Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.
Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social-Précarité, SDF, Précarité, Santé mentale, Psychopathologie, Psychiatrie, Équipe soignante, Infirmier psychiatrique, Entretien d'aide, Consultation médicale, Homme, Femme, Immigré, Gens du voyage, Jeune en difficulté, Errance, Foyer d'hébergement, Accueil d'urgence, Rouen
Dans l’agglomération rouennaise, une équipe psychiatrique, qui a été la première de France, part quotidiennement à la rencontre de ceux qui ne se soignent jamais, qui ne réclament rien et qui vivent dans la rue, les grands précaires, clochards, migrants, jeunes en errance. Elle les rencontre dans les centres d’hébergement, et tente de restaurer la dimension psychique de ces personnes, en les réintégrant dans une histoire, leur histoire. En étroite collaboration avec les travailleurs sociaux, psys et infirmiers les amènent, peu à peu, à reprendre soin d’eux. (Présentation éditeur)
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Conflit, Famille, Groupe de parole, Psychiatrie, Psychopathologie, Relation d'aide, Relation enfant-père, Isolement
« Karim est malade, malade psychique.
Il a 30 ans et alterne des phases de repli sur lui-même avec des périodes d'exaltation.
Progressivement, le vide s'est fait autour de lui. Seuls sa mère, sa soeur et son père Robert l'empêchent de sombrer complètement, au prix de leur propre santé.
Robert dit souvent à son fils qu'il faut s'en sortir, se battre, guérir... Il lui répète à l'envi qu'il doit "prendre un chemin".
Mais entre les deux hommes de la famille, lequel doit trouver son chemin, cette voie vers l'apaisement, le fils ou le père ? »
Le quotidien de l'hôpital psychiatrique de jour de Saint-Germain-en-Laye. Près de Paris, une maison accueille chaque jour des personnes en souffrance psychique. Dans ce lieu de vie singulier offrant une cafétéria, soignants et patients souffrants de troubles mentaux travaillent ensemble à renouer des liens de vie et de partage. Nous suivons le travail des équipes soignantes et recevons les témoignages touchants de personnes qui tentent de guérir et bien souvent d'alléger leurs souffrances.
Vincent, Audrey, Agnès et Hermann sont médecins, psychiatres, travailleurs sociaux, et "travailleurs pairs". Richard, David et Mélik souffrent de pathologies psychiatriques lourdes et sont sans domicile fixe. C'est dans les rues de Marseille, au fil de leurs rencontres, que se développe l'expérience insolite de l'équipe mobile de santé communautaire. Ensemble, ils travaillent à la construction d'un lieu de vie, inventent de nouvelles formes de soins, et élargissent le champs des possibles (source éditeur).
Valvert est un hôpital psychiatrique de Marseille créé au milieu des années 70, dans un esprit douverture et de libre circulation. Le film, à travers une observation du quotidien, dresse un portrait de lendroit en mêlant entretiens avec des soignants et scènes de la vie des patients. Dans une ambiance résolument éloignée du modèle asilaire, cette circulation met en valeur différents comportements de la folie ordinaire. Le film souligne également les risques liés à l'évolution du milieu hospitalier et des nouvelles logiques de gestion.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Animation socioculturelle, Théâtre, [QUOTIDIEN], Psychothérapie institutionnelle, LA BORDE
Au cours de l'été 1995, fidèles à ce qui est devenu une tradition, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer la pièce de théâtre qu'ils joueront. Au fil des répétitions, le film retrace cette aventure. Au delà du théâtre, il raconte aussi la vie à La Borde, celle de tous les jours, les petits riens, la solitude, la fatigue et les moments de joie.
Nicolas Philibert a réalisé un film d'une rare qualité valant autant pour sa mise en scène que pour son point de vue. Il sait capter la beauté des visages changés par la maladie mentale et restituer l'humanité de ces êtres profonds. Un document majeur.
Dans le service des urgences de l'Hôtel-Dieu, à Paris, R. Depardon filme psychiatres et patients... Un grand témoignage sur la détresse au quotidien... Le service des urgences psychiatriques de l'Hôtel Dieu, unique hôpital a recevoir quiconque à toute heure sans exception d'âge, de sexe, de pays. Un constat lucide et un regard spontané en dehors de l'inévitable morale humaniste.