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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Murmures de mémoires : regard sur la justice pour mineurs entre 1945 et 1970, dans l'un des premiers centres d'observation public de l'éducation spécialisée

Film de Association LRSH, 2008.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Histoire sociale, Travail social, Éducation spécialisée, Mineur, Internat d'éducation surveillée, Jeune, Théâtre, Justice des mineurs, SAVIGNY SUR ORGE, 1945-1970

Des adolescents mettent en scène les témoignages de jeunes placés dans l'un des premiers centre d'observation public de l'éducation surveillée (COPES) écrits entre 1945 et 1970. Ce centre de Savigny-sur-Orge s'est arrêté en 1970. Près de 200 jeunes y étaient accueillis en permanence. D'anciens internes témoignent et échangent avec les jeunes qui travaillent sur la pièce de théâtre. En complément : la pièce de théâtre et le making off de la construction de la pièce.

Association LRSH

Les vauriens.

Film de Dominique LADOGE, 2006.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Histoire sociale, Maltraitance, Mineur, Travail, Violence

Ana, juge pour enfants, n'a jamais connu son père. Lorsqu'elle apprend sa mort brutale, elle se rend pour la première fois dans la maison paternelle. Loin d'imaginer ce qui l'attend, elle va découvrir avec effroi le véritable passé de ce parent inconnu, incarcéré en 1933, à l'âge de dix ans, à la Colonie agricole et maritime de Belle-Ile-en-Mer, une maison de redressement pour mineurs. Son seul crime : avoir été abandonné par ses parents. Un journaliste introduit sous une fausse identité réussira à dénoncer la situation et à sensibiliser les pouvoirs publics sur ce lieu d'enferment. Réservés aux jeunes délinquants, ces établissements accueillaient plus largement les enfants pauvres, vagabonds, qu'on disait « insubordonnés ». De 1850 jusqu'au milieu du XXe siècle, des milliers de mineurs y sont envoyés pour « retrouver le droit chemin » par la nature et surtout le travail. D'abord modèle de référence, la colonie dérive au fil des ans vers l'image inquiétante des bagnes d'enfants. Exclus du monde, ces enfants semblent aujourd'hui évincés de la mémoire collective.

Mémoire de sauvageons

Film de Sylvie GILMAN, Thierry DE LESTRADE, 2002.

Mots clés : Éducation spécialisée, Histoire sociale, Mineur, Justice, Délinquance, Décision de justice, Établissement d'éducation surveillée, Vitry sur Seine, 1950

C'était en 1950, autant dire à des années- lumière. Un foyer est créé à Vitry-sur-Seine, un foyer de mi-liberté pour accueillir vingt à trente mineurs. Des jeunes placés par décision du juge. Jeunes en danger, ou jeunes caractériels, ayant commis des actes de délinquance. Des sauvageons, dirait-on aujourd'hui. Très vite, le foyer de Vitry, par sa philosophie, ses méthodes, va devenir un centre à part. Sous l'impulsion de son directeur, Joe Finder, il se veut un lieu d'épanouissement et de liberté, à l'opposé des centres fermés de l'époque. Pendant trente ans, plus de trois cents jeunes sont passés par Vitry. C'est leur histoire, l'histoire de mal partis qui arrivent quelque part.