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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'essentiel du droit des politiques sociales

Livre de Emmanuel Aubin Kanezuka, édité par Gualino, publié en 2023.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Droit constitutionnel, Union européenne, État, Décentralisation, Chômage, Personne âgée, Handicap, Personne handicapée, Protection de l'enfance, ASE, Exclusion sociale, Pauvreté, RSA, Logement, Accès aux soins

En 10 chapitres, l'essentiel du droit applicable aux politiques sociales, incluant les normes et les conventions applicables en 2023 Le droit des politiques sociales est au coeur de l'actualité depuis l'apparition de nouvelles pauvretés créant des exclusions, une insécurité sociale, des difficultés pour les départements de gérer les prestations de solidarité nationale et une tendance de l'Etat social à être actif comme le montre la nouvelle stratégie "France Solidaire" présentée début 2023.
Cette évolution intègrera notamment la réforme de la "solidarité à la source" . Le pilier de cette stratégie est de poursuivre la lutte contre les inégalités de destin, lutter dès le plus jeune âge contre la reproduction sociale des inégalités en investissant dans l'éducation, la prévention, mais aussi la petite enfance. L'ouvrage présentera également le plan de soutien de l'Etat aux collectivités en difficultés (pour Marseille, une contribution de 700 000 € par exemple).
Cet ouvrage présente, en dix chapitres, l'essentiel du droit applicable aux politiques sociales en mettant en avant les normes et les conventions applicables les plus récentes, ainsi que les réformes. Cette 14e édition fait le point complet de façon rigoureuse et pratique sur les évolutions intervenues ces derniers mois. Points forts - Intègre les axes de la prochaine stratégie pauvreté 2023-2027 et de la lutte contre l'exclusion - 10 chapitres qui permettent de réviser et de faire le point sur cette matière mouvante - L'essentiel du droit applicable aux politiques sociales en mettant en avant les normes et les conventions applicables.

Handicap et relations aux pairs : la solitude n'est pas une fatalité

Livre de Clémence Dayan, Régine Scelles, Pierre Ancet, Albert Ciccone, et al., édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Maladie invalidante, Adolescent, Adulte, Lien social, Socialisation, Interaction, Isolement, Image de soi, Exclusion sociale, Égalité, Psychologie du développement, Fœtus, Enfant handicapé, CAMSP, Fratrie, Relation familiale, Subjectivité, Intégration scolaire, Polyhandicap, Autisme, Amour, Inclusion

Les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap ou ayant une maladie grave souffrent souvent de solitude. Ils ont peu d'amis, de rares relations amoureuses souvent peu satisfaisantes, tandis que les relations fraternelles peuvent être ou devenir problématiques dans le temps.
Or, même entravés dans nos mouvements, notre cognition ou nos compétences d'expression, nous avons besoin de créer des liens réciproques, symétriques et électifs avec des « pairs » qui nous permettent de prendre de la distance par rapport à la famille et de vivre de manière heureuse des situations d'inclusion et une vie citoyenne.
Des sociologues, philosophes, anthropologues et psychologues évoquent à partir d'une réflexion théorico-clinique, d'expériences personnelles, de recherches et de pratiques cliniques, ce qui favorise ou peut faire obstacle, pour le sujet en situation de handicap, à la création et à l'évolution positive de relations symétriques, avec des personnes choisies, en situation de handicap ou non. Ils montrent que la solitude n'est pas une fatalité pour peu que, dès l'enfance, les conditions soient réunies pour favoriser ces liens, et qu'une réflexion sociétale permette de penser autrement la place et les fonctions de ces personnes dans la société.

