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Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 25-30.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Réinsertion sociale, Violence, Islam, Politique
"Sid Abdellaoui est professeur des Universités, docteur en psychologie, expert auprès des Tribunaux, vice président de l'Association française de criminologie."
Livre de Patrick Ange Raoult, Brigitte Blanquet, édité par In Press, publié en 2016.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Violence, Insulte, Colère, Agressivité, Jeune en difficulté, Corps, Langage, Victime, Viol, Passage à l'acte, Homicide, Déviance sexuelle, Haine
Insulter, provoquer, détruire, violer... C'est une véritable rage qui s'exprime bien souvent à l'adolescence. Violences urbaines, violences au sein de la famille, de l'école, tentation de l'extrémisme ou du terrorisme... Les adolescents sont à la fois les acteurs mais aussi les victimes de ces mouvements violents. Quelle est l'origine de cette rage adolescente ? Comment la comprendre ? Comment le clinicien peut-il aider les familles de ces jeunes en souffrance ? Qu'est-ce qui distingue la violence de l'adolescent d'hier de celle des jeunes d'aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation ? Ces questions sont au coeur de cet ouvrage.
Une étude accessible qui intéressera tout praticien au contact d'adolescents en proie à l'agressivité et tout parent.
Livre de Daniel Marcelli, Anne Lanchon, Laurence Rossignol, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Vulnérabilité, Société, Violence, Secte, Haine, Islam, Motivation, Terrorisme, Citoyenneté, PJJ, Intégrisme, Difficulté scolaire, Empathie, Jeune en difficulté, Psychiatrie infantile, Vie politique
La question du sens est au cœur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. Les adolescents ont un besoin impérieux de donner un sens à leur vie et recherchent, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques… Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire ou sans espoir de réussite sociale, en rupture avec les valeurs familiales ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ? Comment aider leurs parents et les professionnels qui les entourent ? Les auteurs analysent les multiples raisons individuelles ou sociales qui peuvent inciter un jeune à se tourner vers le radicalisme. Ils repèrent les principales étapes de ce processus afin d’agir quand il est encore temps.
Dans un contexte politico-médiatique craintif à l'encontre des jeunesses de rue et des jeunesses populaires mais aussi de suspicion d'inefficacité des institutions et des acteurs sociaux vis-à-vis des pratiques juvéniles exprimées dans l'espace public, notamment les regroupements de jeunes, cet ouvrage confronte ces représentations à la réalité des pratiques culturelles, sociales et politiques des jeunes, des acteurs et des institutions chargés de développer leurs pratiques, de les accompagner, de les encadrer, voire de les réprimer au sein de différents espaces de socialisation.A partir de travaux de recherche en sciences sociales, d'une part, sur les socialisations et sociabilités juvéniles dans la rue associées à des pratiques spécifiques (artistiques, musicales, sportives, sexuelles, addictives, délinquantes, politiques, religieuses, etc.) et d'autre part, sur les interventions (sociales, humaines, techniques) mises en oeuvre par les acteurs de la socialisation du risque avec les jeunes présents dans la rue (éducateurs, animateurs, médiateurs, policiers, militants, agents de sécurité...), cet ouvrage interroge la coproduction des logiques d'action à l'oeuvre du côté des jeunesses de rue et des acteurs de la complexification du contrôle social (assistance, éducation, ethnicisation, intégration, répression, surveillance, médiation, etc.).Cet ouvrage comporte trois parties articulées entre elles. La première partie s'intéresse aux représentations dont les jeunesses de rue sont l'objet ; la seconde partie décrit des actions et pratiques concrètes de ces jeunes tandis que la troisième partie interroge les réactions sociales que ces pratiques suscitent. Sommaire : REPRESENTATIONS Histoire d'un changement de regard sur les mineurs vagabonds en France (fin XIXe siècle - 1935) La jeunesse de rue : quelles représentations littéraires contemporaines ? Vers un autre regard sur le positionnement urbain de jeunes de quartiers défavorisés PRATIQUES "Se poser" en ville : pratiques, usages et ancrages de jeunes errants à Lille Le rap des "detentos de rua", une ethnographie d'une jeunesse de rue à Fortaleza (Brésil) Culture de rue et culture de la drogue, vers une "communauté du nous" : l'exemple du rap REACTIONS Jeunes dans la rue, jeunes de la rue Le pouvoir d'agir des jeunes stigmatisés à l'épreuve des politiques publiques Accompagner la désistance des mineurs délinquants : représentations et pratiques des éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse
Livre de Xavier Pommereau, édité par A. Michel, publié en 2016.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Conduite à risque, Rite, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Sommeil, Intimité, Sexualité, Mort, Alcool, Cannabis, Pornographie, Amour, Amitié, Phobie, État limite, Automutilation, Tatouage, Piercing, Trouble du comportement alimentaire, Violence, Image, Terrorisme, Parents, Culpabilité, Groupe de parole
Parce que qui ne risque rien n'a rien, les ados veulent explorer le monde, tester leurs limites, se mettre à l'épreuve. Ils ont besoin de jouer à se faire peur, rechercher les sensations fortes, s'exposer à un danger pour se prouver qu'ils sont capables, et le faire reconnaître par leurs pairs afin de se singulariser et être populaires... À la prudence que leur recommandent les adultes, ils opposent l'audace.
