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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Où va la France populaire ?

Livre de Nicolas Duvoux, Cédric Lomba, Florence Weber, et al., édité par Presses universitaires de France, publié en 2019.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Sociologie, Inégalité, Ouvrier, Employé, Culture populaire, Revenu, Niveau de vie, Morale, Mode de vie, Précarité, Pauvreté, Identité sociale

Qui sont les « classes populaires » ? Travail et emploi, trajectoires résidentielles, conditions de revenus, pratiques culturelles, ressorts moraux : autant d’axes de lecture étudiés dans cet ouvrage qui permettent d’en aborder à la fois les conditions d’existence partagées et les fractures internes. Entre des ménages qui se rapprochent des classes moyennes et tendent à adopter leur mode de vie, et des familles qui s’enfoncent dans la précarité voire la pauvreté, la mise au jour de cette polarisation des classes populaires permet de mieux comprendre leur fragmentation identitaire et politique à l’œuvre. Au-delà des statistiques, les auteurs dressent une cartographie fine et vivante d’un milieu profondément recomposé depuis l’éclatement du monde ouvrier et qui tente de faire face, individuellement et collectivement, aux inégalités sociales.

Histoire des idées sociologiques : des origines à Weber

Livre de Michel Lallement, édité par A. Colin, publié en 2017.

Mots clés : Sociologie, Théorie, Courant de pensée, Approche historique, Société, Religion, Ordre social, Révolution, Vie politique, Lien social, Capitalisme, Socialisme, Utopie, Économie, Bourgeoisie, Bureaucratie, Citoyenneté, Ouvrier, Classe sociale, Communauté, Droit, Morale, Famille, État, Individualisme, ANARCHISME, Pareto (Vilfredo), Durkheim (Emile), Marx (Karl), Weber (Max), Antiquité-20ème siècle

Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s’affirme comme discipline constituée et autonome qu’à la fin du XIXe siècle. Il est d’abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l’émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l’ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.

Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.

La fabrique du sens syndical : la formation des représentants des salariés en France (1945-2010)

Livre de Nathalie Ethuin, Karel Yon, édité par Ed. du Croquant, publié en 2014.

Mots clés : Syndicalisme, Formation, HISTOIRE, Sociologie, Représentant du personnel, Militantisme, Classe sociale, Pédagogie, Formateur, Ouvrier, Culture professionnelle, Professionnalisation, Comité d'entreprise, Négociation collective, Risque professionnel, Féminisme, Autonomie, Démocratie, Idéologie, FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, SUD

Chaque année, des dizaines de milliers de salariés suivent des stages de formation syndicale. Les profils sont variés, à la mesure d'un droit à la formation sociale et syndicale qui s'est étoffé au nom de la démocratie sociale mais qui reste fragile et menacé. Ce livre propose un éclairage historique et sociologique sur les dispositifs de formation syndicale en France, largement méconnus. Grâce aux archives et témoignages, l'histoire des stages destinés aux syndicalistes, leurs contenus et méthodes, en perpétuelle évolution, sont mis en lumière. Nathalie Ethuin est maître de conférences en science politique à l'université Lille 2 et chercheure au Centre de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS). Ses travaux portent sur la formation des militants, au PCF et à la CGT. Karel Yon est chercheur CNRS, sociologue au CERAPS. Ses travaux croisent l'étude du syndicalisme, des mouvements sociaux et des relations professionnelles en France et aux États-Unis.

La violence des riches : chronique d'une immense casse sociale

Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Inégalité, Société, Violence institutionnelle, Précarité, Argent, Idéologie, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Socialisme, Politique sociale, Politique de la ville, Quartier, Ouvrier, Espace, Vie politique, Réseau, Classe sociale, Délinquance, Licenciement

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Les nouveaux prolétaires

Livre de Sarah Abdelnour, édité par Textuel, publié en 2012.