La haine de soi et de l'autre : psychanalyse de la stigmatisation

Livre de Alberto Eiguer, édité par Dunod, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Haine, Concept, Psychanalyse, Psychosociologie, Philosophie, Subjectivité, Image de soi, Identité, Représentation sociale, Comportement social, Relation, Groupe, Exclusion sociale, Automutilation, Intergénérationnel, Norme, Famille, Maltraitance, Violence conjugale, Abus sexuel, Service social, Prise en charge

Hier comme aujourd'hui les humains manifestent du mépris de l'autre, inconnu ou différent. Ils peuvent le dévaluer, discriminer, négliger, haïr. Le sujet haï peut s'identifier à celui qui le rejette en attaquant son moi. Alors, son amour pour soi, sa croyance en soi et son narcissisme déclinent. Mais pourquoi le regard d'autrui devient-il aussi vital au point que l'identité de la personne en est tributaire ? Et pourquoi le sujet ne réussit-il pas à développer un regard intérieur autonome ? Les liens premiers seraient-ils à l'ordre du jour, et la haine de soi, l'écueil majeur ? Alberto Eiguer met en lumière les ressorts de la haine de soi et de l'autre, ses conséquences psychiques et psychosociales, autour de 4 axes : - Haine par l'autre : l'identité de celui qui opère la haine peut beaucoup nous affecter, par son degré d'amitié ou sa place d'autorité, tutélaire.
La haine est sans nuances, sans appel. - Haine de l'autre : elle est moins personnalisée que la haine par l'autre ; c'est la haine qui fait mal, pas autant l'acteur. - Haine par soi : il s'agit là d'une prise en compte intime d'être dans l'erreur, d'avoir commis une offense, d'avoir une prédisposition mauvaise et, de ce fait, d'être " nocif " envers le monde ou soi-même. - Haine de (pour) soi : elle est alimentée par la haine d'autrui.
Le sujet ne parvenant pas à exprimer son hostilité envers l'autre, il la détournerait sur soi. Ce live décortique les méandres complexes de la haine de l'autre et de soi, et propose une analyse éclairée et accessible à la fois avec un abondant matériel clinique. Les cliniciens y trouveront des éléments pour affûter leur diagnostic et leur prise en charge pour faire évoluer le regard du stigmatisé sur lui-même : du sentiment de honte à la pudeur ; de la culpabilité à la responsabilité ; du narcissisme blessé au narcissisme trophique ; du souhait de vengeance à la revanche.

Vieillir dans une société connectée : quels enjeux pour le vivre ensemble ?

Livre de Philippe Pitaud, Eric Sanchez, Augustin Giovannoni, Rémi Deschamps, et al., édité par Erès, publié en 2021.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Technologie numérique, Lien social, Exclusion sociale, Vulnérabilité, Image de soi, Recherche-action, Statistiques, Typologie, Personne âgée, Milieu urbain, Dépendance, Exclusion numérique, Inclusion

Les technologies numériques ont investi nos espaces quotidiens et bien évidemment celui des personnes âgées, des retraités : déclarations numériques à effectuer, utilisation d'un ordinateur, d'un téléphone portable, utilisation d'un parcmètre numérique au mode d'emploi complexe et ésotérique, disparition des guichets de banque remplacés par des machines, etc. Nous sommes à un tournant de cette révolution et nous devons prendre garde à ne laisser personne sur le bord de la route.
En effet, Covid et numérisation aveugle aidant, les temps sont durs pour les échanges sociaux sous toutes leurs formes. Le confinement, les mesures de distanciation, la vie en groupe limitée au petit nombre, la persistance d'un virus plus tenace qu'on l'estimait au début de la pandémie rendent aujourd'hui la vie sociale difficile sinon angoissante et nous appellent à réduire nos interactions avec les autres.
Le monde de la gérontologie dans ses pratiques n'échappe pas, bien évidemment, à ce tsunami. Les rassemblements conviviaux ou voulus comme tels, entre amis, en famille, entre collègues, etc., sont désormais réduits à leur plus simple expression. Pourtant, dans ce paysage iconoclaste et réduit aux seules limites de nos intérieurs intimes, l'intérêt pour les rencontres, les échanges sociaux s'est trouvé décuplé, comme une revanche sur l'impossible et surtout inattendue privation d'espaces de liberté.
C'est principalement cette altération des existences humaines des plus fragiles qui se trouve au coeur des préoccupations des auteurs de ce livre.

