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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 15 sur un total de 15

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J'habite le français.

Film de Chantal BRIET, 2008.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Apprentissage, Langue vivante, Centre social, CAF, Entretien, Paris

À Paris, des femmes et des hommes d'origines diverses se rendent à "La Maison du Bas Belleville", un centre social CAF dans l'espoir d'apprendre ou d'améliorer leur français. Ce centre organise des ateliers de socialisation par le langage animés par des bénévoles. Le film montre les premiers entretiens sélectifs. Ces femmes et ces hommes de milieux sociaux simples et souvent peu scolarisés, vont nous laisser entrevoir quelques fragments de leur histoire, et leur besoin vital d'accéder aux clés de la langue.

The visitor.

Film de Tom MAC CARTHY, 2007.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Musique, Clandestinité, ETATS-UNIS

Un professeur d'université, veuf d'une femme pianiste, se rend à New York pour assister à une conférence. En se rendant à son appartement de New York il surprend un jeune couple d'immigrés clandestins. Tarek, originaire de syrie, est musicien. Zineb, originaire du Sénégal, vend des colliers sur les marchés. Une amitié se forme jusqu'au jour où Tarek est arrêté dans la rue puis transféré dans un centre de rétention. En complément : Autour du Djembé, Featurette, Scènes coupées, Interviews du réalisateur et des acteurs, commentaires du réalisateur et de l'acteur principal.

Le plafond de verre

Film de Yamina BENGUIGUI, 2005.

Mots clés : Travail-Emploi, Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Discrimination, Emploi, Discrimination positive, Réseau

Le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est beaucoup plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victimes d'une discrimination invisible, "le plafond de verre", liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, accéder au système méritocratique, pilier de notre République, alors que l'état par l'école publique investit dans leur éducation. De nombreux jeunes diplomés témoignent de cette discrimination au faciés et au nom, véritable mur qui les empêchent d'accéder à un emploi. Et pourtant, pour la réalisatrice, tout comme l'école et l'armée, l'entreprise est un creuset symbolique qui parvient, grâce au travail, à rassembler toutes les composantes de la société et à donner le sentiment d'appartenir à une nation. Lorsqu'une entreprise donne une chance d'entrer dans le monde du travail à ses hommes et femmes, leur parcours peut les amener au plus haut niveau.

Dirty pretty things

Film de Stephen FREARS, 2002.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Clandestinité, Immigration, Grande-Bretagne

Deux immigrés clandestins à Londres sont les témoins impuissants d'un trafic d'organes. Thriller social et grinçant, S.Frears dépeint avec humanité et justesse le quotidien probable des migrants du tiers-monde. Un film d'une "actualité" brûlante ou immigration rime souvent avec survie et exploitation.

Le Gone du Chaâba

Film de Christophe RUGGIA, 1997.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Pauvreté, Logement, École, Intégration

Omar, le plus jeune enfant d'une famille algérienne venue d'El Ouricia avec d'autres habitants du même village, habite un bidonville de la banlieue lyonnaise, le chaâba. Encouragé par son père, passionné de livres, il réussit en classe et plus tard dans la vie. À travers quelques scènes (vie de l'école, jeux des enfants, prostituées des abords), la condition de la première génération issue de l'immigration est évoquée. Le rôle positif du père d'Omar, analphabète, travailleur, obstiné, s'oppose à la cupidité et à la brutalité de Saïd, le père de son cousin Hacène. La police, au cours d'une descente, trouve la boucherie clandestine de Saïd. C'est le début d'un exode de la population du bidonville, qui va, soit retourner au pays, soit se retrouver dans les grands immeubles devenus les banlieues, d'où, grâce à sa tenacité, Omar pourra s'intégrer dans la société française. Chronique d'une enfance algérienne dans les bidonvilles lyonnais du début des années 60. Un premier long métrage que l'on recommande chaleureusement. Juste et terriblement touchant...D'après le roman éponyme d'Azouz Begag, sociologue au CNRS et ministre d'état (gouvernement Villepin).

Compléments : Bande-son avec les commentaires de Azouz Begag et Christophe Ruggia, filmographies, extrait de film.