Mots clés : Ouvrier, Classe sociale, Salarié, Emploi précaire, Travail, Femme, Travailleur immigré, Précarité, Sociologie du travail

Prolétaire : le mot paraît anachronique tant ont été déçus les espoirs révolutionnaires placés en lui. Même le terme d'"ouvrier" semble banni du débat public. Un "gros mot" qui représente pourtant une réalité : les ouvriers constituent un quart de la population active aujourd'hui. Et plus de la moitié des salariés sont exposés à une forme de pénibilité physique dans leur travail. Sarah Abdelnour montre que ces termes conservent leur actualité pour comprendre l'évolution du monde du travail. Les nouveaux prolétaires, ce sont d'abord les mêmes que les anciens, les ouvriers soumis à un travail dur pour un salaire faible. Mais ce sont aussi les employés ainsi que tous les travailleurs précaires et mal protégés dont le nombre augmente aujourd'hui, femmes et immigrés en tête. Et si les luttes des nouveaux prolétaires sont encore fragiles, elles n'en portent pas moins des enjeux politiques décisifs pour l'avenir.

La formation des bandes : entre la famille l'école et la rue

Livre de Marwan Mohammed, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Bande, Enquête, Sociologie, Jeune, Adolescent, Ouvrier, Classe sociale, Culture populaire, Banlieue, Sociabilité, Lien social, Scolarité, Famille, Parents, École, Collège, Échec scolaire, Société, Hiérarchie, Relation famille-institution, Relation familiale, Famille monoparentale, Rupture, Éducation familiale, Autorité parentale, Parentalité, Fille, Leader, Garçon, Transgression, Déviance, Délinquance juvénile, Enfant de migrant, Ethnie, Communication, VIRILITE, Agressivité, Conflit, Rue, Territoire, Image de soi, Internet, Police, Vie politique

Le phénomène des bandes est à la fois ancien et en constante mutation. La société change, les bandes aussi. Il y a un demi-siècle, leur ampleur et leur durée de vie étaient limitées par le service militaire et surtout par le plein emploi. L'école ne conditionnait pas autant les destins sociaux et les territoires ouvriers n'étaient pas imprégnés par le " bizness ". Aujourd'hui, le public des bandes, essentiellement masculin, se construit principalement dans trois scènes sociales : la famille, l'école et la rue. Trois univers liés entre eux, analysés de l'intérieur dans cet ouvrage, afin de comprendre la " pertinence " des bandes pour ceux qui les forment, la recomposition des liens sociaux qu'elles imposent et leur poids dans le quotidien de ceux qui les côtoient.

Sociologie des classes populaires : domaines et approches

Livre de Philippe Alonzo, Cédric Hugrée, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Ouvrier, Employé, Sociologie, Culture populaire, Concept, Individu, Famille, Acculturation, Identité, Comportement politique, Syndicalisme, Travail, Emploi, Qualification professionnelle, Intimité, Logement, Habitat, École, Inégalité, Scolarité, Enquête

Démunis, exclus, nouveaux pauvres ... A l'heure où les conséquences économiques et sociales de la crise financière fragilisent ceux qu'un ministre avait un temps désignés comme " La France d'en bas ", Philippe Alonzo et Cédric Hugrée reviennent sur les travaux et enquêtes sociologiques qui ont forgé la catégorie de " classes populaires " et en ont fait un outil pour décrire et comprendre le monde social. Cet ouvrage retrace tout d'abord les débats sociologiques liés à la définition du " populaire ". Il revient ensuite sur les approches et les enquêtes qui ont analysé les transformations et permanences de ces milieux sociaux : depuis leurs rapports au politique, en passant par le travail et l'emploi, sans oublier leurs styles de vie et l'école. Philippe Alonzo est maître de conférences en sociologie à l'Université de Nantes. Cédric Hugrée est ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche) à l'Université de Nantes. Ils sont tous les deux chercheurs au Centre Nantais de Sociologie (Cens).