PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Milieu urbain, Ouvrier, Approche historique, Mémoire, Mouvement social, Jeune, Vie quotidienne, Culture urbaine, Témoignage, Les Mureaux
Mots clés : Ecole-Enseignement, Approche historique, École, Éducation, Guerre, Pédagogie, Totalitarisme, FREINET CéLESTIN, MONTESSORI MARIA
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, dans une Europe traumatisée, des pédagogues d'un nouveau genre forment le projet révolutionnaire de changer le monde en changeant l'école. En France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Pologne, en URSS, en Italie, des personnalités comme Maria Montessori, Célestin Freinet, Ovide Decroly ou Alexander S. Neill vont profondément changer la pensée de l'éducation, en plaçant l'enfant au cœur de l'enseignement. La montée en puissance des idéologies totalitaires vient percuter de plein fouet une utopie en marche. [résumé]
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Droit, Famille, Homosexualité, Loi, Mariage, Société, Sociologie
De septembre 2012 à mai 2013, la France s'enflamme autour du projet de loi sur le mariage pour tous. Tout le pays en parle. Quoi ? Juste pour quelques unions ? Non, non, non, le débat s'avère complexe et ouvre de nombreuses questions. Durant ces neuf mois, Etienne Chaillou et Mathias Théry ont enregistré les conversations téléphoniques entre la sociologue de la famille, Irène Théry, et son fils, Mathias. De ces enregistrements, ils ont fait leur cinéma : un cinéma d'ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons et d'humains. Portrait intime et feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous pensions tous connaître parfaitement : la famille. (Source : 4ème de couverture)
Mots clés : Camp de concentration, Génocide, Judaïsme, Rite, Guerre, Idéologie, Approche historique
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé dassister les nazis dans leur plan dextermination. Il travaille dans lun des crématoriums quand il découvre le cadavre dun garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide daccomplir limpossible : sauver le corps de lenfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture. (Source : 4ème de couverture)
Au lycée Léon Blum de Créteil, la classe de seconde 1 est réputée pour être catastrophique, tant les élèves sont ingérables et que leur niveau général est faible. Madame Gueguen, leur professeur d'histoire décide de les faire participer au concours national de la résistance et de la déportation. Les élèves acceptent de relever le défi, et vont peu à peu être transformés. (Source : 4ème de couverture)
Le réalisateur Rithy Panh revient sur son passé de jeune Cambodgien de 13 ans, qui en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l'horreur dans des camps de travail. Ce film c'est le bonheur tranquille anéanti par un génocide, "le monde d'avant, de la musique, de la douceur, de la famille", dont le souvenir n'est pas moins dangereux pour qui l'a irrémédiablement perdu. Des images qui brûlent dans la mémoire - le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh - demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière avec des personnages d'argile. Rithy Panh parvient à évoquer les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l'amour pour ceux quon a perdus. Contrepoint des images de propagande filmées par le régime, de minuscules poupées d'argile, restituent toute l'inhumanité des quatre années de terreur khmère rouge.
En 1948, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, 150 jeunes ouvriers et leurs familles décident de construire leurs maisons de leurs propres mains. Bâtir "une cité idéale", afin d'échapper à la crise du logement. Après trois ans de travaux, la Cité des Castors voit le jour à Pessac, dans la banlieue bordelaise. Ce sera la première cité de ce type en France. Une quarantaine de cités Castors verront par la suite le jour en France jusqu'au milieu des années 50, avec des succès divers, puis le mouvement s'essouffle... De cette époque il nous reste le récit des hommes qui participèrent ua projet pionnier des Castors de Pessac. Leurs paroles trouvent un écho dans les archives filmées par l'un d'eux qui immortalisa le chantier et l'engagement des bâtisseurs entre 1948 et 1953. Ce film s'interrogera sur ce qui a rendu possible cette utopie d'une cite construite par ses futurs habitants, et en quoi elle nous éclaire aujourd'hui sur la toujours actuelle crise du logement. (Présentation éditeur)
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Prise en charge, Lieu de vie, Psychose, Trouble du comportement, Approche historique, Famille d'accueil, Thérapie, Psychothérapie institutionnelle
Solstices a soigné et éduqué des enfants souffrant de graves pathologies pendant 30 ans : autismes, psychoses, troubles du caractère et du comportement. Créé, en 1975, par Bernard Durey et 12 couples d'accueil thérapeutiques, entièrement autogéré en interne dans un dispositif démocratique, cogéré avec les tutelles, le service accueillait 36 enfants à temps complet. Le film montre comment une telle structure soignait par la parole, la relation, le transfert et le contre-transfert, la vie quotidienne, analysés au sein des groupes d'accompagnement. Sans médicament, sans technique comportementale. La vie de cette institution, ses réussites remarquables, ses contradictions internes, sa déstabilisation finale sont riches de multiples enseignements. En bonus : Le dossier "Autogestion", "La lettre à Minous", chanson de N.Delbos, "Un poème à ma mère", de NO.Garnier dit par Q.Paulhiac, "Autismes, psychoses, théories et pratiques de soin", dont l'interview du Pr J.Hochman.
Mots clés : Territoire-Logement, Immigration-Interculturalité, Banlieue, Approche historique, Territoire, Industrie, Immigration, Habitat, Logement social, Chômage, Image, Discrimination, Seine Saint Denis
9.3 retrace l'histoire du département 93 depuis ses origines, des années 1860 à aujourd'hui, afin de tenter de comprendre pourquoi il est devenu «le sismographe de toutes les tensions sociales du pays». "9.3 Mémoire d'un territoire" est constitué de 3 actes : Acte premier de 1860 à 1964 l'arrière-cour de Paris, où l'on découvre à l'aide d'images d'archives des éléments historiques, de l'artisanat à l'industrialisation polluante et dangereuse, ainsi que les différents courants d'immigrations jusqu'à la création des grands ensembles. Le film comprend des témoignages d'habitants, d'hommes politiques et d'architectes. Acte 2 : 1964-1980, chronique d'un ghetto annoncé, où l'on fait connaissance avec l'histoire réelle, non-fantasmée, des habitants, des lieux. Acte 3 : à partir de 1980, entre espoir et désespoir, le film revient en partie sur les émeutes de 2005 et analyse les causes de ces troubles. Il va à la rencontre de jeunes nés dans le 93 et aborde la question des discriminations des origines à la fois territoriales (problèmes d'accès à l'emploi) et familiales. En complément : Interviews exclusives d'habitants de Saint-Denis et de Neuilly-sur-Marne : l'Islam, les conflits avec la police, les discriminations, la diversité des populations, la drogue, la difficulté des jeunes issus des cités d'intégrer le monde professionnel. Vidéo du débat suite à la projection du fil au Sénat avec 6 sénateurs de Seine-Saint-Denis.