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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le Bon Grain et l'Ivraie

Film de Manuela Frésil, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy

Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)

Amin

Film de Philippe Faucon, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Travail, Famille, Séparation, Amour, Économie, Immigration, France, Sénégal

Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail dans les BTP,  et pas d’autres amis que les hommes qui résident au foyer. Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait, l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes. Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément : Essais comédiens, (9 min), Essais costumes (4 min.), scènes coupées (5 min.), entretien avec Philippe Faucon et Moustapha Mbengue (15 min).

Fuocoammare : par-delà Lampedusa

Film de Gianfranco ROSI, 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Exil, Immigration, Immigré, Réfugié, ITALIE

Samuele a douze ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’'école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre so'n île. Car il n’'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'’appelle Lampedusa, et c'’est une frontière hautement symbolique de l’'Europe, traversée ces vingt dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

Connected walls.

Film de Sébastien WIELEMANS, 2015.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Sécurité, ETATS-UNIS, MEXIQUE, ESPAGNE, MAROC

A travers l'histoire, des murs sont détruits, d'autres sont construits, des murs qui séparent des hommes, des nations. Connected walls est un projet collaboratif, un appel à films pour des cinéastes de la frontière qui doivent réaliser des courts documentaires, ensemble. Tous les dix jours, 2 équipes de tournage, chacune composée de 2 réalisateurs locaux vivant chacun d'un côté de ces murs, devront communiquer entre eux en dépit de ces frontières physiques et culturelles, afin de relever un défi : la co-réalisation de documentaires courts, sur des sujets qui leur seront imposés. Ces histoires courtes, à mi-chemin entre le journal et le documentaire indépendant, constitueront des témoignages quotidiens sur leurs murs. Afin de répondre à cette question : quelles sont les similitudes et les différences entre ces murs et quelles sont leurs conséquences sur les relations humaines ? Premiers murs : Etats-unis-Mexique / Espagne-Maroc : 18 films sur différentes thématiques.

Connected walls

L'abri

Film de Fernand MELGAR, 2014.

Mots clés : Territoire-Logement, Immigration-Interculturalité, Accueil d'urgence, Pauvreté, Précarité, Immigré, Immigration, Relation d'aide, SDF, Travailleur social, Suisse

Un hiver au coeur d'un hébergement d'urgence pour sans-abris à Lausanne, en Suisse. À la porte de ce "bunker" se déroule chaque soir un même rituel d'entrée dramatique qui donne lieu à des bousculades parfois violentes. Les veilleurs ont la lourde tâche de trier les personnes sans abris : femmes et enfants d'abord, hommes ensuite. Alors que la capacité totale de l'abri est de 100 places, seuls environ 50 "élus" sont admis à l'intérieur et ont droit à un repas chaud et un lit.

En complément (134 min.) : Un livret "Paroles de sans-abris et de veilleurs" ; Entretien avec Fernand Melgar ; Masterclass "L'abri" France culture / La FEMIS, Extraits de débat avec Mounira Zermani et Jean-Pierre Tabin ; scènes coupées ; bandes-annonces.

Accès à la version en ligne, Chaîne de Fernand Melgar

Héros sans visage

Film de Mary Jimenez, 2011.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Réfugié, Immigration, Grève, Témoignage, Mort, Danger, Violence, Droit d'asile, France, Afrique

Conçu en triptyque, Héros sans visage explore le destin de migrants à partir de trois situations différentes : une grève de la faim en Belgique qui permet à un groupe de sans-papiers d'obtenir des régularisations ; un camp de transit tunisien où affluent des milliers de travailleurs fuyant le chaos libyen, enfin, le récit dramatique d’un rescapé qui a franchi Gibraltar à la nage. Chacun des trois volets aborde une facette de la tragédie des migrants au moyen d’un langage cinématographique propre. Mary Jimenez porte d’abord un regard de photographe sur la lutte de sans-papiers réfugiés dans une église voisine, scrutant les visages douloureux de ces hommes prêts à mourir pour obtenir le droit de vivre dignement. En Tunisie, le film adopte la forme d’un reportage nourri de nombreuses interviews de migrants bangladais et africains. Ils racontent leur expérience de travailleurs durement exploités en Libye et l’impasse que représente le camp de transit. Certains envisagent, malgré les dettes et la honte, de rentrer au pays ; la plupart n’ont d’autre choix que de poursuivre leur périple à très haut risque. La dernière partie intitulée La Chambre à air fait appel au langage de l’art vidéo pour transmettre le témoignage d’un miraculé qui a échappé à la noyade grâce à l’aide providentielle d’un troupeau de dauphins. (Eva Ségal) (Description éditeur).

