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Article de Mircea Marica, Laura Giurgiu, Rodica Enache
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 95-111.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Décrochage scolaire, Médiateur, École, Gens du voyage, Minorité culturelle, Roumanie
Le phénomène de l’échec et le décrochage scolaire sont des aspects ayant des effets préjudiciables pour l’individu, la famille, la communauté et la société. Dans le département de Constanţa, le décrochage est plus dramatique dans les communautés rom. Notre recherche a été constituée d’une analyse de la situation et de la clarification des dimensions, des caractéristiques et de l’ampleur de ce phénomène. On a collecté les informations à travers une enquête sur le terrain, réalisée sur la base d’un questionnaire et d’une entrevue semi-structurée. En conclusion, on peut dire que les mentalités sur l’éducation de la population rom semblent avoir changé. Selon nous, l’institution du médiateur scolaire joue un rôle très important pour l’intégration des Roms.
L’échec scolaire, comme système complexe de manifestations, du type : absentéisme, résultats scolaires faibles, absence d’intérêt pour l’école, difficultés d’adaptation aux exigences du système d’enseignement, représente l’essence de cette recherche. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 30 enseignants de deux écoles de Constanţa : l’une internationale, l’autre de l’enseignement d’État. Les réponses aux questions du questionnaire ont permis de réaliser une comparaison entre les deux systèmes d’enseignement. Les auteurs (se) proposent des objectifs comme : que signifie l’échec scolaire, en général et en particulier, pour chaque type de système d’enseignement ; quelles sont les causes de l’échec scolaire et leurs manifestations dans l’institution ; la description de la relation professeur-élève ; l’évaluation et l’auto-évaluation du style didactique ; l’attitude du professeur devant l’évaluation ; les moyens utilisés pour la motivation positive et négative ; les solutions pour prévenir et diminuer l’échec scolaire ; les aspects démographiques et culturels qui influencent l’échec scolaire ; le rôle de la famille dans le processus instructif-éducatif comme facteur influençant le succès/ou l’échec scolaire. À la fin de l’étude, on présente les conclusions et les implications pratiques de la recherche.
La migration de la force de travail à l’étranger, notamment après l’intégration de la Roumanie dans les structures européennes, a engendré des défis tant de nature psychologique que sociale qui produisent des effets au niveau de la population qui s’y confronte. Les cas des parents qui quittent leur foyer pour un emploi mieux payé peuvent avoir des conséquences sur l’attitude et les résultats scolaires des enfants. C’est justement cet impact sur les jeunes qu’on se propose d’analyser par le biais d’une approche psycho-sociologique. Dans ce sens, l’étude propose des arguments forts du point de vue scientifique qui considèrent le manque des parents comme une sorte d’abus ou une maltraitance de l’enfant. En même temps, la recherche offre quelques solutions à l’aide desquelles les institutions de l’État peuvent soutenir la population qui affronte la migration en vue de la résolution durable.
La famille représente la première instance de socialisation, où l’on apprend les notions morales, les modèles de conduite, les attitudes et les sentiments. L’étude que nous proposons présente un programme d’intervention éducative pour prévenir et combattre l’échec scolaire et donc le décrochage. Le programme vise à promouvoir et valoriser le partenariat école-famille par une véritable implication des parents dans le soutien de l’éducation.
Le problème de l’échec scolaire dynamise l’espace pédagogique réflexif depuis longtemps. Notre étude vise à interpréter les situations à risque scolaire, en construisant un modèle familial de l’échec scolaire. Par modèle familial de l’échec scolaire nous comprenons les expériences négatives de l’école qu’ont connues les parents et qui génèrent chez l’enfant des représentations hostiles envers l’école. Selon cette perspective, l’échec scolaire est un effet transgénérationnel de certains habitus inculqués dans la famille. Pour vérifier l’hypothèse, la méthode principale d’obtention des informations relatives à l’attitude des adultes envers leur propre expérience scolaire est l’enquête, sous ses deux formes : le questionnaire et l’entretien. Nous chercherons à obtenir des informations concernant les performances scolaires des parents, les croyances des parents au sujet de l’école, les messages émis sur l’importance de l’école vers les enfants, le contrôle de l’activité scolaire des enfants, l’image et les croyances que les enfants ont au sujet de l’école. Les résultats sont corrélés avec des indicateurs factuels tels que le sexe, le niveau d’éducation, le nombre des membres de la famille, le revenu. Les recherches seront menées dans les communautés urbaines et rurales du département de Constanţa. L’échantillon est d’une taille de N=140 élèves (des classes Ve-VIIIe, la moitié d’entre eux se trouvant en situation de risque scolaire) et de N=280 parents.
Livre de Pierre Yves Bernard, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Concept, Politique, Éducation, Niveau de qualification, Norme sociale, Scolarité, Diplôme, Risque, Difficulté scolaire, Théorie, Causalité, Prévention, Réparation, Parcours, Décrochage scolaire, France, Etats unis d'amerique
Qu'attend-on de l'école aujourd'hui ? Quel est le niveau d'étude minimal que chacun devrait avoir atteint à la sortie du système scolaire ? Comment y parvenir et éviter les ruptures précoces de scolarité ?
Cet ouvrage propose une synthèse de travaux qui, partant de cette notion de décrochage, ont apporté des éclairages nouveaux sur les problèmes scolaires. Ces recherches ont mis en valeur la complexité des facteurs de risque de décrochage. Elles ont notamment permis d'identifier des types de parcours favorisant la rupture scolaire. Elles ont aussi souligné l'incidence des interactions de l'élève avec l'institution scolaire, la famille, les professeurs, l'entourage, et l'impact de l'échec scolaire précoce sur les risques de décrochages ultérieurs : autant de réflexions qui invitent à repenser l'orientation globale de la politique éducative.
Chaque année, 110 000 élèves quittent le système scolaire sans diplôme de fin d’études secondaires. Comment en sont-ils arrivés à tourner le dos à cette institution, dont on leur serine qu’elle est la clé de leur insertion professionnelle ?
Sociologues, pédopsychiatres et chercheurs en sciences de l’éducation analysent ici les causes de ce désamour, qui laisse parents et enseignants démunis et envenime leurs relations. Comment en repérer les symptômes, pendant qu’il est encore temps, et quelle attitude adopter ? Quels dispositifs pédagogiques mettre en place pour réconcilier les jeunes avec l’école ?
Dans de nombreux collèges et lycées, des initiatives montrent que l’on peut apprendre autrement, et agir de concert avec les parents. Il est grand temps de les mutualiser, pour ne plus abandonner un élève sur sept au bord de la route. Un numéro engagé, qui donne la parole aux experts, aux acteurs de terrain et aux parents.
Un texte d’une étudiante qui découvre le monde de la Protection judiciaire de la jeunesse. Un texte pour essayer de comprendre pourquoi la délinquance des mineurs et surtout pourquoi autant de jeunes franchissent les portes de la Protection judiciaire de la jeunesse ; des points communs entre les jeunes rencontrés à la PJJ et de la découverte de leur monde singulier à une possible solution à travers les mains qui créent pour ne plus détruire.