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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Capital & Idéologie : d'après le livre de Thomas Piketty

Livre de Claire Alet, Benjamin Adam, édité par Seuil, la Revue dessinée, publié en 2022.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Capitalisme, Idéologie, Inégalité, Trafic d'être humain, Économie politique, Fiscalité, Classe sociale, Approche historique, Crise économique, Socialisme, Piketty (Thomas)

D'où viennent les inégalités et pourquoi perdurent-elles ? Pour répondre à ces questions, le livre propose une version accessible à tous du best-seller de Thomas Piketty, Capital et Idéologie. Dans cette grande enquête historique, parfois teintée d'humour, Claire Alet et Benjamin Adam ont conçu une saga familiale. Jules, le personnage principal, né à la fin du XIXe siècle, incarne le rentier, figure privilégiée d'une société hyper inégalitaire où la propriété est sacralisée.
Lui, sa famille et son entourage vont vivre l'évolution des richesses et des modèles sociaux. Huit générations se succèdent ainsi, traversant toutes les époques. Jusqu'à Léa, jeune femme contemporaine qui va découvrir le secret de famille à l'origine de leur patrimoine. La "petite histoire" de cette famille rejoint alors la "grande histoire"

Prédations : histoire des privatisations des biens publics

Livre de Laurent Mauduit, édité par la Découverte, publié en 2020.

Mots clés : Privatisation, Service public, Libéralisme, Vie politique, Capitalisme, Économie, Politique sociale, Sécurité sociale, État, Approche historique

Quand tout sera privé, nous serons privés de tout ! Ce slogan, vu dans les manifestations contre la réforme des retraites ou en défense de l’hôpital public, à l’hiver 2019-2020, est le révélateur d’une prise de conscience collective : alors que les controverses autour des privatisations n’ont longtemps intéressé que des cercles restreints, désormais des mobilisations citoyennes nombreuses s’opposent à ces opérations de prédation, considérant qu’il serait irresponsable d’abandonner des biens publics aux logiques concurrentielles.
Depuis 1986, la France est frappée par les privatisations. Avec le temps, le séisme a pris de l’ampleur et, après les banques, l’industrie et la finance, de nombreux secteurs stratégiques et services publics sont cédés aux appétits privés (aéroports, autoroutes, EDF) et d’autres sont directement menacés (Sécurité sociale, hôpital public, université, La Poste, SNCF). Le modèle français est démoli par pans entiers au profit d’une marchandisation généralisée.
Le nouveau capitalisme, plus tyrannique que le précédent, ne connaît pas de bornes, et ce livre apporte de nombreuses révélations sur l’affairisme qui a constamment accompagné ces cessions. Toutefois l’analyse de ce processus montre que toutes les grandes vagues de nationalisations du XXe siècle ont débouché sur des échecs. C’est pourquoi il invite à former un nouvel avenir loin du capitalisme (comme du communisme) d’État : celui des communs.

Manuel indocile de sciences sociales. Pour des savoirs résistants

Livre de Philippe Boursier, Willy Pelletier, Igor Martinache, Philippe Boursier, et al., édité par la Découverte, publié en 2019.

Mots clés : Société, Sciences humaines et sociales, Résistance, Libéralisme, Capitalisme, Mondialisation, Reproduction sociale, Inégalité, Discrimination

Ce livre alimente en indocilités, ravitaille en savoirs résistants. Sans jargon, ni dogme, ni abstraction, il fournit mille arguments contre les fausses évidences, partout répétées, qui célèbrent le marché libéré (soi-disant efficace pour tous et la planète), la mondialisation telle qu’elle est (soi-disant heureuse), les chefs de toutes sortes, le mérite scolaire, la « bonne santé » des démocraties (trop faiblement démocratiques)…
Ce livre lève les silences ou les censures sur les mécanismes qui produisent, reproduisent les discriminations, les pollutions, l’exploitation au travail, la transmission des capitaux, le mépris des mondes populaires, les « racisations », l’hétéronormalité, les souffrances animales, les nourritures qui tuent, la marchandisation, la ruine organisée des services publics, des protections sociales, et le « chacun seul » qui s’ensuit…
Ce manuel indocile fourmille d’exemples issus des sciences sociales – l’histoire, l’économie, l’ethnologie, la sociologie, les sciences politiques, etc. Et montre comment l’ordre du monde que l’histoire a produit, notre histoire peut le défaire. Plus de 100 contributeurs : des sociologues, des économistes, des politistes, des historiens, des professeurs de lycée, des acteurs du mouvement social. Et plus de 100 sujets abordés, qui questionnent les « vérités » toutes faites, en montrant qui les produit, comment et pourquoi.

