PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Marie Buscatto, édité par A. Colin, publié en 2019.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Différenciation sexuelle, Société, Socialisation, Représentation sociale, Norme, Identification, Modèle, Famille, Éducation, École, Média, Groupe d'appartenance, Discrimination sexuelle, Travail, Sport, Culture, Transgression, Masculinité, Patriarcat
Grandir, travailler, choisir son ou sa conjoint-e, vivre en famille, pratiquer des loisirs, éduquer des enfants : le genre affecte les principaux moments traversés par un-e individu-e au cours de sa vie. L'ouvrage révèle comment ces différences sexuées sont construites et légitimées dans les sociétés contemporaines. Il décrit également les principales instances de socialisation qui participent à les produire : école, pairs, familles, médias...
Il donne enfin à voir les transgressions à l’œuvre dans nos sociétés ainsi que les éventuelles transformations sociales qu'elles annoncent. Enquête après enquête, apparaissent ainsi les modalités précises de production et de transformation des différences sexuées. Tout en restituant les grands débats et discussions autour du concept de genre, l'ouvrage permet à chacun et à chacune de mieux "voir" le genre en train de se faire dans son expérience quotidienne.
Livre de Bettina Dupin, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Autisme, Apprentissage, École, Insertion sociale, Éducation, Société, Psychologie du développement, Enfant, Behaviorisme, Famille, Pédagogie, Communication, Éducateur spécialisé
L'accès aux apprentissages est la condition sine qua non d'une véritable inclusion scolaire, et plus largement sociale, des enfants autistes. La recommandation par les pouvoirs publics des méthodes comportementalistes n'a pas suffi à lever tous les obstacles et rattraper le retard de la France. Cet ouvrage propose les outils, les méthodes et les connaissances nécessaires à la mise en oeuvre effective d'une éducation structurée réellement adaptée à ce public, à la maison comme à l'école.
Un déguisement de princesse et un aspirateur pour les filles, un château fort et une voiture radiocommandée pour les garçons... On pourrait penser qu'un choix de jouets aussi stéréotypé appartiendrait au passé. Il n'en est rien. Une sexualisation de plus en plus marquée s'observe dans l'éducation comme dans tous les domaines de la vie sociale. Ces traitements différenciés ne sont pas systématiquement perçus comme des inégalités.
Ils sont justifiés par des croyances en des distinctions essentielles, d'ordre "naturel", entre femmes et hommes. Un ensemble de discours psychologisants, de normes et de symboles en découle, qui a des conséquences multiformes sur les rôles assignés à chacun et chacune. Alors que la notion de genre a été promue par les sociologues pour révéler les rapports de domination, l'invoquer à tout propos, qu'il s'agisse de féminiser la langue ou de prôner la parité, instille l'idée que femmes et hommes sont toujours, partout et avant tout, non des personnes uniques mais des prototypes de leur groupe de sexe.
Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.
Livre de Bernard Bier, édité par INJEP, publié en 2010.
Mots clés : Jeune, Éducation, Politique sociale, Territoire, Éthique, Éducation populaire, Accompagnement, Apprentissage, Réussite scolaire, Participation, Citoyenneté, Statut social, Précarité, Immigration, Enfant de migrant, Identité, Identité sociale, Institution, Famille, École, Projet éducatif, Société
Politiques de jeunesse et politiques d'éducation sont au coeur des réflexions réunies dans ce livre. Celui-ci se propose d'éclairer la multiplication des dispositifs et les recompositions politiques à l'oeuvre depuis quelques années, les changements de paradigme en cours dans le champ éducatif, mais aussi la mise à l'agenda par l'action publique des questions de jeunesse et de diversité culturelle. Quels sont les fondements de ces politiques publiques ? Faut-il voir de l'incohérence dans les évolutions en cours ou au contraire y repérer des lignes de force ? Faut-il désespérer devant la complexité (voire la complication) des situations ou bien y déceler des marges de manoeuvre possibles pour les dynamiques territoriales ? Quelles nouvelles postures professionnelles, éthiques et politiques ces évolutions appellent-elles ? Né du croisement de recherches, d'études et de pratiques d'accompagnement des acteurs dans les territoires, cet ouvrage est celui d'un spectateur résolument engagé. Bernard Bier est chargé d'études et de recherche à l'INJEP et responsable éditorial de la collection des "Cahiers de l'action" de l'INJEP. Il est par ailleurs chargé de cours en master de sociologie à l'université catholique de l'Ouest (UCO) à Angers et à l'université Pans-Est Créteil.
A aucun moment de son histoire et dans aucun de ses effets l'école n'est réductible à une seule fonction. (...) Ce sont les paradoxes de l'"école démocratique " qu'analysent les sociologies contemporaines : formes nouvelles de sélection, stratégies déployées par les familles, relations problématiques des élèves au statut scolaire, importance du jeu des acteurs et de la gestion locale des établissements. Jean-Manuel de Queiroz est professeur de sociologie de l'éducation à l'Université de Rennes-2 Haute-Bretagne
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.