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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sans frapper

Film de Alexe Poukine, 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Viol, Abus sexuel, Femme, Témoignage, Représentation sociale, Mémoire, Émotion, Honte, Culpabilité, Sexualité, Prostitution

En 2013 la réalisatrice Alexe Poukine rencontre une jeune femme, Ada, qui lui raconte un viol qui lui est arrivé neuf ans plus tôt. Des comédiennes, mais aussi des psychologues, des avocats, des prostitués, ou encore ses amis proches, des femmes et des hommes, de tous âges, s'emparent des mots d'Ada en y mettant un peu de ce qu'ils sont. Puis ils commentent, expriment ce qu'ils ressentent et comprennent (ou pas) de ce récit. Puis le texte d'Ada les emmène peu à peu vers leur propre vécu, leurs propres expériences, douleurs et hontes enfouies, qu'ils soient femmes ou hommes, agresseurs ou agressés. En complément : Trois entretiens : "La prise en charge médico-légale" (19 min), "La dissociation" (15 min) et "La culture du viol" (16 min).

Dossier de presse, Site de l'éditeur sur le document

L'image manquante

Film de Rithy PANH, 2013.

Mots clés : Guerre, Traumatisme, Mémoire, Résilience, Communisme, Enfant, Approche historique, Cambodge

Le réalisateur Rithy Panh revient sur son passé de jeune Cambodgien de 13 ans, qui en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l’'horreur dans des camps de travail. Ce film c’'est le bonheur tranquille anéanti par un génocide, "le monde d'’avant, de la musique, de la douceur, de la famille", dont le souvenir n’'est pas moins dangereux pour qui l’'a irrémédiablement perdu. Des images qui brûlent dans la mémoire - le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh - demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière avec des personnages d'argile. Rithy Panh parvient à évoquer les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l’'amour pour ceux qu’on a perdus. Contrepoint des images de propagande filmées par le régime, de minuscules poupées d’'argile, restituent toute l'’inhumanité des quatre années de terreur khmère rouge.