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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Manuel indocile de sciences sociales. Pour des savoirs résistants

Livre de Philippe Boursier, Willy Pelletier, Igor Martinache, Philippe Boursier, et al., édité par la Découverte, publié en 2019.

Mots clés : Société, Sciences humaines et sociales, Résistance, Libéralisme, Capitalisme, Mondialisation, Reproduction sociale, Inégalité, Discrimination

Ce livre alimente en indocilités, ravitaille en savoirs résistants. Sans jargon, ni dogme, ni abstraction, il fournit mille arguments contre les fausses évidences, partout répétées, qui célèbrent le marché libéré (soi-disant efficace pour tous et la planète), la mondialisation telle qu’elle est (soi-disant heureuse), les chefs de toutes sortes, le mérite scolaire, la « bonne santé » des démocraties (trop faiblement démocratiques)…
Ce livre lève les silences ou les censures sur les mécanismes qui produisent, reproduisent les discriminations, les pollutions, l’exploitation au travail, la transmission des capitaux, le mépris des mondes populaires, les « racisations », l’hétéronormalité, les souffrances animales, les nourritures qui tuent, la marchandisation, la ruine organisée des services publics, des protections sociales, et le « chacun seul » qui s’ensuit…
Ce manuel indocile fourmille d’exemples issus des sciences sociales – l’histoire, l’économie, l’ethnologie, la sociologie, les sciences politiques, etc. Et montre comment l’ordre du monde que l’histoire a produit, notre histoire peut le défaire. Plus de 100 contributeurs : des sociologues, des économistes, des politistes, des historiens, des professeurs de lycée, des acteurs du mouvement social. Et plus de 100 sujets abordés, qui questionnent les « vérités » toutes faites, en montrant qui les produit, comment et pourquoi.

Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme

Livre de Razmig Keucheyan, édité par Zones, publié en 2019.

Mots clés : Consommation, Sociologie, Capitalisme, Publicité, Désir, Besoin, Théorie, Aliénation, Pulsion, Idéologie, Société, Mode de vie, Écologie, Environnement, MARX (KARL), GORZ (ANDRE), HELLER (AGNES)

Le capitalisme engendrant des besoins artificiels toujours nouveaux, mettre un terme à la voracité consumériste implique de définir et de s'appuyer sur des besoins " authentiques " et reconnus de tous. Le nouveau livre de Razmig Keucheyan suit cette ligne critique en recherche d'une véritable politique de l'émancipation.
À l'âge d'Amazon, le consumérisme atteint son " stade suprême ". Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s'appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins " authentiques " collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d'une politique de l'émancipation au XXIe siècle.

Au nord de l'économie. Des corons au coworking

Livre de Tomjo, édité par Le Monde à l'envers, publié en 2018.

Mots clés : Technologie, Aliénation, Société, Travail, Économie, Chômage, Capitalisme, Revenu, Conditions de travail, Technologie numérique, Nord, Nord Pas de Calais

Caisses automatiques, kiosques intelligents, robotique industrielle, standards téléphoniques "appuyez sur la touche étoile pour parler à un conseiller" : inexorablement, les machines tendent à remplacer les humains. Marxistes comme libéraux se réjouissent de ces progrès de l'aliénation, bercés du mythe d'une société "post-capitaliste" libérée du travail. Un monde où nous serons tous des artistes vivant d'un revenu garanti, batifolant nus dans les herbes folles, assistés de robots de compagnie nous donnant la becquée à heures fixes.
Ecrit depuis le nord de la France, symbole d'un point de bascule historique, ce texte s'attaque au vieux monde industriel comme au nouveau monde technologique

Histoire des idées sociologiques : des origines à Weber

Livre de Michel Lallement, édité par A. Colin, publié en 2017.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Courant de pensée, Approche historique, Société, Religion, Ordre social, Révolution, Vie politique, Lien social, Capitalisme, Socialisme, Utopie, Économie, Bourgeoisie, Bureaucratie, Citoyenneté, Ouvrier, Classe sociale, Communauté, Droit, Morale, Famille, État, Individualisme, ANARCHISME, Pareto (Vilfredo), Durkheim (Emile), Marx (Karl), Weber (Max), Antiquité-20ème siècle

Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s’affirme comme discipline constituée et autonome qu’à la fin du XIXe siècle. Il est d’abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l’émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l’ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.