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Dire non à l'exclusion : Joseph Wresinski et les racines révolutionnaires d'un combat - Un peuple les yeux ouverts

Livre de Philippe Osmalin, Michel Grenot, édité par Quart Monde éditions / Chronique sociale, publié en 2019.

Mots clés : Exclusion sociale, Théâtre, Pauvreté, Précarité, Politique sociale, Approche historique, Participation, Empowerment, Compétence sociale, Pédagogie, Révolution française (La)

Ce livre répond à ceux qui s'interrogent : pourquoi des femmes et des hommes sont-ils encore exclus, laissés sans voix, pour cause de grande pauvreté ?
La pièce de théâtre "Un peuple les yeux ouverts" (2017), accompagnée de documents d'époque, de textes explicatifs et de photographies, guide le lecteur en plusieurs temps.
Au cœur de la Révolution française, la question de l'exclusion de leurs droits politiques pour les plus pauvres, pourtant inscrits dans la récente Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, est en débat, suscite l'indignation. Chemin faisant, le lecteur va croiser des infortunés, des députés, suivre les traces de Louis- Pierre Dufourny, l'auteur des Cahiers du quatrième ordre, celles de Victor Hugo cinquante ans plus tard... En résonance, depuis soixante ans Joseph Wresinski et, dans son sillage, le Mouvement ATD Quart Monde, s'efforcent de faire entendre la voix des plus pauvres. Le lecteur découvrira Joseph Wresinski enfant dans les années 1930, confronté à la misère et révolté ; des habitants de bidonvilles en Mai 68 ; des enfants d'une bibliothèque de rue ; des acteurs du combat d'aujourd'hui...

L'éducation inclusive

Livre de Jacques Joguet, édité par Tom Pousse, publié en 2019.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Éducation, Adaptation, Inégalité, Exclusion sociale, Élève, Statut social, Reconnaissance, Apprentissage, Technologie numérique, Réussite éducative (programme)

L'école est très souvent critiques pour ses incapacités, ses manques, ses lourdeurs, pourtant je témoigne avec conviction que cette réalité, partielle de surcroît, n'est pas inéluctable. Cet ouvrage rappelle les exigences qui favorisent pour un jeune l'accès au statut d'élève, en mettant en exergue le respect et la reconnaissance de l'individu comme prémices à l'apprentissage. Faisons fi des critères éculés de répartition entre "bons" et "mauvais" élèves qui aboutissent trop souvent à la stigmatisation et au rejet.
Je propose un positionnement non ségrégatif de chaque élève, face aux apprentissages, en lien avec son potentiel. Qu'un élève soit en difficulté n'est pas une infamie, mais une situation normale sur la voie de l'apprentissage. Encore faut-il identifier l'obstacle sous-jacent et des réponses adaptées à ses besoins. L'enseignant, pièce maîtresse de l'échiquier, fédère les différents partenaires (parents, intervenants médicaux et sociaux, collègues de travail, chefs d'établissement) autour des besoins éducatifs de ses élèves.
C'est à lui de mettre en pratique les actions pédagogiques variées, pertinentes et complémentaires. Parmi les outils pédagogiques, je mets en avant pour chacun d'eux les enjeux dont ils sont porteurs, avant de décrire dans le détail un mode d'utilisation rigoureux pour éviter un usage défectueux, voire contreproductif. L'éducation inclusive est un projet ambitieux où chacun a sa place. La transmission des connaissances doit être une transmission dynamique et personnalisée qui crée et alimente le désir d'apprendre chez tout élève.
Au fil de ce livre, les différents acteurs de l'école jusqu'aux responsables institutionnels sont questionnés et sollicités à partir de propositions concrètes pour enfin mettre en place l'école de "l'excellence pour tous".