Images de la culture

The visitor.

Film de Tom MAC CARTHY, 2007.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Musique, Clandestinité, ETATS-UNIS

Un professeur d'université, veuf d'une femme pianiste, se rend à New York pour assister à une conférence. En se rendant à son appartement de New York il surprend un jeune couple d'immigrés clandestins. Tarek, originaire de syrie, est musicien. Zineb, originaire du Sénégal, vend des colliers sur les marchés. Une amitié se forme jusqu'au jour où Tarek est arrêté dans la rue puis transféré dans un centre de rétention. En complément : Autour du Djembé, Featurette, Scènes coupées, Interviews du réalisateur et des acteurs, commentaires du réalisateur et de l'acteur principal.

Le plafond de verre

Film de Yamina BENGUIGUI, 2005.

Mots clés : Travail-Emploi, Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Discrimination, Emploi, Discrimination positive, Réseau

Le taux de chômage des jeunes diplômés issus de l'immigration est beaucoup plus élevé que celui de la moyenne nationale. Victimes d'une discrimination invisible, "le plafond de verre", liée aux préjugés raciaux hérités du colonialisme, ils ne peuvent, à diplôme égal, accéder au système méritocratique, pilier de notre République, alors que l'état par l'école publique investit dans leur éducation. De nombreux jeunes diplomés témoignent de cette discrimination au faciés et au nom, véritable mur qui les empêchent d'accéder à un emploi. Et pourtant, pour la réalisatrice, tout comme l'école et l'armée, l'entreprise est un creuset symbolique qui parvient, grâce au travail, à rassembler toutes les composantes de la société et à donner le sentiment d'appartenir à une nation. Lorsqu'une entreprise donne une chance d'entrer dans le monde du travail à ses hommes et femmes, leur parcours peut les amener au plus haut niveau.

Dirty pretty things

Film de Stephen FREARS, 2002.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Clandestinité, Immigration, Grande-Bretagne

Deux immigrés clandestins à Londres sont les témoins impuissants d'un trafic d'organes. Thriller social et grinçant, S.Frears dépeint avec humanité et justesse le quotidien probable des migrants du tiers-monde. Un film d'une "actualité" brûlante ou immigration rime souvent avec survie et exploitation.

Le Gone du Chaâba

Film de Christophe RUGGIA, 1997.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Immigré, Pauvreté, Logement, École, Intégration

Omar, le plus jeune enfant d'une famille algérienne venue d'El Ouricia avec d'autres habitants du même village, habite un bidonville de la banlieue lyonnaise, le chaâba. Encouragé par son père, passionné de livres, il réussit en classe et plus tard dans la vie. À travers quelques scènes (vie de l'école, jeux des enfants, prostituées des abords), la condition de la première génération issue de l'immigration est évoquée. Le rôle positif du père d'Omar, analphabète, travailleur, obstiné, s'oppose à la cupidité et à la brutalité de Saïd, le père de son cousin Hacène. La police, au cours d'une descente, trouve la boucherie clandestine de Saïd. C'est le début d'un exode de la population du bidonville, qui va, soit retourner au pays, soit se retrouver dans les grands immeubles devenus les banlieues, d'où, grâce à sa tenacité, Omar pourra s'intégrer dans la société française. Chronique d'une enfance algérienne dans les bidonvilles lyonnais du début des années 60. Un premier long métrage que l'on recommande chaleureusement. Juste et terriblement touchant...D'après le roman éponyme d'Azouz Begag, sociologue au CNRS et ministre d'état (gouvernement Villepin).

Compléments : Bande-son avec les commentaires de Azouz Begag et Christophe Ruggia, filmographies, extrait de film.