Dans les écoles, chez les policiers ou les travailleurs sociaux, dans les usines ou les bureaux, chez les jeunes en situation de non-emploi, partout l'on assiste à une aggravation de la violence. (...) Issu des travaux de la Commission « Violence, travail, emploi, santé » dirigée par Christophe Dejours, ce livre montre à quel point l'organisation du travail est en cause dans la genèse de la violence sociale, et propose des voies d'action, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise, pour améliorer le « vivre ensemble ». Christophe Dejours, psychanalyste et psychiatre, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris, poursuit une réflexion extrêmement féconde en psychanalyse (Le corps, d'abord : corps biologique, corps érotique et sens moral et Les Dissidences du corps : répression et subversion en psychosomatique, tous deux chez Payot) et en psychodynamique du travail (Travail, usure mentale chez Bayard, et Souffrance en France : la banalisation de l'injustice sociale au Seuil).