PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Face à la tyrannie de la norme qui abrase toujours davantage ses singularités et l’espace relationnel du social, le sujet contemporain développe une souffrance psychique qui nécessite d’être soignée, dans le cabinet du psychanalyste ou ailleurs. Depuis une vingtaine d’années, Roland Gori s’est engagé dans une résistance intellectuelle contre les pratiques néolibérales qui prônent, selon lui, la « fiction anthropologique d’un homme performant autoentrepreneur de lui-même ». Roland Gori est psychanalyste, membre d’Espace analytique, professeur honoraire de psychologie et psychopathologie clinique à l’université d’Aix Marseille. Il a publié récemment La fabrique des servitudes, Paris, LLL, 2022. (Présentation éditeur)
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Honte, Empathie, Estime de soi, Ambivalence, Culpabilité, Intelligence
La honte n’est ni la pudeur, ni la culpabilité, et elle est d’autant plus redoutable qu’elle avance souvent masquée. Mais sa reconnaissance est essentielle pour mettre en route une ré-affiliation du sujet honteux à la communauté des hommes. Pour passer de « la honte qui tue » à la « honte qui sauve », il faut d’abord la reconnaître et la nommer. D’autant plus que nous la ressentons quand nous courons le risque de nous déshumaniser, mais aussi lorsque nous nous sommes éloignés, sans même nous en apercevoir, du pacte qui fonde l’humain et que nous y revenons. Et il faut retrouver les sentiments que la honte a étouffés, à commencer par l’angoisse et la colère : ces sentiments sont en effet la base à partir de laquelle la personnalité peut se reconstruire. En même temps, le fait que la honte traverse les générations a pour conséquence qu’aucune honte ne prouve rien, ni sur les raisons pour lesquelles elle est éprouvée, ni sur celui ou celle qui l’a d’abord éprouvée, ni même sur la génération concernée initialement par elle. C’est pourquoi il est essentiel d’envisager les aspects générationnels de la honte. Enfin, l’empathie est importante à chacun de ces moments, d’autant plus qu’elle est souvent bloquée chez celui qui a un jour vécu la honte : il ne peut ni se mettre à la place de l’autre, ni accepter que l’autre se mette à sa place.
Serge Tisseron, psychiatre, docteur en psychologie, auteur notamment de La Honte, psychanalyse d’un lien social, Dunod, 1992.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Personne handicapée, Santé mentale, Recherche-action, Parole, Citoyenneté, Insertion sociale, Institution, Politique sanitaire, Usager, Droits des usagers, Empowerment, Participation, GEM, Soin, Hospitalisation, Médicament, Accès aux droits, Logement, Travail, Association, Réunion, Sociologue, Autonomie, Milieu ordinaire, Caen
Ce film raconte une recherche-action initiée par l'association Advocacy-France, menée pendant trois ans, sur le thème suivant : la prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics.
Pour davantage d'informations sur les différentes productions issues de cette recherche-action, voir sur le site de la FIRAH : http://www.firah.org/centre-ressources/prise-de-parole-en-sante-mentale.html (Description éditeur)
En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.
Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Accès aux soins, Fin de vie, Sexualité, Accompagnement de fin de vie, Affectivité, Formation professionnelle
5ème épisode d'une série sur la prise en charge des malades Alzheimer. Tourné dans le cadre de l'unité spécialisée "Béthesda", à Désandans dans le Doubs.
Le webdocumentaire vise à lutter contre la stigmatisation et à améliorer la prévention en santé mentale. On y découvre notamment des portraits de jeunes, des témoignages de leurs proches, des regards de professionnels insistant sur leur métier, le tout ponctué de films d’animation définissant les troubles et de courtes fictions. Il a été réalisé en étroite collaboration entre usagers de la psychiatrie, psychologues et vidéastes.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Définition, Mémoire, Psychopathologie, Récit de vie, Enfant
"Lors de ma première naissance, je n'étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. On me l'a dit. Je suis bien obligé d'y croire puisque je n'en ai aucun souvenir. Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j'ai été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là". Boris Cyrulnik. (Présentation éditeur)
Un webdocumentaire sur l'itinérance et les personnes sans domicile fixe qui vivent dans la rue avec des problèmes de santé mentale et sur la mise en place du programme "At home" ou "Chez-soi" ("Housing first" ou "Un chez soi d'abord"). Des réalisateurs ont été dans 5 villes canadiennes pour documenter dans 50 courts-métrages (de 3 à 5 min) le quotidien des intervenants et participants à la plus importante étude sur ce sujet au Canada. La partie interactive n'est plus accessible mais le volet documentaire est toujours disponible. En complément : un blog, la bande-annonce (source éditeur).
Vincent, Audrey, Agnès et Hermann sont médecins, psychiatres, travailleurs sociaux, et "travailleurs pairs". Richard, David et Mélik souffrent de pathologies psychiatriques lourdes et sont sans domicile fixe. C'est dans les rues de Marseille, au fil de leurs rencontres, que se développe l'expérience insolite de l'équipe mobile de santé communautaire. Ensemble, ils travaillent à la construction d'un lieu de vie, inventent de nouvelles formes de soins, et élargissent le champs des possibles (source éditeur).