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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les organisations face aux dysfonctionnements : savoir les prévenir, les analyser et les gérer

Livre de Dominique Garnier, édité par Chronique sociale, publié en 2023.

Mots clés : Travail social : Établissements, Organisation, Analyse institutionnelle, Conflit, Groupe, Direction, Management, Réunion, Réel, Symbolique, Imaginaire, Indicateur, Turn-over

A certains moments de la vie des établissements, certaines réalités du quotidien sont très difficiles à vivre, tant pour les professionnels que pour les usagers. C'est pourquoi, les dirigeants et les personnels des établissements, face à des dysfonctionnements et des souffrances, doivent pouvoir utiliser des approches pertinentes, afin de les analyser et les résoudre le plus rapidement possible. Ce livre propose une méthodologie, des repères et des moyens, pour prévenir, analyser et gérer les dysfonctionnements des organisations.
En effet, les études et théories sur les organisations et le management peuvent être très utiles. Mais il s'avère que, dans certaines situations, si la dimension psycho-affective n'est pas prise en compte, elles ne donnent pas les moyens suffisants d'analyser, et a fortiori de remédier aux graves dysfonctionnements qui en dépendent. Et pour cause, la seule approche rationnelle ne permet d'analyser et de résoudre que ce qui est de l'ordre du rationnel, même si des causes psychologiques y sont parfois évoquées.
Les mentionner est insuffisant, puisqu'il faut aussi les étudier avec l'éclairage de la psychosociologie, la psychologie clinique et la psychanalyse, pour faciliter la recherche de solutions adaptées. Connaître la dimension psycho-affective à l'oeuvre dans une organisation, ne peut que favoriser une prise de distance, au bénéfice de la qualité des analyses effectuées ; voire un mieux-être pour les protagonistes des situations concernées, à la fois avec une prise de recul et l'utilisation des moyens préconisés pour donner du sens.

Bouc émissaire : le concept en contextes

Livre de Rémi Casanova, Françoise Marie Nogues, Pierre Delion, édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2018.

Mots clés : Bouc émissaire, Victime, Concept, Violence institutionnelle, Approche historique, Stigmatisation, Média, Harcèlement moral, Institution, Analyse institutionnelle, Protection de l'enfance, Incasable, MECS, Analyse de la pratique, REAAP, Stéréotype, Linguistique, Racisme, Travail, Élève

C'est un véritable origami que les auteurs déplient à travers des époques, des personnages, des disciplines divers. Que retenons-nous ? Que le bouc émissaire est un processus inévitable, intemporel et universel. Alors quel intérêt à le décrypter si on n'y peut rien ? C'est le pari assumé par Rémi Casanova et Françoise-Marie Noguès : agir sur le bouc émissaire, quitte à plonger au coeur des tabous si l'intensité de la crise l'exige, au-delà des contextes et des déterminismes.
Facteur de division et de réconciliation, de déclencheur et de régulation des conflits : le processus du bouc émissaire est la clé indispensable au fonctionnement de chaque groupe, de toute institution. Stigmatisé, désigné, accusé, innocent(é), tête-de-turc, victime d'un pervers narcissique, souffre-douleur, sacrifié, totemisé, instrumentalisé, harcelé, isolé, culpabilisé : il est avant tout l'un de nous, assigné à porter, à transformer, depuis la nuit des temps, les fautes de l'ensemble du groupe.
Pierre Delion le suggère dans la préface, ce livre s'adresse à tous ceux qui se soucient de "l'être avec l'autre ; à un moment où l'hypertrophie des egos atteint des sommets inégalés ".

La novlangue managériale : emprise et résistance

Livre de Agnès Vandevelde Rougale, Gilles Herreos, édité par Erès, publié en 2017.

Mots clés : Risque professionnel, Sociologie, Anthropologie, Théorie, Management, Organisation, Relation professionnelle, Conditions de travail, Souffrance psychique, Langage, Discours, Idéologie, Parole, Déni, Émotion, Violence, Psychologie du travail, Analyse institutionnelle, Linguistique, Symbolique, Pouvoir, Résistance, Confiance, Psychologie sociale