Pratiques éducatives : enfants et adolescents aux comportements difficiles

Livre de Marie Claude Pepin, Alain Roucoules, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Enfant, Adulte, Comportement, Groupe, Institution, Exclusion sociale, Équipe éducative, Adaptation, Pratique éducative

Des enfants et des adolescents aux comportements difficiles mettent à mal les dynamiques groupales, s'esquivent des prises en charges individuelles, épuisent les adultes, s'agrippent à l'agir et à la transgression dans des processus d'exclusion qui n'en finissent pas de se répéter. Auprès d'eux, des équipes éducatives s'interrogent sur le bien-fondé de leur action. En écho, les institutions qui les accueillent se trouvent déstabilisées et sont à la recherche de réponses pertinentes.
Dans une sorte de laboratoire des pratiques, des professionnels, éducateurs, psychiatre, responsables institutionnels, formateurs ont mis en commun, pendant six années, leurs expériences et leurs recherches. Cet ouvrage restitue la formulation d'une pensée et d'une théorie de la pratique éducative, élaborée à plusieurs, qui se révèle essentielle dans le processus de maturation et d'humanisation de ces sujets en devenir et s'inscrit dans une dynamique réactualisée des fondements institutionnels.
En effet, la nécessaire adaptation des institutions et de leur mode de fonctionnement aux problématiques de ces jeunes est un défi en termes de management pour les équipes de direction qui doivent conjointement gérer les procédures et protocoles, animer des temps d'élaboration clinique mais aussi ouvrir de nouveaux espaces de créativité et d'espoir.

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La voie de la radicalisation : comprendre pour mieux agir

Livre de Olivier Bobineau, Pierre N'Gahane, édité par Dunod, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Idéologie, Identité, Jeune, Exclusion sociale, Communauté, Intégrisme, Islam, Norme sociale, Violence, Terrorisme, Prévention

« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.

La France d'en bas ? : idées reçues sur les classes populaires

Livre de Olivier Masclet, Séverine Misset, Tristan Poullaouec, édité par le Cavalier bleu, publié en 2019.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Société, Inégalité, Culture populaire, Stigmatisation, Exclusion sociale

On entend souvent que la société française se serait "moyennisée", provoquant la disparition pure et simple des classes populaires qui, soit auraient accédé à la classe moyenne, soit auraient été rétrogradées parmi les "pauvres"... Or, si les classes populaires ont effectivement changé depuis la désindustrialisation des années 1970, elles continuent bel et bien d'exister et les idées reçues à leur sujet ne manquent pas.
Reléguées dans la France périphérique, les classes populaires se vautreraient dans la consommation de masse, s'abêtiraient devant la télé et le foot, seraient réac, sexistes, racistes, voteraient pour l'extrême droite et auraient pour rêve ultime l'achat de leur pavillon... Cet ouvrage, écrit par les meilleurs chercheurs et chercheuses, dépasse ces clichés et dresse un portrait documenté de ces classes populaires qui subissent de plein fouet la montée des inégalités.

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Psychiatrie, hôpital, prison, rue... : malades mentaux: la double peine

Livre de Dominique Sanlaville, édité par Chronique sociale, publié en 2019.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychopathologie, Folie, Traitement médical, Prison, Expertise psychiatrique, Exclusion sociale, Précarité, SDF

Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l’hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s’est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-1980 qui avait souhaité en finir avec l’enfermement ? L’idée c’était d’humaniser le soin, de le centrer sur l’individu, de comprendre le sens de sa souffrance et tenter de lui conserver une place dans sa famille et dans la société.
Aujourd’hui, des impératifs budgétaires imposent de rationaliser les dépenses et de rentabiliser tous les actes. Dans l’hôpital, géré comme une entreprise, le patient n’est plus cet être unique, avec son histoire particulière. Il n’est qu’un symptôme à éradiquer par des médicaments et des contraintes physiques parfois violentes. Le soin n’est plus la rencontre de celui qui souffre avec celui qui soigne. Il faut adapter, normaliser. Dans les services, la médicalisation a pris le pas sur la réflexion clinique, on traite souvent très vite, sans parler, sans écouter et sans comprendre.
Et cette folie qui autrefois nous était familière devient alors étrangère et dangereuse. Elle nous fait peur. Considérés maintenant comme des criminels, punis par le rejet ou l’enfermement, les patients supportent à la fois leur pathologie et cette lourde condamnation. Malades et coupables, c’est la double peine.