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Comment vaincre nos fatigues ?

Article de Philippe Zawieja, Martine Fournier, David Le Breton, et al.et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 367, avril 2024, pp. 39-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Fatigue, Évaluation, Symptôme

Stress, fatigue chronique, épuisement professionnel… La fatigue est le grand mal du siècle. Au travail, en famille, jusqu’en amour, elle s’immisce par tous les pores de nos existences au point de devenir une de nos principales obsessions. Autrefois physique, elle est aujourd’hui psychique, morale, voire démocratique. C’est l’insomnie face au règne de la connexion permanente ; l’abattement des soignants épuisés de trop donner ; la lassitude des parents usés par leur progéniture…
Mais pourquoi sommes-nous si fatigués ? En a-t-il toujours été ainsi dans l’histoire ? Que se passe-t-il dans notre corps quand nous sommes épuisés ? Faut-il vraiment lutter, et si oui, comment ? Car à côté de ce sentiment délétère, il existe aussi une « bonne fatigue » : celle du sportif, du devoir accompli… En espérant que cette lecture va vous requinquer !

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Choisir son genre ? Identités sexuées et identités sexuelles à l'adolescence

Livre de Alban Goguel d'Allondans, Jonathan Nicolas, David Le Breton, édité par Chronique sociale, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Adolescent, Identité sexuelle, Théorie, Conduite à risque, Représentation sociale, Stéréotype, Psychanalyse, Communauté, Corps, Pornographie, Puberté, Honte, Identité, Psychopathologie, Parentalité, Transidentité

Coordonné par Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas, cet ouvrage offre une série de variations sur la notion de "genre", une notion qui traduit aujourd'hui à la fois la conscience approfondie de ce que lien social est toujours au fondement de nos représentations, et le fait que ses objectivations soient révocables si l'on ne s'y reconnaît pas. Longtemps décrit comme "naturel", le genre est désormais perçu comme une décision propre, un choix.
L'individualisation du lien social ne cesse d'élargir la marge de liberté des acteurs. Le concept de genre en sciences sociales vise à définir les représentations, les valeurs, les rôles, les attitudes, associés au masculin et au féminin en tant qu'ils relèvent d'une construction sociale et culturelle. Les représentations de genre sont des scripts à la disposition des acteurs. Les notions d'"homme" ou de "femme" ne sont pas des essences, elles se dissolvent sous les fictions plus ou moins partagées qui les mettent en scène au sein du lien social.
L'individu construit l'évidence de ses comportements comme homme ou femme, sans en avoir toujours conscience, car il en a acquis le principe au cours de son enfance par la socialisation, et leur confirmation relève du jeu ordinaire de l'existence, de ce qui est tenu pour acquis. Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas soulèvent une question polémique majeure : "Peut-on encore s'interroger sur ce que serait, pour chacune et chacun, être un homme ou le devenir, être une femme ou le devenir, ce qui relèverait de la masculinité ou de la féminité ? Ou faut-il – comme l'espèrent certains – en finir définitivement avec le genre ? Abandonner toute classification qui serait potentiellement stigmatisante ?"

Psychologie de la violence : des agressions ordinaires aux violences extrêmes

Article de Maud Navarre, Laurent Begue Shankland, Béatrice Kammerer, David Le Bretonet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 342, décembre 2021, pp. 32-57.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agressivité, Éducation, Adolescent, Psychologie, Femme, Génocide

Malgré notre volonté de pacifier les mœurs, réaffirmée notamment suite aux deux guerres mondiales, la violence existe encore. Comment l’expliquer ? Les travaux pionniers des années 1970 se sont intéressés notamment aux effets de l’autorité ou encore à l’influence des groupes. Depuis, la pédopsychologie ou encore la neurologie ont perfectionné notre compréhension du phénomène.

Se faire la peau

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 112-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Haine, Adolescent, Scarification, Automutilation, Peau

La haine pénètre toutes les pensées, elle colonise la raison pour la mettre à son seul service en éliminant tout recul. Elle imprègne et fabrique son objet. Mais la haine peut également s’appliquer à soi-même, elle trouve alors dans le corps, c’est-à-dire l’enracinement nécessaire au monde, son point d’application privilégié. Elle est un appui sur lequel le sujet ne cesse de se heurter ou plutôt une butée pour se réunifier. Elle trouve souvent dans les attaques au corps une autre voie de dérivation pour le rassurer sur les limites de sens qui le compose.

