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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Famille(s) en mutation

Film de Anne Jochum, 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Parentalité, Changement social, Modèle, Parents, Enfant, Besoin, Fratrie, Famille recomposée, Séparation, Sociologue, Psychologue, Psychanalyste, Immigré, Norme sociale, Stigmatisation, Thérapie familiale, Soutien à la parentalité, Éducation familiale, Autorité parentale, Famille monoparentale, Procréation médicalement assistée, Homosexualité, Homoparentalité

"La famille bouge... elle a toujours bougé et elle continuera de bouger... Il faut juste que nous soyons prêts à accueillir et à accepter ces changements..." C'est ainsi que Charles Di, psychologue, nous invite à réfléchir sur les mutations de la famille, souvent décrite "en crise" dans nos sociétés. Familles recomposées, familles monoparentales, familles homoparentales, familles "traditionnelles", aujourd'hui chacun a le choix de s'inventer un nouveau modèle de parentalité dans une société qui a traversé nombres d'autres mutations (économiques, culturelles…). Il y a autant de parentalités qu’il y a de familles, et ce film interroge des professionnels, des parents, des enfants sur les reliefs de ces différents modèles. Il nous invite à nous ouvrir à d'autres façons d'être au monde et ainsi à mieux comprendre les enjeux et les besoins de l'enfant et de ses parents dans la construction d'une "nouvelle" famille.
En complément : Séparations et besoins de l'enfant. Normes et performances. Familles d'ailleurs et regards professionnels. Quand l'enfant est stigmatisé. Organisation et thérapie familiale. L’aide à la parentalité, avec Daniel Coum (Psychologue clinicien), Charles Di (Psychologue clinicien), Jean Epstein (Psychosociologue), Gaëlle Guignard (Psychologue clinicienne) et Erwan Hemeury (chuchoteur de la Cie Choubikenn).
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

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Le Bon Grain et l'Ivraie

Film de Manuela Frésil, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy

Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)