Le capitalisme paradoxant : un système qui rend fou

Livre de Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, édité par Ed. du Seuil, publié en 2015.

Mots clés : Société, Organisation, Capitalisme, Système, Management, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Risque professionnel, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Informatique, Liberté, Autonomie, Contrôle, Addiction, Argent, Pouvoir, Désir, Conflit, Compétition, Temps, Urgence, Travail, Temps libre, Violence institutionnelle, Adaptation, Résistance, Déni

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»...
L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font.
Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

La violence des riches : chronique d'une immense casse sociale

Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Inégalité, Société, Violence institutionnelle, Précarité, Argent, Idéologie, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Socialisme, Politique sociale, Politique de la ville, Quartier, Ouvrier, Espace, Vie politique, Réseau, Classe sociale, Délinquance, Licenciement

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Changements et pensées du changement : échanges avec Robert Castel

Livre de Robert Castel, Claude Martin, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Changement social, Changement, Sociologie, Théorie, Pensée, Courant de pensée, Société, Capitalisme, Travail, Salarié, Anomie, Classe sociale, Individu, Sociabilité, Assistance, Politique sociale, État, Protection sociale, Pauvreté, Insertion sociale, Travail social, Lien social, Milieu urbain, Famille, Soin, Recherche en sciences sociales, Sociologue, LEONARDIS (OTA DE), GAZIER (BERNARD), CINGOLANI (PATRICK), MAUGER (GERARD), MERKLEN (DENIS), CHAUVIERE (MICHEL), MURARD (NUMA), DUVOUX (NICOLAS), ASTIER (ISABELLE), SOULET (MARC HENRY ), ALVAREZ URIA (FERNANDO), VARELA (JULIA)

La question du changement a toujours représenté un défi pour la réflexion sociologique. Elle a généralement été appréhendée sous l'angle d'une opposition entre innovations à effets limités et ruptures paradigmatiques. En insistant sur les continuités et les lentes recompositions, Robert Castel a proposé une lecture originale de cette question, interprétant le changement comme une métamorphose, une synthèse du passé et du présent. De ses premiers travaux sur la psychiatrie, la psychanalyse et la diffusion de la culture psychologique à ses études sur l'effritement de la condition salariale, qui est pour lui le symptôme d'une nouvelle « grande transformation », Robert Castel a composé une fresque précieuse, incontournable, pour penser notre présent. Constitué d'une vingtaine de textes, cet ouvrage propose une réflexion essentielle sur la sociologie de Robert Castel. Chacun des auteurs y interroge la relation théorique et intellectuelle qu'il entretient à son travail. À la fin de chaque partie, Robert Castel revient sur ces analyses, répondant aux critiques, discutant les propositions. Ce livre-laboratoire, lieu d'un véritable échange, revient sur l'ensemble du travail théorique de l'un des plus grands sociologues français ; il met en lumière sa richesse, ses apports, ses impulsions, tout comme ses besoins de prolongement.

Le nouvel esprit du capitalisme

Livre de Luc Boltanski, Eve Chiapello, édité par Gallimard, publié en 2011.

Mots clés : Capitalisme, Société, Exclusion sociale, Crise économique, Management, Patronat

Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. Le profit croît, comme l’exclusion. La véritable crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d’anciens schémas d’analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé. Cette crise, Eve Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises : à partir du milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l’organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et l’autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique. Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la « critique artiste », celle qui, après Mai 68, n’avait eu de cesse de dénoncer l’aliénation de la vie quotidienne par l’alliance du Capital et de la bureaucratie. Une récupération qui a tué la « critique artiste ». Dans le même temps la « critique sociale » manquait le tournant du néocapitalisme et demeurait rivée aux vieux schémas de la production hiérarchisée ; on la trouva donc fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu. C’est à une relance conjointe des deux critiques complémentaires du capitalisme qu’invite cet ouvrage sans équivalent.

