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Article de M. Palmer, C. Revet, C. Gentilleau, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 380-389.
Mots clés : Violence, Éducation, Maltraitance, Soutien à la parentalité, Loi
Le 10 juillet 2019, la France est devenue le cinquante-sixième pays à interdire officiellement les violences éducatives ordinaires (VEO). Ce type de méthode était jusqu’ici toléré par une jurisprudence qui reconnaissait aux détenteurs de l’autorité parentale un « droit de correction » coutumier. Cette appellation de VEO laisse entendre que la violence pourrait avoir une vertu éducative, et se présenter comme ordinaire, banale, sans générer de conséquences néfastes pour les enfants. Alors même que leur utilisation est fortement plébiscitée par les parents français, et que cette loi dite « anti-fessée » a été présentée dans les médias comme relevant du débat de mœurs, la littérature théorique et scientifique, notamment les conclusions de cinq méta-analyses récentes, apporte des éléments de réponse assez clairs quant aux conséquences de ces VEO. L’American Psychological Association et l’American Academy of Pediatrics ont ainsi reconnu l’inefficacité éducative de ces méthodes, tout en déclarant que les preuves scientifiques sont aujourd’hui suffisantes pour attester de leur effet néfaste à court terme.
Article de J. Lefèvre Utile, M. Montreuil, A. Perron, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 368-379.
Mots clés : Autisme, Handicap mental, Trouble du comportement, Contention, Violence, Prise en charge, Éthique, Automutilation, Agressivité
La littérature sur la gestion des troubles graves du comportement (TGC), chez les patients présentant une déficience intellectuelle (DI) et/ou des troubles du spectre autistique (TSA), suggère que l’environnement de travail des professionnels de santé est éprouvant pour prodiguer les soins dans des conditions de sécurité suffisante pour eux et les patients présentant une DI/TSA. Cet article rapporte les expériences morales des professionnels de santé concernant leur utilisation des alternatives à la contention dans la prise en charge des patients avec DI/TSA.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 244-255.
Mots clés : Surdoué, Quotient intellectuel, Développement, Vie quotidienne, Scolarité, Intelligence, Développement cognitif, Jeu
Il s’agit d’une étude transversale et rétrospective. L’échelle d’intelligence de Wechsler (WISC-V), le carnet de santé de chaque enfant, et un questionnaire d'anamnèse rétrospectif rempli par les parents, ont été administrés et analysés chez 76 enfants en bonne santé (58 enfants à haut potentiel (HP)/18 neurotypiques), âgés de 6 à 13 ans (M. 10 ans ; E.T. 2,2). Cinquante-huit enfants HP ont été impliqués dans l’analyse intragroupe (36 hétérogènes vs 22 homogènes). Deux groupes ont été appariés pour les analyses intergroupes : 18 enfants neurotypiques (90 ≤ QI ≤ 110) et 18 enfants HP (QI ≥ 130).
Article de H. Roman, P. Gentilleau Lambin, J. Nicli, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 265-269.
Mots clés : Dyslexie, Anxiété, Morbidité, Apprentissage, Accompagnement, Adolescent, Niveau scolaire, Scolarité, Aménagement du temps
De précédentes études montrent qu’une partie conséquente des enfants ayant un trouble d’apprentissage présente également une anxiété. L’anxiété peut être primaire ou bien secondaire au trouble d’apprentissage. Concernant la dyslexie, les différentes prévalences observées dans la littérature montrent que 9,9 % à 25 % des enfants avec un trouble spécifique du langage écrit présentent de façon concomitante des signes d’anxiété. L’accompagnement pédagogique semble avoir un rôle conséquent dans cette anxiété et pourrait induire un effet protecteur dans son apparition ou son intensité. Notre étude a pour but de rapporter la proportion d’enfants anxieux parmi nos patients dyslexiques, d’observer s’il existe ou non un effet de l’âge, du niveau solaire ou du sexe sur cette anxiété, mais également d’examiner la quantité d’enfants pour laquelle un suivi psychologique a été conseillé. Un autre objectif de cette étude est d’appuyer la nécessité de l’accès au diagnostic et de l’instauration de mesures d’accompagnement.
Des personnes engagées dans un parcours médicale d’affirmation de genre peuvent être concernés dès l’âge de 12 ans par l’information à recevoir avant de débuter un traitement pouvant impacter leurs fertilités.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 9-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Développement sensoriel, Éducation à la santé, Étude de cas, Équipe soignante, Expertise, Fin de vie, Gériatrie, Hypnose, Infirmier, Maladie d'Alzheimer, Mort, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Projet thérapeutique, Relation famille-institution, Relation soignant-soigné, Rite, Soin, Soins corporels, Vieillissement
Article de H. Perret, V. Wolff, M. Lamourette, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 2, mars 2022, pp. 75-81.
Mots clés : Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Approche cognitive, Adolescent
L’anorexie mentale est une pathologie grave qui ne bénéficie pas, à l’heure actuelle, de thérapie dédiée, efficace. La remédiation cognitive est une piste de traitement prometteuse qui a fait ses preuves en ce qui concerne la prise en charge des adultes et pour laquelle les études en population pédiatrique restent limitées. Elle se base sur le déficit de deux traits cognitifs retrouvés chez les patients anorexiques : la flexibilité mentale et la cohérence centrale. Notre étude vise à montrer l’évolution de ces deux critères après la participation des patients au groupe de remédiation cognitive dans un service français de pédopsychiatrie.