PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Certaines pratiques collectives telles les danses traditionnelles font intervenir un héritage individuel, familial et communautaire. Cela forme un ensemble culturel patrimonial et mémoriel constitué de capacités à " activer " en tant que savoirs et savoir-faire. Celles-ci peuvent être mobilisées par la mise en place d'un processus d'appropriation du pouvoir d'agir respectant la culture de la personne.
Porté par la Compagnie Système B, l'exemple du Bal de Bellevue, création partagée avec les habitants, soutenue par les villes de Nantes et Saint-Herblain sur le quartier prioritaire commun de Bellevue, valide l'opportunité de ce type d'approche en tant que modalité pratique d'intervention sociale.
Livre de Bernard Golse, Isée Bernateau, Christophe Bittolo, et al., et al., édité par In Press, publié en 2022.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Conscience de soi, Altérité, Gémellité, Maturation, Différence, Enfant, Adolescent, Psychopathologie, Groupe thérapeutique, Psychose infantile, Relation enfant-parents, Danse, Adulte
Le terme "séparation" porte dans sa signification l'idée de se quitter. Comment le bébé - dans les premiers temps de la vie - peut-il trouver un espace pour nourrir son sentiment d'existence et d'identité ? C'est dans les premiers liens avec la mère que s'ouvre la différenciation soi-autrui. Ainsi s'élaborent progressivement les frontières moi/non moi. Ce travail de différenciation psychique ne va pas sans angoisse de perte.
Comment vivre cette séparation dans l'enfance, à l'adolescence ? Quitter les parents et le foyer familial physiquement relève-t-il d'un authentique travail psychique pour devenir sujet ? Est-on un jour séparé de ses objets primaires d'investissement ? On ne cesse de remettre au travail les enjeux de séparation tout au long de sa vie, l'être humain n'atteignant jamais une totale individuation ; les psychothérapeutes de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte en témoignent dans cet ouvrage.
En se dégageant de la distinction trop clivante entre normal et pathologique, cet ouvrage interroge le concept de séparation : de l'autisme à la névrose en passant par les problématiques limites ou groupales. Les conflits de séparation et de subjectivation traversent l'ensemble du spectre clinique et nous concernent tous.
Livre de Christelle Haussin, Sylvie Rayna, Marie Nicole Rubio, Paulette Séméria, et al., édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Art, Culture, Intégration, Discrimination, Exclusion sociale, Nourrisson, Livre pour enfant, Parents, Danse, Lecture, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Bibliothèque, Créativité, Banlieue, Photographie, Crèche, Débat, Centre social, Assistant maternel, Intergénérationnel, Famille, Cuisine, Fête, EHPAD, Formation professionnelle, Stage, Paris, Drancy, Alpes maritimes, Seine Saint Denis, Cagnes sur mer
Oui, dès la petite enfance, l’art et la culture contribuent au bien-être, au bien vivre-ensemble, à la prévention des inégalités et des discriminations ! Éveil artistique, démocratisation de la culture et inclusion riment bien ensemble, comme le montrent les expériences des auteurs à la crèche, au centre social, en bibliothèque, à l’école maternelle, chez l’assistante maternelle, au pied d’immeubles, au fond d’une vallée…
Des professionnelles de la petite enfance, des formatrices, des étudiantes, des lectrices, des artistes et des parents se mobilisent pour favoriser l’accès au beau, au patrimoine, à la création, au monde. Et cela, chez tout un chacun, les tout-petits, leurs familles - d’ici et d’ailleurs -, les personnes âgées aussi, les plus isolées, démunies, exclues. Pour davantage d’égalité et d’humanité partout, et en particulier dans les territoires parfois oubliés.
Les pratiques artistiques et les thérapies par l'art dans les asiles, puis à l'hôpital psychiatrique ont été mises en place, à titre principal, à l'initiative de médecins aliénistes, puis de psychiatres. Dans le cadre initial et fondateur du «traitement moral» conçu par Philippe Pinel, ils ont préconisé des traitements au moyen de l'art qui se déclinent d'une manière très diversifiée, avec pour une part les thérapies, la sociothérapie, l'ergothérapie..., et d'une autre, l'art en tant que pratique favorisant les liens sociaux et structurant la vie des internés.Le parcours historique proposé conduira les lecteurs à la rencontre de praticiens qui ont conçu et mis en oeuvre des pratiques soignantes au moyen de l'art : Joseph Daquin, Jean-Charles Desessarts, Jean-Etienne Esquirol, Désiré-Magloire Bourneville, François Leuret, Evariste Marandon de Montyel... L'épopée artistique du marquis de Sade et de M. de Coulmier créateurs d'un théâtre pour tous dans la Maison nationale de Charenton sera un des repères théoriques.Une monographie de Ville-Evrard permettra d'étudier la place de l'art et des distractions dans un établissement de soins. La psychopathologie de l'expression engagée initialement dans l'étude des signes de la maladie dans les représentations plastiques et attentive à l'étrangeté des oeuvres (Benjamin Pailhas, Auguste Marie, Marcel Réja, Hans Prinzhorn, Robert Volmat...) va ouvrir la voie aux thérapies par l'art que Claude Wiart va préciser.L'émergence du regard culturel est due à André Breton (surréalisme), puis Jean Dubuffet (l'art brut) et Jean Revol (art originaire).
Plus de trois cents exercices d'expression corporelle, mime et jeux théâtraux, placement du corps, travail de la voix, du rythme, utilisation des différents registres du langage verbal, expression du visage, du regard, exercices d'improvisation, thèmes de création, jeux de masques sont réunis dans ce guide. Un outil précieux pour les animateurs, les enseignants...