Leurs crises nos solutions

Livre de Susan George, édité par A. Michel, publié en 2010.

Mots clés : Économie, Mondialisation, Analyse critique, Société, Crise économique, Argent, Banque, Finances publiques, État, Projet, Libéralisme, Politique sociale, Capitalisme, Pauvreté, Inégalité, Eau, Énergie, Alimentation, Guerre, Conflit, Environnement, Pollution, Citoyenneté, Vie politique, Participation, Fiscalité, Union européenne, Transport, Commerce, Innovation sociale, ATTAC

Crise ? Vous avez dit crise ? Tenez : vous avez l'embarras du choix. Effondrement de l'économie-casino et des finances mondiales, pauvreté et inégalités croissantes depuis trente ans, combat quotidien de millions de gens pour accéder à l'eau et à la nourriture, réchauffement climatique aux conséquences humaines désastreuses. Toutes ces crises procèdent des mêmes politiques néo-libérales mises en oeuvre dans le monde par les mêmes acteurs ; elles s'aggravent mutuellement et pourtant aucune n'est une fatalité. Nous pourrions jouir d'un monde propre, vert, riche et juste, où chacun vivrait dignement. A leur logique, opposons la nôtre. Susan George, présidente d'honneur d'Attac, présidente du Conseil du Transnational Institute (TNI), auteur de plusieurs best-sellers dont Comment meurt l'autre moitié du monde, Un autre monde est possible si..., ou Le Rapport Lugano, propose d'expliquer dans ce livre passionnant comment et pourquoi nous sommes tombés dans le chaos actuel, et comment nous pouvons en sortir, au bénéfice de la planète et de tous ses habitants.

Politique de l'association

Livre de Jean Louis Laville, édité par Ed. du Seuil, publié en 2010.

Mots clés : Association, Vie politique, Société, Modèle, Démocratie, Économie, Économie sociale et solidaire, Liberté, Libéralisme, Crise, Capitalisme, Solidarité, Idéologie, État, Politique sociale, Autonomie, Autogestion, Coopérative, Entreprise, Innovation sociale, Aide à domicile, Vie quotidienne, Crédit, Échange, Système d'échange local, Citoyenneté

Depuis longtemps, les débats politiques se sont centrés sur les places respectives du marché et de l'Etat. C'est encore le cas aujourd'hui. Pourtant ce débat s'avère incomplet. L'ampleur des défis sociaux et écologiques appelle désormais la prise en compte de la société civile au-delà des clichés qui l'ont réduite à une affirmation privée ou à un désengagement public.Tel est l'objectif de cet ouvrage qui propose une économie politique de l'association. Pour ce faire, il présente la première synthèse d'ensemble des expériences américaine et européenne de l'associationnisme, leur histoire et leur actualité. A partir de cette mise en perspective internationale qui met en évidence l'imbrication entre histoire des idées et pratiques sociales, il devient possible de mieux comprendre le débat contemporain entre différentes approches : économie solidaire, économie sociale, tiers secteur. Ce livre apporte une réflexion originale sur la démocratie et l'économie. Pour cette raison, il est amené à devenir une référence indispensable pour les responsables associatifs et politiques. Il l'est aussi plus largement pour celles et ceux qui s'estiment concernés par les évolutions de l'action publique et citoyenne. Jean-Louis Laville est professeur du Conservatoire national des arts et métiers et chercheur au Lise (CNRS-Cnam). Coordinateur européen du Karl Polanyi Institute of Political Economy, impliqué dans de nombreux réseaux de recherche internationaux, il a récemment publié : Dictionnaire de l'autre économie (Gallimard), L'Economie solidaire (Hachette-Littératures), La Gouvernante des associations (Erès), Le Travail, une nouvelle question politique (Desclée de Brouwer).