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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Face à la domination : dévoiler - résister - s'émanciper

Livre de John Cultiaux, Pascal Fugier, édité par L'Harmattan, publié en 2017.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Empowerment, Résistance, Sociologie, Émancipation, Approche clinique, Langage, Symbolique, Subjectivité, Autonomie, Participation, Management, Entreprise, Salarié, Cadre, Service public, Travail social, Violence, École maternelle, Victime, Sévice corporel, Résilience, Domination, Psychologisation, Paradoxe

La domination est un thème central de la sociologie qui en questionne ses finalités, entre dévoilement, dénonciation et émancipation. Cet ouvrage s'attache à explorer, à partir de travaux issus du terrain, la posture singulière adoptée de l'approche clinique. L'enjeu est ici de comprendre ce qui peut empêcher l'autonomie, l'investissement ou l'expression du sujet. Chacun dispose en soi de ressources pour lutter contre la domination et se réapproprier sa propre puissance d'agir.
John Cultiaux est chercheur au Centre de Recherches Interdisciplinaires "Démocratie, Institutions et Subjectivité" et directeur scientifique d'ORCHIS (ORganisations, CHangements et Innovations Sociales). Pascal Fugier est maître de conférences en sciences de l'éducation (Université Cergy-Pontoise) et membre du laboratoire Ecole, Mutations, Apprentissages (EMA). Tous deux sont membres de l'Association Française de Sociologie (AFS) et membres fondateurs du Réseau International de Sociologie Clinique (RISC).

Le management désincarné : enquête sur les nouveaux cadres du travail

Livre de Marie Anne Dujarier, édité par la Découverte, publié en 2015.

Mots clés : Management, Cadre, Enquête, Sociologie, Statut professionnel, Démarche qualité, Bureaucratie, Relation professionnelle, Distance, Absence, Résistance, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Fonction publique, Rentabilité, Communication, Participation, Sanction, Mobilité professionnelle, Conditions de travail, Précarité

Des salariés ont pris une importance inédite dans l'encadrement du travail aujourd'hui. Marie-Anne Dujarier les appelle les « planneurs », car ils sont mandatés pour améliorer la performance des entreprises et des services publics au moyen de plans abstraits, élaborés bien loin de ceux et de ce qu'ils encadrent. Spécialisés en méthodes, ressources humaines, contrôle de gestion, stratégie, systèmes d'information, marketing, finances, conduite du changement, ils diffusent et adaptent des dispositifs standardisés qui ordonnent aux autres travailleurs ce qu'ils doivent faire, comment et pourquoi. Management par objectifs, benchmarking, évaluation, lean management, systèmes informatiques, etc. cadrent ainsi l'activité quotidienne des travailleurs. Ces dispositifs instaurent un management désincarné que les salariés opérationnels jugent maladroit, voire « inhumain ». D'après leur expérience, il nuit autant à leur santé qu'à la qualité des produits et à la performance économique. Étonnamment, les planneurs et les dirigeants constatent eux aussi que cet encadrement joint trop souvent l'inutile au désagréable. Comment comprendre alors son succès ?

La violence ordinaire dans les organisations : plaidoyer pour des organisations réflexives

Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle

La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.

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