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Violences contemporaines : analyses et compréhension

Article de Claude Tapia, François Marty, David Le Breton, Roland Goriet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 20-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Crime, Adolescent, Société, Norme sociale, Terrorisme, Procès, Expertise psychologique

En ces temps de confinement prolongé, d’anxiété persistante, de sourde morosité, reculent, se rétractent la civilité, l’urbanité, tandis que se manifeste plus intensément, dans plusieurs secteurs de la société, une violence aux facettes multiples attestée par de récents statistiques ou sondages.

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Anthropologie des émotions : être affectivement au monde

Livre de David Le Breton, édité par Payot, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Concept, Affectivité, Lien social, Pleurs, Culture, Groupe, Socialisation, Théorie, Corps, Communication non-verbale, Langage, Langue des signes, Interaction, Rite, Norme sociale, Intimité, Regard, Symbolique, Enfant sauvage, Comédien

Les émotions ne sont pas spontanées, mais rituellement organisées. Reconnues en soi et signifiées aux autres, elles mobilisent un vocabulaire et des mouvements précis du corps qui diffèrent selon les cultures. C'est ce que montre David Le Breton dans cette anthropologie des émotions, où il analyse, entre autres, le statut du corps dans la communication, les ritualités du regard, ou encore le métier de comédien, qui offre une étonnante illustration de la façon dont les hommes se saisissent des signes pour vivre et donner à voir leurs émotions.

Résistons à l'accélération de nos vies !

Article de Jacques Trémintin, David Le Breton

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 213, novembre 2020, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rythme, Vie quotidienne, Animation, Technologie de l'information et de la communication, Accueil collectif de mineurs, Approche historique, Temps, Communication, Relation éducative, Pédagogie

Insidieusement, sans que nous ne nous en rendions vraiment compte, le rythme de nos existences a changé. Nous n'arrêtons pas de nous dépêcher. Paradoxalement, plus la technologie nous fournit des outils pour gagner du temps, plus nous avons la sensation de ne jamais en avoir assez. Si les poussées d'adrénaline induites nous stimulent, elles nous épuisent tout autant. Comment réagir ? En prenant le temps d'y réfléchir ! Commençons par nous demander si cette accélération est vraiment constitutive à la civilisation humaine. Puis, tentons un diagnostic de cette prise de vitesse qui nous submerge. Enfin, voyons comment il est possible de résister aux effets pervers de cette temporalité, en tant que citoyen tout d'abord, mais aussi dans nos accueils collectifs de mineurs. Allons-y... tranquillement !

Se remettre debout : marcher pour se sentir vivant

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 15-21.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Activité physique, Loisir, Sédentarisation, Sens, Lien social, Jouissance, Corps, Technologie, Communication, Travail social, Bien-être

Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.

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Anthropologie du corps et modernité d'un parcours

Article de David Le Breton, Henri Pierre Bass

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 377, mai 2020, pp. 49-55.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anthropologie, Sociologie, Psychologie, Corps, Souffrance

David Le Breton revient sur les thématiques de ses recherches qui se situent au croisement de plusieurs champs d’épistémologie, dont l’anthropologie qui, selon lui, se doit d’avoir une vision illimitée du monde. De même qu’il rappelle que ce que la vie a fait de nous, nous pouvons aussi la défaire pour nous reconstruire. C’est à cette introspection du monde et de soi à laquelle l’auteur se livre ici, en nous faisant partager une de ses passions, la marche. Marcher, c’est être libre en soi, une façon de se positionner à la frontière.

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Quand l'ado nous questionne : approches historique, clinique et sociologique

Livre de Laurent Mucchielli, Philippe Jeammet, David Le Breton, et al., édité par Champ social, publié en 2020.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune, Délinquance juvénile, Approche historique, Loi, Violence, Relation familiale, Environnement social, Émotion, Puberté, Passage à l'acte

L'adolescence est un phénomène qui mêle des ressorts bio-psycho-sociaux et, à ce titre, nous pourrions affirmer sans hésitation qu'il entre dans la catégorie des phénomènes complexes. En effet, même s'il ne faut pas la confondre avec la puberté, l'adolescence intègre dans sa problématique la question hormonale, ses effets sur le corps et sur le développement psychologique. De fait, ces interactions provoquent des stigmatisations et comportements sociaux individuels et collectifs se traduisant dans des redéfinitions identitaires et des bouleversements pulsionnels.
Les conférences présentées dans cet ouvrage rendent compte de la diversité des questions de l'adolescence, mais aussi de ses implications dans quelques-uns des maux de nos sociétés : délinquance, conduite à risque, radicalisation.

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