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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La reconnaissance : des renvendications collectives à l'estime de soi

Livre de Christophe André, Philippe Braud, Jean Pierre Brun, et al., édité par Sciences humaines, publié en 2013.

Mots clés : Estime de soi, Philosophie, Opinion publique, Dignité, Mouvement social, Justice, Politique, Travail, Victime, Identité

Reconnaissance, le mot est partout. En général pour en marquer le manque. Mais que recouvre le terme : un besoin de conformité ou au contraire de distinction ? Ce "phénomène social total" est-il un fourre-tout bien commode ou un concept opératoire ? Notre société révèle plus que jamais le besoin qu'a chacun d'être regardé. Car c'est dans le regard des autres que l'individu trouve la confirmation de son existence, qu'il se sent à la fois semblable et différent. Et qu'il peut trouver les sources de l'amour et de l'estime de soi. Le besoin de reconnaissance touche aussi bien les individus que les groupes. Au travail, il concerne toutes les organisations, privées ou publiques, et toutes les professions, du bas en haut de la hiérarchie et prend la forme de revendications de salaires, de statuts, mais aussi d'une demande plus générale et plus diffuse qui porte sur la personne elle-même, le "respect" et la dignité que chacun estime dus. La réflexion sur la notion est ancienne et cet ouvrage présente les différentes théories de la reconnaissance de Rousseau à Axel Honneth en passant par Hegel ou Marx. Il fait également le point sur les débats qui agitent notre société : reconnaissance au travail, dans le couple, dans les domaines judiciaires et sociétaux, et fait une large place à la notion d'estime de soi.

Violence(s) et société aujourd'hui

Livre de Jean François Dortier, Véronique Bedin, Alain Bauer, Sophie Béroud, et al., édité par Sciences humaines, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Société, École, Banlieue, Média, Travail, Jeune, Politique, Criminalité, Pédophilie, Immigration, Handicap, Personne âgée

La violence traverse le temps, les cultures, les classes sociales et, dès que l’on cherche à la contenir ou à la canaliser, elle resurgit ailleurs sous une autre forme. Aujourd’hui, elle semble omniprésente : impossible d’ouvrir un journal, Internet ou la télévision sans en entendre parler.
Tenter de la cerner suppose de prendre en compte son caractère protéiforme : violences physiques, sexuelles ; verbales, psychologiques ; maltraitances – de la simple négligence aux maltraitances graves – ; violences interindividuelles, familiales, violence collective, suicides ; violences à l’école, au travail, violences politiques ; crimes et délits – de la petite délinquance à la grande criminalité.
À violences plurielles, approches multiples. Ce livre propose de croiser les regards et les interrogations de spécialistes de tous horizons – sociologues, psychologues, philosophes, politologues, criminologues, historiens, médecins : Nos sociétés sont-elles plus violentes, comme le laisserait penser la surmédiatisation de certains faits divers, ou bien sommes-nous simplement mieux informés qu’autrefois ou encore plus sensibilisés à ces phénomènes ? Notre besoin de sécurité est-il plus important qu’avant ? La violence est-elle affaire de nature ou de culture ? N’assistons-nous pas à une transformation du statut même de la violence ? Et que faut-il penser de l’avènement de la victime  ? Cet ouvrage à vocation pédagogique présente les grands axes de la recherche afin de mieux penser la violence.