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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Au nord de l'économie. Des corons au coworking

Livre de Tomjo, édité par Le Monde à l'envers, publié en 2018.

Mots clés : Technologie, Aliénation, Société, Travail, Économie, Chômage, Capitalisme, Revenu, Conditions de travail, Technologie numérique, Nord, Nord Pas de Calais

Caisses automatiques, kiosques intelligents, robotique industrielle, standards téléphoniques "appuyez sur la touche étoile pour parler à un conseiller" : inexorablement, les machines tendent à remplacer les humains. Marxistes comme libéraux se réjouissent de ces progrès de l'aliénation, bercés du mythe d'une société "post-capitaliste" libérée du travail. Un monde où nous serons tous des artistes vivant d'un revenu garanti, batifolant nus dans les herbes folles, assistés de robots de compagnie nous donnant la becquée à heures fixes.
Ecrit depuis le nord de la France, symbole d'un point de bascule historique, ce texte s'attaque au vieux monde industriel comme au nouveau monde technologique

Précaire ! Nouvelles édifiantes

Livre de Mustapha Belhocine, édité par Agone, publié en 2017.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Emploi précaire, Précarité, Exclusion sociale, Jeune, Chômage, Jeune travailleur, Souffrance, Récit de vie

Quelques scènes d'une vie de précaire consignées par un apprenti sociologue retournant la domination et l'exploitation par l'écriture. « Devant moi, un hall gigantesque, divisé en cages grillagées sur toute la hauteur. On ne peut pas passer d’une cage à l’autre, chaque porte est surveillée par un agent de sécurité et seuls les contremaîtres peuvent ouvrir. Je suis devant un tapis roulant. Une boîte tombe du ciel, un carton arrive et je dois mettre la boîte dans le carton. Au bout de cinq minutes, je suis déjà épuisé, comment je vais tenir jusqu’à 21 heures ? Comment je vais tenir tout court ? Comment peut-on tenir plusieurs mois ? À 19 heures les machines s’arrêtent. Je ne sentais plus mes jambes ni mes bras. Escortés par les chefs d’équipe, nous marchons d’un pas lent, en file indienne. On nous ouvre puis nous regroupe à cinquante dans une petite salle crasseuse. Il n’y a pas assez de chaises, de toute façon je n’aurais pas eu la force de m’asseoir. ― Écoutez, je sais que vous avez beaucoup travaillé, ça fait à peine cinq minutes que vous êtes en pause, mais on vient de recevoir de la marchandise. Alors on y retourne, vous récupérerez une heure ce soir, mais pour ça, faut emballer et faire ça bien ! J’interpelle un mec à côté de moi : “Putain, c’est pas possible, ils n’ont pas le droit ! C’est interdit, ils ne font pas ça tous les jours...” ― Si ! Tous les jours, c’est comme ça. » Mustapha Belhocine est ce qu'on appelle aujourd'hui un « précaire » : condamné aux contrats courts, il enchaîne des missions d'homme de ménage au pays de Mickey, de manutentionnaire dans un célèbre magasin de meubles ou de « gestionnaire de flux » chez Pôle Emploi – ce dernier poste consistant à renvoyer chez eux les impudents chômeurs venus faire leurs réclamations en direct plutôt que sur Internet._ _Armé des mots de Bourdieu, d'un bagout sans faille et de réflexes réfractaires aux ordres illégitimes, il opère de lucides coups de sonde dans les bas-fonds de l'exploitation moderne. Contrairement à Florence Aubenas ou à Günter Wallraff, journalistes s'étant glissés dans la peau de précaires, Belhocine est un précaire par nécessité économique, qui écrit ce qu'il vit pour consigner les cadences, les vexations et la pénibilité, mais aussi faire éclater le ridicule, jusque dans sa langue, d'une organisation sociale exigeant de ses « castmembers opérationnels et motivés » d'avoir le "sens du jeu".

Le précariat : les dangers d'une nouvelle classe

Livre de Guy Standing, édité par Ed. de l'Opportun, publié en 2017.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Classe sociale, Mondialisation, Travail, Aliénation, Flexibilité de l'emploi, Chômage, Travail des femmes, Jeune en difficulté, Retraite, Personne handicapée, Détenu, Immigré, Emploi, Politique économique, Démocratie, Action collective, Politique des revenus, Vie politique, Economie souterraine, Marchandisation, Révolte, Revenu universel

"En France, comme ailleurs, le précariat se développe. Quotidiennement soumis à l'insécurité économique, aux incertitudes existentielles, à l'endettement et aux humiliations, les membres du précariat sont plus des "résidents précaires" que de véritables citoyens, qui découvrent au-delà de la colère leur aptitude à résister et à agir. Aux Etats-Unis, en Grèce, en Italie, en Espagne, au Danemark, en Angleterre, en Pologne..., le précariat transforme les vieux partis et provoque un réengagement politique.
Mais l'énergie et la révolte de cette nouvelle classe représentent également une aubaine pour les populistes. Aucun pays n'est à l'abri. L'explosion de l'austérité dans le monde industrialisé a largement facilité le développement du précariat. Le revenu universel est une piste évidente qui semble être devenue soudain pertinente en France. Bien plus qu'un néologisme, le précariat est une réalité mondiale qui force nos sociétés à changer pour éviter l'explosion."