Les pédagogies critiques

Livre de Laurence de Cock, Irène Pereira, édité par Agone / Fondation Copernic, publié en 2019.

Mots clés : Éducation nouvelle, Empowerment, Pédagogie, Analyse critique, Libéralisme, Capitalisme, Éducation, Sociologie, Famille, Enfant, Statut social, Freinet (Célestin), Freire (Paulo)

En France, les pédagogies critiques sont rendues invisibles, abusivement englobées dans les pédagogies « nouvelles » ou « alternatives » à la mode dans les écoles de riches. Alors que partout ailleurs dans le monde les pédagogies critiques sont clairement distinguées des méthodes libérales, qui réduisent l’éducation à un parcours de performance personnelle, la France se singularise par un débat réduit à l’opposition simpliste entre « tradition » et « modernité ».
Le propos de cet ouvrage collectif est donc de remettre à la première place l’essentiel : les pédagogies critiques participent d’un projet politique de remise en cause de l’ordre néolibéral et des dominations de toutes sortes.
C’était la démarche des grands fondateurs Célestin Freinet et Paulo Freire ; c’est aussi celle que perpétuent et renouvellent beaucoup de pédagogues d’aujourd’hui.

Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme

Livre de Razmig Keucheyan, édité par Zones, publié en 2019.

Mots clés : Consommation, Sociologie, Capitalisme, Publicité, Désir, Besoin, Théorie, Aliénation, Pulsion, Idéologie, Société, Mode de vie, Écologie, Environnement, MARX (KARL), GORZ (ANDRE), HELLER (AGNES)

Le capitalisme engendrant des besoins artificiels toujours nouveaux, mettre un terme à la voracité consumériste implique de définir et de s'appuyer sur des besoins " authentiques " et reconnus de tous. Le nouveau livre de Razmig Keucheyan suit cette ligne critique en recherche d'une véritable politique de l'émancipation.
À l'âge d'Amazon, le consumérisme atteint son " stade suprême ". Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s'appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins " authentiques " collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d'une politique de l'émancipation au XXIe siècle.

L'emprise de l'organisation

Livre de Max Pagès, Michel Bonetti, Vincent de Gaulejac, Daniel Descendre, et al., édité par Ed. de l'université de Bruxelles, publié en 2019.

Mots clés : Organisation, Sociologie, Psychosociologie, Institution, Système, Entreprise, Étude de cas, Médiation, Autonomie, Contrôle, Règle, Pouvoir, Capitalisme

Publié pour la première fois en 1979 par les Presses Universitaires de France, L’emprise de l’organisation en est à sa sixième réédition, ce qui témoigne de l’intérêt récurrent que cet ouvrage a suscité et peut encore susciter. Cet intérêt tient aux aspects profondément innovants de la recherche menée par Max Pagès et l’équipe de jeunes chercheurs qu’il a réunie autour de lui. L’entreprise hypermoderne, nommée dans le livre TLTX, est un des fleurons de ces nouvelles pratiques de gestion. Elle est présentée comme « multinationale américaine, employant une forte proportion de personnel qualifié, dont l’activité s’étend à l’échelle mondiale. Elle produit un matériel de haute technologie et fait appel aux techniques de management les plus sophistiquées. Notre recherche porta sur une filiale européenne de TLTX. » Derrière cet acronyme se cache l’International Business Machines Corporation (IBM), la plus importante multinationale de l’époque.

Au nord de l'économie. Des corons au coworking

Livre de Tomjo, édité par Le Monde à l'envers, publié en 2018.