Comment dire le mal-être au travail ? Que faire des émotions ressenties au travail, celles qu’on ne peut pas exprimer parce qu’on se révèlerait « trop sensible », ou pas suffisamment « performant » ni « professionnel » ? Comment dire la peur, celle qui est jugée « irrationnelle » ? Considérés comme des « ressources humaines », les travailleurs n’arrivent plus à donner du sens à ce qu’ils vivent.
Nourri d’une recherche socio-anthropologique, cet ouvrage présente une analyse du langage utilisé dans le management en articulant les registres de la pensée, de l’éprouvé et de l’action. Avec des illustrations saisissantes et des références théoriques diversifiées, l’auteur analyse les dévastations qu’occasionne le management moderne en toute tranquillité, en toute impunité :celui-ci ne provoque pas seulement du mal-être au travail. Par l’utilisation de sa novlangue, il participe aussi et surtout au corsetage des imaginaires, au façonnage des univers symboliques, au formatage des émotions, à l’écrasement des intelligences individuelles et collectives.
Agnès Vandevelde-Rougale ne se contente pas de démonter le processus d’intériorisation du discours dominant, elle souligne le potentiel de résistance de l’individu et les voies qui s’offrent à lui pour se dégager de ces entraves langagières et faire face à la violence plus ou moins ordinaire à l’œuvre dans les organisations.
Diplômée de l’École supérieure des sciences commerciales d’Angers et docteure en anthropologie et sociologie, Agnès Vandevelde-Rougale est socio-anthropologue, chercheure associée au Laboratoire de changement social et politique (université Paris Diderot-Paris 7), membre du Comité de rédaction de la revue ¿Interrogations?, membre du Conseil d’orientation du Réseau international de sociologie clinique, membre du Bureau du réseau thématique « sociologie clinique » de l’Association française de sociologie.

Jean Oury... Celui qui faisait sourire les schizophrènes

Livre de Serge Didelet, édité par Champ social, publié en 2017.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychothérapie institutionnelle, Psychiatrie, Histoire sociale, Folie, Institution, Établissement social et médicosocial, Analyse institutionnelle, Symbolique, Oury (Jean), La borde

Récit éclairé sur l'histoire d'un homme, Jean Oury et d'une pratique d'accompagnement de personnes en difficulté psychique, située entre attention individuelle et pratique du collectif.
Le collectif est soignant, la moindre des choses, un sourire, est au cœur du soin. L’ouvrage est un hommage à cette pratique de soin en la situant sur le plan historique,
clinique et culturel. Face à la folie, dont nous ne savons pas grand-chose, la psychothérapie institutionnelle prône la créativité, l’analyse institutionnelle (c’est-à-dire l’analyse de l’aliénation), la libre circulation, le collectif, l’écoute, la relation qui soigne, la veillance, la disponibilité, la non intrusion, et l’entraide ; plutôt que la rééducation psychosociale d’orientation comportementaliste, de plus en plus présentée comme le seul modèle possible des bonnes
pratiques, en psychiatrie. La psychothérapie institutionnelle est une forme de la psychiatrie, une alter-psychiatrie.
Auteur : Serge Didelet a été éducateur auprès de jeunes, puis formateur. Titulaire d’un d’un master de recherche en sciences sociales (le D.H.E.P.S, analyse des pratiques professionnelles par la recherche-action), psychanalyste, il anime actuellement des groupes de parole et de supervision dans le champ social et médico-social.

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Supervision et analyse des pratiques professionnelles dans le champ des institutions sociales et éducatives

Livre de Anne Ancia, Gérald Boutin, Sandra Bruno, Dominique Fablet, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Supervision, Pratique professionnelle, Travail social, Analyse de la pratique, Établissement social et médicosocial, Analyse institutionnelle, Théorie, Pratique éducative, Formation, Éducateur spécialisé, Éducateur de jeunes enfants, Auxiliaire de puériculture

Georges Lapassade : vie, oeuvres, concepts

Livre de Charlotte Hess, Rémi Hess, édité par Ellipses, publié en 2010.

Mots clés : Biographie, Concept, Analyse institutionnelle, Groupe, Institution

Georges Lapassade (1924-2008), de formation philosophique, découvre la psychologie des petits groupes, et s’interroge, dès 1958, sur la place du psychosociologue dans la cité. Sa thèse, en 1963, pose les jalons d’une éducation tout au long de la vie.
Groupe, organisation, institution, synthèse et critique du mouvement des groupes et de la sociologie des organisations, publié en 1965, débouche sur l’invention de l’analyse institutionnelle. Dépassant la pédagogie institutionnelle, il structure le mouvement de l’autogestion pédagogique, et pratique le happening et la socianalyse.
Professeur à Vincennes après 1968, il y fonde l’École de Vincennes, où il produit une ethnographie de l’éducation, tout en poursuivant ses recherches sur les états modifiés de conscience.