Depuis son ouverture en 2002, le Centre Enfants du Monde du Kremlin-Bicêtre, en proche banlieue parisienne, accueille et accompagne des « Mineurs Étrangers Isolés ». Ces adolescents ont parcouru des milliers de kilomètres pour fuir guerres et famines. Ils espèrent trouver en France la perspective d'une vie meilleure. En s'attachant à quatre de ces enfants migrants, à leur découverte de la France et de la liberté, Terminus Paris nous fait partager la difficile reconstruction de ces adolescents et leurs espoirs de vie normale, sans guerre, sans terreur et sans errance.

On ne le voit pas de prime abord, mais Othemane, Grégory, Badou, Lionel et les autres ont été désignés déficients mentaux. Tous licenciés de la Fédération Française du Sport Adapté (FFSA), ils sont membres de l'’équipe de France de Basket Sport Adapté et s’e'ntraînent ensemble en vue des Global Games. Au fil de cette aventure sportive et collective, c'’est la nature même de ce handicap que le documentaire questionne : comment la société considère-t-elle la déficience mentale ? Qui sont et comment vivent ceux que l’'on caractérise comme différents ? Et d'’ailleurs, en quoi sont-ils différents ? Nous les suivons également dans leurs recherches de travail en milieu ordinaire ou non.

Le film présente le rôle de l'Adsea 28 et témoigne du travail éducatif et social réalisé par la sauvegarde d'Eure-et-Loir. Nous suivons ainsi des interventions sociales et des actions éducatives concernant la prise en charge de jeunes mineurs en difficultés (insertion professionnelle, formation, hébergement, placement) ainsi que le travail avec les familles.

Ce film montre le quotidien d'assistants(es) de services sociaux à Marseille, lors d'entretiens avec des usagers de l'aide sociale souvent bénéficiaires du R.M.I et du R.S.A. Les travailleurs sociaux témoignent de leur profession et de leurs difficultés à gérér la souffrance sociale au quotidien. Entre un système social qui contrôle de plus en plus et qui fait du chiffre (ANPE, CAF), les usagers dans l'urgence et un travail de plus en plus administratif, les travailleurs sociaux ressentent une usure et un découragement professionnel. Ils évoquent les limites d'un système qui peine à réinsérer les travailleurs pauvres et des lois avec lequels ils peuvent être en désaccords. Le film se termine par une formation avec le sociologue Michel Chauvière sur la gestion du social.