La justice réparatrice est une médiation participative entre l'auteur d'une infraction et sa victime, ayant pour but de rétablir l'équilibre rompu entre la société, l'auteur de l'infraction et la victime, en cherchant un lien entre le procès qui sanctionnera et l'effet de réparation sur la victime, l'auteur et la société. La méthode qui réunit deux parties opposées consiste à mettre la victime au coeur de ce processus, pour permettre au mis en cause de comprendre l'impact de son acte et de réparer sa faute. Aussi curieux que cela puisse paraître, cette pratique existe dans de nombreux pays, comme la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Australie, la Belgique, l'Afrique du Sud, etc. Ses résultats sont très satisfaisants en ce qui concerne la baisse de la récidive. Alors, pourquoi ne pas l'appliquer en France ? Stéphane Jacquot est le président fondateur de l'Association nationale de la justice réparatrice (ANJR). Élu local à Châtillon (92), il est secrétaire national de l'UMP chargé des prisons. Depuis septembre 2011, il est auditeur de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ).