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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Enfants des bidonvilles : une autre histoire des inégalités urbaines

Livre de Margot Delon, édité par la Dispute, publié en 2024.

Mots clés : Territoire-Logement, Bidonville, Banlieue, Approche historique, Inégalité, Cité de transit, Précarité, Reproduction sociale, Résilience, Immigré, Récit de vie, Ethnographie, Racisme, Réussite sociale, Mémoire collective, Histoire familiale, École, Genre, Nanterre, Champigny sur Marne

Des violences policières au mal-logement, les banlieues populaires semblent frappées d’une malédiction que rien ne peut enrayer. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment, au fond, se reproduisent les inégalités sociales et urbaines ?
Enquête dans le passé oublié de nombreuses villes françaises, ce livre raconte l’histoire des enfants des bidonvilles de l’après-guerre, qui comptaient en 1966 près de 75 000 habitant·es. À Nanterre, à Champigny-sur-Marne et ailleurs, Algérien·nes, Marocain·es, Tunisien·nes et Portugais·es, ces enfants ont grandi dans des baraques puis dans des cités de transit marquées par la précarité et l’exclusion. Aujourd’hui adultes, ils témoignent de ce qu’ont été leurs vies avant et après la destruction des bidonvilles. Loin des préjugés, leurs trajectoires montrent que l’inéluctable ne l’est pas toujours et que si les effets structurels du racisme ou de la pauvreté sont écrasants, les mobilisations des familles et auprès des familles permettent parfois d’enrayer la reproduction des inégalités.
Réunissant des récits inédits, des archives et des observations ethnographiques, Enfants des bidonvilles s’adresse à un public curieux des sciences sociales et de cette histoire, aux multiples ramifications contemporaines.

Filles et garçons des cités aujourd'hui

Livre de Carine Guérandel, Eric Marlière, Fabien Truong, Carine Guérandel, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2017.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Banlieue, Stigmatisation, Déviance, Délinquance juvénile, Adolescent, ADOLESCENTE, Jeune en difficulté, Sociabilité, Enquête, Territoire, Genre, Ethnie, Relation femme-homme, Radicalisation, Sport, Bande, Stéréotype, Travail de terrain

Dans les discours politiques et médiatiques, la jeunesse des « cités » cristallise clichés et stéréotypes en tout genre. A rebours de ces constructions homogénéisantes, ce livre fait le pari de restituer la complexité de la réalité quotidienne de ces filles et de ces garçons en mettant la focale sur leur sociabilité. Il s'agit aussi de mesurer les effets bien réels de la catégorie stigmatisée « jeunes des cités » qui travaille de manière spécifique les institutions (scolaires, juridiques, sportives, etc.), et ce faisant les expériences juvéniles. Et c’est bien par des enquêtes de terrain qui mettent au cœur de l’analyse l’articulation du genre, de la question sociale et de la question raciale que devient possible une telle entreprise. Ainsi se dessine une relecture des processus qui marquent la nature à la fois spécifique mais également plurielle de cette jeunesse dite « des cités ».

Travail social : les raisons d'agir

Livre de Laurent Ott, édité par Erès, publié en 2013.

Mots clés : Pratique professionnelle, Travail social, DSL, Travail social de communauté, Banlieue, ZUP, Action sociale, Lien social, Créativité, Technique d'expression, Rue, Jardinage, Socialisation, Famille en difficulté, Crèche, Partenariat, Association Intermèdes Robinson, Longjumeau

Ce qui manque aujourd’hui dans le travail social, ce ne sont pas les idées, c’est l’énergie, l’envie et la question du sens. Où trouver les forces pour réenchanter le social, pour récréer ici et maintenant l’aventure du social ? Comment continuer à travailler avec les enfants, les familles en grande difficulté, alors que nous-mêmes, acteurs sociaux, sommes condamnés à la précarité de nos moyens ? Comment favoriser l’autonomie des individus et des groupes alors que nous-mêmes, dans nos institutions, nous sommes de plus en plus souvent condamnés à la dépendance et à l’hétéronomie ? Face à de tels enjeux, Laurent Ott illustre les 1001 facettes d’une résistance nécessaire pour inventer ensemble les pratiques sociales et éducatives d’aujourd’hui et de demain. Il puise au cœur de l’action de l’association Intermèdes Robinson les raisons d’agir, de sortir de la routine, d’aller vers l’autre, d’abolir les distances, d’interroger les frontières, de nous confronter à une réalité complexe, sociale, économique, relationnelle et politique. Ce recueil poétique et pourtant éminemment concret constitue un manifeste politique ambitieux : ces textes courts, accessibles à tous invitent à une réappropriation de la vie commune. Leur ancrage local dans l'action et dans la culture, loin de relativiser le propos, de le limiter à de simples événements, ouvre au contraire sur des thèmes de réflexion universels. Telle est en effet le sens du travail local au cœur du « milieu » : trouver ici et maintenant ce qui nous permet de comprendre une condition qui nous dépasse et qui nous est commune.

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