PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy
Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Exil, Femme, Immigré, Migration, Précarité, Récit de vie, Résilience, Traumatisme, Violence, Violence conjugale, Solidarité
Les violences liées à la condition d'être femme n'épargnent à ce jour aucune société. Qu'advient-il de ces femmes qui résistent ?
"Au loin le point du jour" suit quelques-unes de ces migrantes, accompagnées parfois de leurs enfants, qui décident de partir et d'en finir avec les menaces. Aux blessures de l'intime s'ajoutent l'épreuve de l'exil et la difficulté de survivre dans la précarité de leur situation administrative et matérielle.
Le soutien des associations qui les accompagnent et les liens de solidarité qui se tissent leur permettent néanmoins de retrouver la force de se reconstruire peu à peu et de s'engager sur le chemin de la résilience. (Source : 4ème de couverture)
Film de Stanislas Zambeaux, Edouard Zambeaux, 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Lien social-Précarité, Accueil d'urgence, Immigré, Famille, Jeune, Vie quotidienne, Précarité, Atelier d'écriture, Chant, Création, Honte, Paris
Une plongée au cœur de l’Archipel, un centre d'hébergement d'urgence au cœur de Paris qui propose d’accueillir les familles à la rue ou des migrants seuls. Djibi et Ange sont deux adolescents qui vivent au centre avec leurs parents. Ils y affrontent des combats à mener. D'autant plus durs que le centre doit fermer et que les familles apprennent qu'elles seront séparées. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ils s'échappent un peu et parlent avec justesse de leurs histoires et de ce quotidien.
En complément (21 min.) : "En musique" , "Ils ont fait l'Archipel", "Souvenirs". Et un dossier pédagogique imprimable.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accompagnement, Accueil, Action sociale, Administration, Aide sociale, Association, Bénévolat, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Droit d'asile, Immigré, Intégration, Militantisme, Motivation, Relation d'aide, Solidarité, Souffrance psychique
Suite à la création d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile dans une petite commune rurale du Limousin, un élan de solidarités a vu le jour. Bénévoles et militants se sont mobilisés pour faire face à des situations humaines complexes, parfois dramatiques. Les suivre au fil des mois, dans leurs engagements, leurs convictions, leurs doutes et leur enthousiasme est l’occasion unique de révéler les enjeux d’une expérience solidaire en terre d’asile. (Source : 4ème de couverture)
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Exil, Immigration, Immigré, Réfugié, ITALIE
Samuele a douze ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l'école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre so'n île. Car il n'est pas sur une île comme les autres. Cette île s'appelle Lampedusa, et c'est une frontière hautement symbolique de l'Europe, traversée ces vingt dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.
Un hiver au coeur d'un hébergement d'urgence pour sans-abris à Lausanne, en Suisse. À la porte de ce "bunker" se déroule chaque soir un même rituel d'entrée dramatique qui donne lieu à des bousculades parfois violentes. Les veilleurs ont la lourde tâche de trier les personnes sans abris : femmes et enfants d'abord, hommes ensuite. Alors que la capacité totale de l'abri est de 100 places, seuls environ 50 "élus" sont admis à l'intérieur et ont droit à un repas chaud et un lit.
En complément (134 min.) : Un livret "Paroles de sans-abris et de veilleurs" ; Entretien avec Fernand Melgar ; Masterclass "L'abri" France culture / La FEMIS, Extraits de débat avec Mounira Zermani et Jean-Pierre Tabin ; scènes coupées ; bandes-annonces.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Réfugié, Immigration, Grève, Témoignage, Mort, Danger, Violence, Droit d'asile, France, Afrique
Conçu en triptyque, Héros sans visage explore le destin de migrants à partir de trois situations différentes : une grève de la faim en Belgique qui permet à un groupe de sans-papiers d'obtenir des régularisations ; un camp de transit tunisien où affluent des milliers de travailleurs fuyant le chaos libyen, enfin, le récit dramatique d’un rescapé qui a franchi Gibraltar à la nage. Chacun des trois volets aborde une facette de la tragédie des migrants au moyen d’un langage cinématographique propre. Mary Jimenez porte d’abord un regard de photographe sur la lutte de sans-papiers réfugiés dans une église voisine, scrutant les visages douloureux de ces hommes prêts à mourir pour obtenir le droit de vivre dignement. En Tunisie, le film adopte la forme d’un reportage nourri de nombreuses interviews de migrants bangladais et africains. Ils racontent leur expérience de travailleurs durement exploités en Libye et l’impasse que représente le camp de transit. Certains envisagent, malgré les dettes et la honte, de rentrer au pays ; la plupart n’ont d’autre choix que de poursuivre leur périple à très haut risque. La dernière partie intitulée La Chambre à air fait appel au langage de l’art vidéo pour transmettre le témoignage d’un miraculé qui a échappé à la noyade grâce à l’aide providentielle d’un troupeau de dauphins. (Eva Ségal) (Description éditeur).
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Apprentissage, Langue vivante, Centre social, CAF, Entretien, Paris
À Paris, des femmes et des hommes d'origines diverses se rendent à "La Maison du Bas Belleville", un centre social CAF dans l'espoir d'apprendre ou d'améliorer leur français. Ce centre organise des ateliers de socialisation par le langage animés par des bénévoles. Le film montre les premiers entretiens sélectifs. Ces femmes et ces hommes de milieux sociaux simples et souvent peu scolarisés, vont nous laisser entrevoir quelques fragments de leur histoire, et leur besoin vital d'accéder aux clés de la langue.