Livre de David Jousset, Jean Michel Boles, Jean Jougan, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Concept, Discours, Analyse critique, Modèle, Philosophie, Sociologie, Anthropologie, Éthique, Soin, Santé, Relation soignant-soigné, Fin de vie, Psychanalyse, Médecin, Autonomie, Droit, Stigmatisation, Vulnérabilité, Levinas (Emmanuel)
Ce livre constitue une introduction philosophique à une pensée de la vulnérabilité. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque. Ce livre sadresse aux soignants, aux professionnels et aux chercheurs travaillant sur les questions de la santé, du soin, de laction sociale.
Doù provient la multiplication des discours sur la vulnérabilité humaine et que faut-il en penser ? Issu dune recherche multidisciplinaire, cet ouvrage propose les clefs pour comprendre lorigine de cette notion et les principaux modèles qui lutilisent. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque dans ses mutations profondes.
Livre de Jean Yves Dartiguenave, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.
Mots clés : Travail social, Sociologie, Contrôle social, Autonomie, Changement, Analyse critique, Anthropologie
Le travail social a longtemps été occulté par la perspective critique qui ne reconnaissait à celui-ci aucune autonomie politique en dehors de celle que lui confèrent les rapports sociaux de classes. C'est ce qui nous conduit à proposer une approche susceptible d'asseoir l'identité et l'unité du travail sociral sur des processus dynamiques rendant compte à la fois de son assise anthropologique et de son constant réaménagement dans des formes historiques elles-mêmes mouvantes. Nous envisageons ainsi plusieurs conditions de possibilité à l'élaboration d'une sociologie du travail social. La première concerne la reconnaissance de l'autonomie politique du travail social. II s'agit ici de reconnaître que cette activité n'est pas réductible à la mise en oeuvre instrumentale de politiques publiques ou à l'application de dispositifs d'action sociale. La seconde a trait à la reconnaissance de l'autonomie des processus explicatifs qui gouvernent le travail social considéré ici comme un espace-temps relationnel ou encore une relation de service structurée par des fonctions et des rôles spécifiques. Deux dimensions alors apparaissent ; une dimension proprement sociologique où le travail social vise fondamentalement la resocialisation de ceux qui sont privés du plein exercice de leur capacité à être en ou à faire société ; une dimension proprement axiologique où, par une action, non plus sur le social, mais par le social, il s'agit d'offrir les conditions d'une régulation des comportements. Aborder de la sorte le travail social suppose enfin de reconnaître l'importance d'une sociologie clinique susceptible de mettre en lumière les processus de désocialisation tout en prenant en considération les conséquences sociales de la détresse ou de la "souffrance psychique". Cette sociologie clinique ne saurait faire l'économie d'une sociologie de la clinique, c'est-à-dire d'une analyse des conditions sociales de sa production en interrogeant ses présupposés mais aussi ses effets au plan de la pratique d'intervention sociale.