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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté

Livre de Cécile Duflot, édité par Quart Monde éditions / Ed. de l'atelier, publié en 2020.

Mots clés : Pauvreté, Représentation sociale, Stigmatisation, SDF, RSA, Revenu minimum, Revenu, Budget, Famille en difficulté, Logement, Culture, Loisir

Le "pognon de dingue" mis dans les minimas sociaux, le travail que l'on trouve dès que l'on "traverse la rue", les "centaines de milliers d'offres d'emploi vacantes"... L'actualité montre que les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté sont toujours aussi répandues à tous les niveaux de la société. A l'heure où le contrôle des chômeurs se renforce et où l'on veut imposer du bénévolat forcé aux allocataires du REA, les personnes en précarité sont encore trop souvent convoquées au tribunal de l'opinion publique : "On peut gagner plus en alternant chômage et travail qu'en travaillant à plein-temps", "Il y a des chômeurs qui ne cherchent pas de travail", "On doit avant tout sa réussite à soi-même".
Ce livre défait la chape de plomb du fatalisme en répondant point par point à plus de 130 préjugés sur la pauvreté. Il montre que l'action pour la transition écologique et l'éradication de la misère sont un même combat. Fort de ses 80 000 exemplaires diffusés lors des trois premières éditions, ce livre entièrement remis à jour démontre, chiffres, documents officiels et travaux de chercheurs à l'appui, que la stigmatisation des pauvres repose non sur des faits, mais sur des discours qui masquent les véritables causes de la misère.
Enrichi de questions inédites, cet antidote à la mise à l'écart des pauvres propose des idées neuves pour construire une société reposant sur l'égale dignité de chacun.

Journal d'un psychologue de l'école de la République. Expérience dans un quartier dit "sensible"

Livre de Michel Cazeneuve, édité par l'Harmattan, publié en 2018.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Psychologue clinicien, ZEP, Quartier prioritaire, Pauvreté, Précarité, École, Enfant en difficulté, Famille en difficulté, Témoignage

Instituteur et psychologue clinicien, l'auteur a fait le choix d'achever sa carrière dans l'Education Nationale comme psychologue scolaire en Zone d'Education Prioritaire, dans un de ces quartiers dits "sensibles". Il décide d'habiter un logement de fonction de l'école du quartier, laquelle a vu sur ses bancs passer Magyd Cherfi pour le meilleur et Mohamed Merah pour le pire. A l'issue de cette expérience de cinq années d'immersion, il présente un journal illustré composé de récits croisés de "vignettes" cliniques et propose une réflexion théorique sur l'école des pauvres, les élèves, les enseignants, les familles, leur devenir...
A l'heure où l'Ecole ne peut plus dissimuler la faillite de sa promesse de "réussite pour tous", et où sa fonction d'ascenseur social défaille du fait de l'aggravation des inégalités sociales, le devenir de l'Ecole de la République est un enjeu majeur pour notre société.

Sortir du mal-logement - c'est possible - 20 initiatives à démultiplier

Livre de Raymond Etienne, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2016.

Mots clés : Logement, Insertion sociale, Précarité, Pauvreté, Réseau, Accompagnement social, Logement insalubre, Famille en difficulté, Jeune en difficulté, Autogestion, Isolement, Gens du voyage, Sédentarisation, POURVOIR, Parole, Compétence sociale, Expérience, Prévention, Expulsion, Quartier, Rénovation de l'habitat, Logement social, Coopérative, Participation, Citoyenneté, Solidarité, Boutique de solidarité, Compagnons d'Emmaüs

« Le logement, c’est une question de justice ! » affirmait l’abbé Pierre. Comment en effet se projeter dans l’avenir, ou même tout simplement vivre, en étant privé de l’essentiel : un habitat digne et adapté? Sur le principe, tous les décideurs sont d’accord pour garantir ce droit à chacun. Mais en pratique, malgré les déclarations d’intention des responsables politiques et des gouvernements successifs, le tableau est plus sombre : depuis le début des années 1980, de nouvelles formes d’exclusion par le logement apparaissent, la part des dépenses qu’il occasionne dans le budget des familles ne cesse d’augmenter, 900 000 citoyens sont privés de logement personnel et près de 3 millions subissent de mauvaises conditions de logement ou l’exiguïté de leur lieu d’habitation. Y aurait-il une fatalité au mal-logement ? Rien ne serait donc fait pour sortir de ce marasme ? Ce livre propose de démontrer le contraire. Il décrit vingt initiatives innovantes qui, grâce à l’énergie inventive d’associations et de collectivités, en France ou à l’étranger, permettent à des personnes sans domicile de bénéficier d’un logement autonome, à des jeunes en difficulté de se loger dignement, à des ménages surendettés de ne pas être expulsés… Chacune de ces actions peut être démultipliée et devrait inspirer de nouvelles orientations politiques à l’échelle locale ou nationale. Sortir du mal-logement, c’est possible ! Reconnue d’utilité publique en 1992, la Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés agit au quotidien pour que chacun ait accès à un logement digne, quelles que soient ses ressources et sa situation sociale. Ce livre a été écrit en collaboration avec Thierry Delahaye.[Présentation de l'éditeur]

