De plus en plus de femmes sont exclues de la société, et ont les plus grandes difficultés à se réinsérer. Dans les années 90, sur Paris, une femme a choisi de venir en aide aux femmes en très grande exclusion sociale. Mona Chasserio fondait l'association "Coeur de femmes" et inventait une forme d'accueil inédite. "Coeur de femmes" offre un toit, un couvert, mais surtout une écoute aux femmes qui ont souvent connu la toxicomanie, la prostitution, la violence et les ruptures familiales et viennent fréquemment de la rue, de l'hôpital ou de la prison. Chacune des femmes accueillies collabore à la vie de la maison, y trouve un suivi psychologique, social, médical et juridique, et participe à des ateliers tels que cours de français, chant, sport, théâtre. Après leur séjour dans la maison, dès lors qu'elles ont (re)trouvées un emploi, elles restent plusieur mois dans une péniche. Cet accompagnement est un moyen pour chaque femme de prendre de la distance avec la rue, la galère. A travers ce documentaire, nous suivons également les nouveaux projets de l'association, le parrainage de la chanteuse France Gall, la création d'une maison en Bretagne et d'une autre en Afrique.

Sept jeunes délinquants, Olivier, Tayeb, Steve, Medhi, Abdel, Fabien et Marco, âgés de 15 à 17 ans, sont placés par la justice au centre d'éducation renforcé Avanaa, réputé le plus sévère de France. Les deux premiers mois, leurs éducateurs les emmènent en Laponie, en séjour de rupture, pour des marches dans des conditions extrêmes. Après ce séjour d'épreuves qui marquera les jeunes et les fera évoluer, ils retournent au C.E.R. dans le Jura pour une vie quotidienne d'apprentissages moins éprouvants les préparant à un retour à une vie sociale. Puis, c'est le retour à la cité et à la réalité, à un monde du travail aussi, qu'ils tentent d'apprivoiser. Un bilan est tiré sur ce parcours souvent positif de jeunes confrontés à eux-mêmes et aux autres.

La lutte tant intérieure qu'extérieure pour la reconquête de ses droits d'une jeune femme qui a été stérilisée de force ainsi que de son compagnon qui cherche une reconnaissance sociale par le travail.La vie en institution, la stigmatisation, le tabou de la sexualité des personnes handicapées, et la perpétration de stérilisations coercitives en France, vus à travers le cas particulier de cette jeune femme infirme moteur cérébrale qui a décidé de témoigner et envisage d'entreprendre des poursuites à l'encontre du médecin qui a pratiqué la stérilisation et de ses parents : on apprendra que leur I.M.C n'était pas transmissible dans l'éventualité d'une grossesse. Après une longue procédure, le juge des tutelles prendra des mesures pour que la mère ne soit plus sa curatrice. [Présentation de l'éditeur]