Mots clés : Technologie, Aliénation, Société, Travail, Économie, Chômage, Capitalisme, Revenu, Conditions de travail, Technologie numérique, Nord, Nord Pas de Calais

Caisses automatiques, kiosques intelligents, robotique industrielle, standards téléphoniques "appuyez sur la touche étoile pour parler à un conseiller" : inexorablement, les machines tendent à remplacer les humains. Marxistes comme libéraux se réjouissent de ces progrès de l'aliénation, bercés du mythe d'une société "post-capitaliste" libérée du travail. Un monde où nous serons tous des artistes vivant d'un revenu garanti, batifolant nus dans les herbes folles, assistés de robots de compagnie nous donnant la becquée à heures fixes.
Ecrit depuis le nord de la France, symbole d'un point de bascule historique, ce texte s'attaque au vieux monde industriel comme au nouveau monde technologique

Race, nation, classe : les identités ambiguës

Livre de Etienne Balibar, Immanuel Wallerstein, édité par la Découverte, publié en 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Identité sociale, Racisme, Nationalisme, Nation, Capitalisme, Classe sociale, Bourgeoisie, Mouvement social

Ce livre, devenu un classique depuis sa première édition en 1988, est d'abord une contribution à la discussion d'un des plus graves problèmes de notre temps : pourquoi, soixante-dix ans après la défaite du nazisme, cinquante ans après la décolonisation et la reconnaissance des droits civiques aux Noirs américains, le racisme est-il en progression dans le monde ? La thèse soutenue ici est qu'il ne s'agit ni d'un épisode, ni d'une survivance, ni d'un préjugé, mais d'un rapport social indissociable des structures mêmes de ce monde : le complément intérieur de l'universalisme "bourgeois".
Ce livre est ensuite un dialogue entre deux auteurs, historien et philosophe, américain et français, chacun représentant à sa façon un courant et une expérience de rencontre entre la recherche théorique et l'activité militante. D'un texte à l'autre, les divergences se redistribuent, les convergences se dégagent en vue de l'analyse des conflits sociaux de demain, dans l'espace de la politique-monde où la crise de la forme nation s'accompagne de la flambée du nationalisme.

Histoire des idées sociologiques : des origines à Weber

Livre de Michel Lallement, édité par A. Colin, publié en 2017.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Courant de pensée, Approche historique, Société, Religion, Ordre social, Révolution, Vie politique, Lien social, Capitalisme, Socialisme, Utopie, Économie, Bourgeoisie, Bureaucratie, Citoyenneté, Ouvrier, Classe sociale, Communauté, Droit, Morale, Famille, État, Individualisme, ANARCHISME, Pareto (Vilfredo), Durkheim (Emile), Marx (Karl), Weber (Max), Antiquité-20ème siècle

Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s’affirme comme discipline constituée et autonome qu’à la fin du XIXe siècle. Il est d’abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l’émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l’ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.

Une question d'autorité ? : Les pratiques d'éducation familiale

Livre de Julie Pinsolle, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.

Mots clés : Autorité, Éducation familiale, Individualisme, Média, Capitalisme, Consommation, Autonomie, Confiance, Valeur, Relation enfant-parents, Communication verbale, Règle, Sanction, Classe sociale

Tout se passe aujourd'hui comme si l'acte éducatif était devenu problématique pour les acteurs qui en ont la charge, sous les injonctions à la fois d'une forte demande sociale de réflexion autour de l'éducation et la résurgence du concept d'autorité dans les discours publics. Comment expliquer ce malaise que semble éprouver notre société à l'égard de l'éducation ? En revenant sur l'évolution des pratiques éducatives, des structures familiales et des représentations de l'enfant, Julie Pinsolle dessine un portrait actualisé de l'éducation familiale.
A quelles logiques les familles obéissent-elles, quelles valeurs transmettent-elles ? Si l'éducation s'est transformée, elle pose un nouveau dilemme pour les parents, tiraillés entre idéaux participatifs et responsabilité parentale. Comment les familles composent-elles avec cette tension au quotidien avec leur enfant ? A partir des pratiques contemporaines d'éducation à la préadolescence, il apparaît que l'éducation, loin d'obéir uniquement à des recettes prédéfinies par les contextes sociaux et les vécus familiaux, est un processus évolutif et relationnel dans lequel le sens des règles est primordial.