Xavier Pommereau explore ces enjeux à la lumière des risques d'aujourd'hui : le numérique et les écrans, les drogues, la sexualité et les rencontres (virtuelles ou réelles), les évitements phobiques... Mais aussi la peau comme surface de projection, le registre alimentaire et ses excès, ou encore, depuis peu, l'appel des sirènes du djihad... Il explique aux parents et aux adultes comment décoder le comportement des ados et, sans être constamment sur leur dos, les laisser prendre des risques en assurant un cadre suffisant et en misant sur le dialogue.
Il leur donne des clés, car prévenir vaut toujours mieux que guérir, afin d'accompagner cette belle aventure que peut être l'adolescence.
Livre de Michèle Emmanuelli, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Concept, Psychologie du développement, Société, Anthropologie, Approche historique, Psychologie, Crise, Psychanalyse, Violence, Psychopathologie, Prise en charge, Traitement médical, Psychothérapie
Transition entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence met en jeu des processus complexes qui relèvent autant de la physiologie que de la psychologie et qui ont été observés par les psychanalystes mais aussi par les anthropologues ou encore les historiens. L'accès à la sexualité génitale qu'implique la puberté doit être psychiquement élaboré par l'individu, sous le regard de la société qui cherche toujours à encadrer ce passage.
Cette période de transformation est déterminante pour l'individu dans ses rapports à lui-même comme aux autres. C'est une période riche et délicate, qui peut entraîner des troubles particuliers devant être pris en charge selon des modalités propres. En confrontant les points de vue, l'ouvrage appréhende dans toutes ses dimensions cette étape décisive avant l'engagement dans la vie adulte. [présentation de l'éditeur]
Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi
La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.
Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.
Partout en France, les attentats de janvier et de novembre 2015 ont suscité un torrent d'émotions et de questions. Contre l'aspiration vers le radicalisme, mais aussi et bien plus largement contre la haine, la peur et le repli sur soi, que peut-on faire? Le JAS est allé à la rencontre de personnes qui, à Limoges, dans le cadre de leur engagement associatif ou de leur responsabilité éducative, travaillent au quotidien avec des enfants et des jeunes de milieu sociaux divers et d'origines culturelles multiples. Pour tenter de comprendre : que doit-on "prévenir" et de quelle façon ?
"La prévention, c'est l'éducation et la culture". Cette réponse déterminée et sans ambigüité, c'est celle de Fatiha Zemani, présidente-fondatrice de l'association Mosaïc Limousin.
Comment concilier la nécessité « clinique » de la contenance et le respect de l‘autonomie du jeune ? Le levier de l’action éducative ne peut se concevoir comme une application bornée au seul mandat judiciaire. C’est bien dans le jeu de l’ensemble des enveloppes structurantes pour le jeune, dans la perspective d’une pratique de socialisation médiatisée par la contenance, que ce dernier pourra enfin s’assumer.