La précarité

Livre de Patrick Cingolani, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Pauvreté, Concept, Emploi précaire, Approche historique, Travail à temps partiel, Chômage, Travail temporaire, Formation professionnelle, Famille monoparentale, Famille nombreuse, Travail, Rupture

"Emploi précaire, travail précaire, les précaires : le terme " précarité " est utilisé pour décrire des phénomènes sociaux divers dans nos sociétés contemporaines. Temps partiels, CDD, travail intérimaire, chômage mais aussi accidents de la vie personnelle, les discontinuités subies ou voulues fragilisent les parcours, les rendent précaires, font parfois basculer dans la pauvreté. Au-delà de l'analyse des sens de ce mot et des réalités qu'il recouvre, cet ouvrage montre que, s'il est nécessaire d'encadrer les flexibilités demandées par le patronat, de pallier la disparition des formes traditionnelles de solidarité, il est aussi urgent de faire droit aux discontinuités voulues par certains travailleurs qui tentent d'établir une nouvelle relation à l'activité professionnelle."

La précarité

Violences dans la République : l'urgence d'une réconciliation

Livre de Charles Rojzman, édité par la Découverte, publié en 2015.

Mots clés : Violence, Lien social, Conflit, Besoin, Groupe, Institution, Socialisation, Sociabilité, Rencontre, Partenariat, Peur, Émotion, Souffrance psychique, Thérapie, Société, Banlieue, Ghetto, Crise, Chômage, Travail, Autorité, AUTORITE PARENTAL, Responsabilité, Exclusion sociale, Changement, Conscience collective, Démocratie

Dans cette nouvelle édition, actualisée et enrichie, de son ouvrage initialement intitulé Sortir de la violence par le conflit, paru en 2008, Charles Rojzman propose de prolonger la réflexion sur la thérapie sociale qu'il mène depuis de nombreuses années en France et à l'étranger, dans les banlieues et dans les milieux les plus divers, consistant à réhabiliter le conflit comme moyen de transformer la violence. Car, pour sortir de la violence, il ne s'agit pas d'éviter le conflit, mais au contraire de lui donner un cadre d'expression pour qu'il ne dégénère pas en haine. À partir de nombreuses expériences de terrain, l'auteur nous montre comment, en suscitant la rencontre, dans un cadre précis de thérapie sociale, entre des personnes, des groupes ou des institutions qui se haïssent, se méprisent ou s'ignorent, il est possible de sortir du sentiment d'impuissance, de restaurer les liens et de contribuer à l'émergence d'une démocratie forte. Les outils proposés visent à former des individus démocrates, capables de résister aux endoctrinements et aux psychoses collectives, et à modifier les fonctionnements institutionnels afin de favoriser l'exercice de la raison critique, de la responsabilité et de la sociabilité. Pour éviter le pire.

Les risques du travail : pour ne pas perdre sa vie à la gagner

Livre de Annie Thebaud Mony, Philippe Davezies, Laurent Vogel, et al., édité par la Découverte, publié en 2015.

Mots clés : Risque professionnel, Sociologie, Travail, Santé, Interaction, Mondialisation, Conditions de travail, Organisation, Inégalité, Chômage, Identité sociale, Activité de service, Émotion, Souffrance psychique, Stress, Prévention, Management

Depuis les années 1990, les conditions de travail se sont peu à peu imposées dans le débat social. Néanmoins, la situation reste critique. Les risques traditionnels n'ont pas disparu, certaines « améliorations » n'ont fait que déplacer et dissimuler les problèmes, telle l'externalisation des risques grâce à la sous-traitance. Dans le même temps, les transformations du travail et des modalités de gestion de la main-d’œuvre ont fragilisé les collectifs et accru l'isolement des salariés, conduisant à une montée visible de la souffrance psychique. Face à ces évolutions, il est plus que jamais nécessaire que tous les acteurs concernés, en particulier les salariés eux-mêmes et leurs représentants, s'approprient les connaissances indispensables pour améliorer la protection de la santé sur les lieux du travail...

