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Le partenariat entre l'école et la pédopsychiatrie au service de l'enfant dit "hyperactif" ou comment un élève indiscipliné devient un élève handicapé. Quelques questions éthiques

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Stéphanie Ronchewski Degorre
Titre de la revue
La Psychiatrie de l'enfant
volume n°
LXII
numéro
2
Mentions d'édition
juin-décembre 2019
Dates
2019
Pages début-fin
pp. 369-393
Etiquettes de collation
résumé en français, résumé en anglais, bibliographie
Domaines Prisme
Santé mentale-Souffrance psychique
Mots-clés Prisme
Enfant, Hyperactivité, Élève, École, Norme sociale, Test, Psychiatrie infantile, Éthique
Présentation de l'éditeur

À l’heure où l’école s’interroge sur son autorité face à l’indiscipline grandissante de ses élèves, la pédopsychiatrie enregistre une hausse des cas diagnostiqués hyperactifs. Entre un élève un peu turbulent et un enfant reconnu porteur du « handicap » nommé par le DSM-V « TDAH » (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), il n’y a pas de confusion possible, mais entre ces deux extrêmes il existe des variations qui interrogent en son cœur le passage du normal au pathologique. Si un certain nombre de situations demeurent problématiques, la création d’un partenariat entre l’institution scolaire, la pédopsychiatrie et les organismes relevant du sanitaire et social encourage un tel diagnostic à l’aide de tests qui, comme le test de Conners, visent à quantifier des écarts de comportement. Ainsi l’enseignant ayant recours à ces questionnaires se fait « auxiliaire paramédical », en retour de quoi les autorités médicales, sanitaires et sociales apportent une réponse où le médecin lui-même peut être placé en position de « conseiller pédagogique ».

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