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

Précarités et éducation familiale

Livre de Chantal Zaouche Gaudron, Claire Safont Mottay, Olivia Troupel Cremel, et al., édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Éducation familiale, Précarité, Famille en difficulté, Parentalité, Politique familiale, Pauvreté, Divorce, Compétence, Scolarité, Protection de l'enfance, Langage, Jeune enfant, Intervention sociale, Résilience, Violence, Enfant maltraité, Enfant, Immigré, Soutien scolaire, Culture, Réussite scolaire, Enseignant, Père, Mère célibataire, Mineur isolé, Identité culturelle, Famille recomposée, Individualisation, Placement familial, Groupe de parole, Formation, Réseau, Médiation familiale, Hyperactivité, QUEBEC, TUNISIE, VIETNAM, ISRAEL, CHILI, ITALIE, ALBANIE, COTE D'IVOIRE, ESPAGNE

Les formes plurielles de précarité socio-économique (RMI, travail féminin à temps partiel, flexibilité de l'emploi...) et les insécurités quotidiennes dans tous les domaines d'existence font émerger des situations familiales nouvelles et sont susceptibles d'avoir des conséquences non négligeables sur la façon dont les parents occupent leur place et assurent leur rôle de père et de mère, sur la manière dont ils assument leur conjugalité et leur parentalité, et sur la façon dont se développent, de façon singulière, enfants et adolescents.Dans cette situation particulière que connaît la France mais aussi d'autres pays européens (Portugal, Espagne...), voire des pays "plus riches" tel que le Québec, cet ouvrage a pour mission essentielle de rassembler les résultats des recherches menées aux plans national et international, dans les champs disciplinaires que sont la psychologie, la sociologie, les sciences de l'éducation, le travail social...Il met en exergue les différentes actions menées auprès des populations les plus précarisées, et donne des pistes à développer par les politiques familiales et sociales. Son objectif est aussi d'examiner les fonctionnements, styles, pratiques éducatives des familles en situation de précarité, non pas dans une démarche de stigmatisation, mais dans une approche compréhensive des processus en jeu. Si les manques et les carences peuvent être analysés, les ressources, les modes de réactivité de ces familles doivent être eux aussi précisés et examinés.

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Reconnaissance sociale et dignité des parents d'enfants placés : parentalité, précarité et protection de l'enfance

Livre de Régis Sécher, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Placement, Famille en difficulté, Pauvreté, Précarité, Stigmatisation, Culpabilité, Souffrance, Identité sociale, Parentalité, Pratique éducative, Dignité, Histoire familiale, Récit de vie, Relation équipe éducative-famille

A une époque où la performance et la responsabilité individuelle sont érigées en culte, les parents dont les enfants sont placés dans le cadre d'une mesure de protection de l'enfance vivent une double disqualification : ils appartiennent majoritairement aux couches sociales défavorisées et sont considérés comme étant défaillants sur le plan éducatif. Dans ce contexte, pour comprendre comment ces personnes définissent leur situation, l'auteur a construit une recherche de type qualitatif auprès d'une trentaine d'entre eux. L'analyse structurale de leurs récits biographiques fait apparaître quatre façons différentes de se situer vis-à-vis de cette mesure : en la dénonçant comme injuste ou comme abusive, en s'y résignant ou en l'acceptant. Si la diversité des points de vue reflète en partie les différences en termes d'intégration sociale et de trajectoire personnelle, c'est le degré d'estime de soi qui, fondamentalement, donne sens à ces différents vécus. Quelle que soit leur situation, tous ces parents aspirent à être reconnus. Même si cette aspiration se porte sur des sphères et à des niveaux différents, elle a une finalité commune : que sa dignité et celle de ses enfants soient respectées. De ce point de vue, le droit d'éduquer peut être considéré aujourd'hui, notamment pour les parents précarisés, comme un attribut fondamental de la dignité humaine. Régis Sécher, Docteur en Sciences de l'Education, occupe actuellement le poste de responsable régional de la formation continue de l'ARIFTS (Association Régionale des Instituts de Formation en Travail Social - Pays de la Loire). Après avoir travaillé de longues années en prévention spécialisée, d'abord en tant qu'éducateur puis en tant que cadre responsable de plusieurs équipes éducatives dans l'agglomération nantaise, il a été également chef de service dans une structure de placement familial...