L'essentiel pour comprendre la sociologie

Livre de Dominique Glaymann, édité par Ellipses, publié en 2012.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Concept, Individu, Groupe, Société, Inégalité, Droit, Classe sociale, Exclusion sociale, Culture, Norme sociale, Déviance, Socialisation, Identité, Changement social, État, Démocratie, Citoyenneté, Vote, Vie politique, Famille, Évolution, Travail, Emploi, Identité professionnelle, Identité sociale, Chômage, Emploi précaire, Éducation, Rôle, Statut

L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université

Le travail au noir : pourquoi on y entre, comment on en sort ?

Livre de Jérôme Heim, Patrick Ischer, François Hainard, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Travail, Illégalité, Clandestinité, Motivation, Enquête, Entretien, Récit de vie, Typologie, Catégorie socioprofessionnelle, Scolarité, Niveau de qualification, Parcours professionnel, Précarité, Chômage, Prestation sociale, Divorce, Séparation, Santé, Fiscalité, Organisation, Rémunération, Sociabilité, Compétence professionnelle, Identité professionnelle, Responsabilité, SUISSE

Cet ouvrage enquête sur les raisons qui incitent salariés, petits indépendants ou personnes bénéficiant d'aides sociales à travailler au noir. Il en rapporte les problèmes, les dangers et les avantages, ainsi que les contextes, les logiques, la place de l'honneur et de la dignité, les histoires personnelles qui prévalent pour y entrer et les innombrables difficultés pour en sortir.

Les mobilisations sociales à l'heure du précariat

Livre de Didier Chabanet, Pascale Dufour, Frédéric Royall, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Action collective, Pauvreté, Rue, SDF, Emploi précaire, Syndicalisme, Précarité, Résistance, Conflit, Travail, Mouvement social, Grève, Chômage, Chômeur, Militantisme, Implication personnelle, Exclusion sociale, Réseau, Solidarité, ONG, RMI, Identité sociale, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Motivation, France, Québec, HaÏti, Mexique

Un des défis majeurs auquel sont confrontées les sociétés post-industrielles en ce début de XXIe siècle est la montée du précariat et ses conséquences sur les formes contemporaines de mobilisation. Les auteurs revisitent et bousculent les approches canoniques de l'analyse des mouvements sociaux en montrant comment des groupes à faibles ressources cherchent à agir collectivement en dépit de leur exclusion sociale et politique. Les jeux d'alliances qui se nouent avec d'autres organisations, en premier lieu les syndicats et certaines ONG, sont également interrogés, brossant au final un tableau très fin et nuancé de leurs possibilités d'action. La fécondité des contributions proposées tient notamment au décloisonnement qui est opéré, entre disciplines de sciences sociales d'abord, mais aussi et surtout entre aires géographiques, puisque l'analyse porte sur des situations françaises, québécoises, haïtienne et mexicaine.Didier Chabanet est chercheur à l'Ecole normale supérieure de Lyon et Marie-Curie Fellow à l'Institut universitaire européen de Florence.Pascale Dufour est professeure au département de science politique de l'Université de Montréal et directrice du Centre de recherche sur les politiques et le développement social.Frédéric Royall est senior lecturer et membre du Centre d'études européennes à l'Université de Limerick (Irlande).

Les décennies aveugles : emploi et croissance (1970-2010)

Livre de Philippe Askenazy, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Économie, Industrie, Productivité, Politique, Chef d'État, Vie politique, Jeune, Emploi, Travail, Durée du travail, Libéralisme, RMI, Politique de l'emploi, Création d'emploi, Capitalisme, Crise, Retraite, Réforme, Chômage

Il y aura bientôt quarante ans, la France faisait connaissance avec le chômage de masse et un régime de croissance erratique. Elle n’en est plus sortie depuis. La faute aux Français et à leurs institutions, explique une doxa d’experts catégorique : les premiers seraient incurablement hostiles au changement, et les secondes inadaptées à la mondialisation. La réalité est très différente.
C’est ce que révèle l’histoire comparée des politiques conduites dans ce pays et dans d’autres depuis quatre décennies : le marasme hexagonal est d’abord la conséquence d’erreurs d’analyse et d’aveuglements politiques. Ceux-ci ont empêché l’économie française de prendre pleinement le train de la nouvelle révolution industrielle qui se déployait à travers le monde et transformait le capitalisme. Si l’on veut sortir de cette ornière, rien ne sert d’imiter des modèles dont les leçons prétendues reconduisent en général aux mêmes erreurs. Il faut au contraire changer de paradigme et s’interroger sur les besoins du futur. C’est ce que propose Philippe Askenazy pour la décennie qui s’ouvre.
Philippe Askenazy est directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École d’économie de Paris et chroniqueur au journal Le Monde. Il a publié plusieurs ouvrages, dont Les Désordres du travail (La République des Idées/Seuil, 2004) qui a reçu le Prix des lecteurs du livre d’économie.