épreuve d’attaques terroristes. C’est tenter d’élucider ce qui fait que des millions de personnes se sentent concernées par ce qui arrive bien qu’elles n’aient de lien direct avec aucune des victimes.
En sociologue, Gérôme Truc éclaire ces récents événements en revenant sur la façon dont les individus ordinaires que nous sommes ont vécu et ont répondu aux attentats du 11-Septembre, du 11 mars 2004 à Madrid et du 7 juillet 2005 à Londres. Analysant les discours politiques et les images médiatiques, les manifestations de solidarité et les minutes de silence, ainsi que des dizaines de milliers de messages adressés aux victimes, son enquête révèle toute l’ambivalence de notre rapport aux attentats islamistes. Et met au jour les ressorts de cette solidarité qui, dans nos sociétés individualistes, finit par se dire à la première personne du singulier plutôt que du pluriel : « Je suis Charlie », « Je suis Paris ». [présentation de l'éditeur]

La bonne focale : de l'utilité des cas particuliers en sciences sociales

Livre de Howard S. Becker, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sociologue, Parcours professionnel, Courant de pensée, Méthode, Méthodologie, Analyse comparative, Observation, Enquête, Expérience, Témoignage, Pratique professionnelle, Environnement social, Étude de cas, Milieu urbain, Toxicomanie, Drogue, Médicament, Art, Esthétique, Argent, Valeur, Culture populaire, Classe sociale, Pauvreté, Déviance, Musique, Société, Pouvoir, Relation, Bureaucratie, Évolution de carrière, Enseignant, Université, TRAVAIL DE TERRAIN, Hughes (Everett), Freidson (Eliot), Moulin (Raymonde), Durkheim (Emile), Goffman (Erving)

Howard S. Becker poursuit une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur l’usage des « cas » en sciences sociales. Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront d’en tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour l’analyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques d’intérêt général dont traite cet ouvrage. Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment l’humour et la distance, l’auteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches dont il offre une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres.

Identité et contrôle : une théorie de l'émergence des formations sociales

Livre de Harrison C. White, Michel Grossetti, Frédéric Godart, édité par EHESS, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Identité, Théorie, Concept, Relation, Lien social, Individu, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Groupe, Communauté, Culture, Société, Littérature, Dépendance, Communication, Typologie, Modèle, Parenté, Valeur, Discours, Interaction, Vie quotidienne, Environnement social, Rôle, Activité, Repère

"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

Servir : engagement - dévouement - asservissement... Les ambiguïtés d'un lien social

Livre de Frédéric Mollé, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Activité de service, Concept, HISTOIRE, Droit, Contrat, Lien social, Dépendance, Aliénation, Valeur, Conflit, Stratégie, Service public, Ambivalence, Usager, Statut, Relation, Service social, Urgence sociale, Aide sociale, Politique de la ville, Quartier, Morale, Religion, Science, État, Sociologie, Administration

Depuis de nombreuses années, la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin de Nantes promeut les travaux transdisciplinaires dans le domaine des sciences humaines et sociales.Son séminaire " Le lien social " qui se tient chaque année dans ses murs est le lieu de la rencontre, non seulement de points de vue disciplinaires mais également de générations de chercheurs. Ainsi autour du verbe " servir " ce sont autant de postures singulières qui sont déclinées, depuis servir l'Etat, la patrie, la science, une clientèle etc., que de situations aussi complexes qu'ambiguës intrinsèques à la relation de service.Entre servir les autres pour mieux se servir soi-même, pratique aussi ancienne que le couple maître/esclave, servir sans être asservi ou servir sans trahir, les chercheurs ici rassemblés montrent comment des périodes historiques, des professions, des institutions interrogent les rivalités d'intérêts, les conflits de valeurs, et les stratégies mises en ouvre par les acteurs pour les résoudre. Frédéric Mollé est maître de conférences à l'université de Nantes, membre du Centre nantais de sociologie (CENS), spécialisé dans la socio-histoire de l'administration et du service public. Son dernier ouvrage Généalogie de l'ascèse bureaucratique, est paru en 2006 aux Presses universitaires de Rennes.
Frédéric Mollé est maître de conférences à l'université de Nantes, membre du Centre nantais de sociologie (CENS), spécialisé dans la socio-histoire de l'administration et du service public.

Nouvelle théorie sociologique des professions

Livre de Florent Champy, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Profession, Concept, Sociologie, Valeur, Étude de cas, Architecture, Travail, Savoir, Statut professionnel, Culture professionnelle, Autonomie, Certification, Compétence, Compétence professionnelle, Qualité, Norme, Conflit, Modèle, Règle, Technologie, Évolution, Méthode, Formation, Enseignant

Injonctions à la performance, contrôle renforcé des coûts, bureaucratisation des contextes de travail : comment ces évolutions affectent-elles la qualité et la pertinence du travail des médecins, des enseignants ou encore des travailleurs sociaux ? Les sociologies classiques des professions sont impuissantes à répondre à cette question pourtant cruciale. Par crainte de reprendre à leur compte une conception particulière du travail, elles insistent en effet depuis un demi-siècle sur la diversité des conceptions légitimes d'une même activité, et s'interdisent ainsi de penser des critères partagés et durables de la pertinence du travail professionnel. Un changement de paradigme s'imposait donc pour surmonter les difficultés théoriques et pratiques liées à cette approche relativiste du travail professionnel. Cet ouvrage répond à ce défi. A partir d'une série de recherches sur l'architecture et de développements sur de nombreuses autres professions, il propose un cadre théorique original pour penser simultanément les contraintes normatives stables inhérentes à une activité, et la diversité des conceptions qui s'y affrontent. Puis il montre quels processus entravent la recherche de solutions appropriées aux problèmes traités. Ce livre stimulant intéressera aussi bien les professionnels désireux de comprendre ce qui rend leur activité vulnérable aux évolutions et aux pressions extérieures, que les sociologues des professions qui y trouveront des perspectives de recherche inédites sur les marchés du travail, les carrières, les politiques publiques et bien sûr le travail. Il s'adresse enfin aux chercheurs en sciences sociales insatisfaits des apories auxquelles conduit l'opposition, considérée à tort comme indépassable, entre regards objectiviste et relativiste sur le monde. Une réflexion salutaire sur le travail des professionnels qui accompagnent les grands tournants de nos vies.

Sociologie des services : entre marché et solidarité

Livre de Jean Louis Laville, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Activité de service, Sociologie, Concept, Typologie, Relation, Usager, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Association, Économie, Organisation professionnelle, Production, Évolution, Crise, Aide à domicile, Changement, Organisation, Institution, Valeur, Solidarité, Légitimité, Travail, Emploi

Jean-Louis Laville propose, basé sur des dizaines d'études de cas et des milliers d'entretiens, un cadre d'analyse qui lui permet d'examiner les formes concrètes que prennent les relations de service dans les entreprises privées, le service public et les associations. Il semble ressortir de ces différentes situations que l'essentiel tient non pas à l'instauration d'un marché de services mais bien au maintien et à l'essor de services fondés sur la solidarité emblématique du modèle européen. ", Le Journal du CNRS. Professeur au Conservatoire national des arts et métiers (cNA i), titulaire de la chaire " Relations de service " et expert reconnu sur le sujet, Jean-Louis Laville s'est servi des matériaux qu'il avait accumulés au fil de ses travaux précédents pour établir une sociologie des services. Le Monde

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Le travail sous tensions

Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur

Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.