PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 64-71.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Émotion, Accompagnement, Enfant, Adolescent, Relation d'aide, Travailleur social, Pratique professionnelle
Les émotions dans le travail social sont-elles taboues ? Dans la société, le domaine de la protection de l’enfance soulève des situations sujettes à l’emprise émotionnelle. Parallèlement, les travailleurs sociaux évoquent régulièrement la nécessaire prise de distance pour un accompagnement social raisonné. Il en découle une tendance à laisser de côté les émotions vécues par les mineurs et les professionnels de l’aide. L’article propose de recentrer notre attention sur les ressentis et de travailler avec nos émotions. Ce process indispensable à l’accompagnement des mineurs facilite l’initiation au changement dans les parcours de vie difficiles. Nous verrons comment en tant que travailleurs sociaux, nous pouvons prendre en compte nos propres émotions et celles des mineurs dans la relation d’aide.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 56-63.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Besoin, Droits de l'enfant, Parentalité, Accompagnement, Soutien à la parentalité
Le soutien à la parentalité doit tenir compte de plusieurs éléments : les besoins de l’enfant, les droits de l’enfant, les enjeux de la parentalité, l’accompagnement à la parentalité, les réflexions sur la parentalité positive et sur le fait d’intervenir très tôt en amont afin d’endiguer les prémisses des situations de violence. Actuellement, des actions individuelles et collectives sont déjà conduites sur le sujet. Elles mériteraient d’être développées. Devenir parent devrait s’apprendre, ce qui nécessite une recherche de l’éducation bienveillante qui tienne à la fois compte de la nécessaire autorité de l’adulte, de la fixation d’un cadre et de limites, du souci du bien-être de l’enfant, de la sécurité affective de l’enfant qui est définie comme méta-besoin.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 36-43.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Enfant, Besoin, Droits de l'enfant, Législation, Travail social, Travailleur social
Les besoins fondamentaux de l’enfant sont devenus le nouveau paradigme qui demande aux travailleurs sociaux de se mobiliser en évaluant si ceux-ci sont respectés. Ces besoins sont subjectifs et sujets à interprétations. Ils n’ont pas à remplacer les droits de l’enfant qui jusqu’à présent étaient la référence. Aujourd’hui, les droits de certains enfants ne sont pas respectés, ni par les institutions ni par le législateur. Il y a là une ligne de fracture qu’il faut prendre en considération, d’autant plus que les professionnels de la protection de l’enfance sont en souffrance. Il devient urgent de prendre aussi en compte leurs propres besoins.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 29-35.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Droits de l'enfant, Vulnérabilité, Enfant, Accès aux droits, Travail social
La précarité et l’exclusion sociale qui touchent les familles confrontent les travailleurs sociaux à la vulnérabilité des enfants. Les professionnels ont des difficultés à trouver des réponses à leurs besoins, les enfants n’ont plus accès à l’ensemble e leurs droits fondamentaux tels qu’énoncés dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) le 20 novembre 1989, ratifiée par la France. C’est le texte de référence qui sert de base à la plupart des lois liées à la protection de l’enfance, il définit les droits et libertés du pays et l’organisation des institutions.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 12-17.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Approche historique, Droits de l'enfant, Besoin, Enfant, Législation
Dès le XIXe siècle, le législateur est intervenu pour protéger les enfants abandonnés ou maltraités. Au XXe siècle, l’accent est mis sur l’éducabilité des parents et, à partir des années 1950, une dualité des mesures judiciaires et administratives a lieu. En 1983, le département devient chef de file des interventions, toutefois, une clarification des dispositifs est soulignée dans plusieurs rapports. Ainsi, la loi de 2007 donne une définition large de la protection de l’enfance s’appuyant sur les droits de l’enfant d’après la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et sur ses besoins, tandis qu’un schéma départemental permet un pilotage territorial des politiques publiques. Mais une avancée est faite avec grâce à la loi de 2016 se basant sur des auditions internationales et un rapport remis au ministère chargé de l’enfance qui met en exergue l’intérêt supérieur de l’enfant, ses besoins fondamentaux et son méta-besoin de sécurité, besoins qui sont toujours développés dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Une culture commune des acteurs est introduite pour l’évaluation, une sécurisation des parcours des mineurs suivis à long terme est assurée et plusieurs recommandations sont proposées dont la formation des acteurs.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3085, 23 novembre 2018, pp. 20-21.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Droits de l'enfant, Politique, Jeune enfant, Maltraitance, Information, Affectivité, Parentalité
Comme tous les ans le 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le défenseur des droits a rendu son rapport. Cette année, et pour la première fois, il est centré sur les enfants de 0 à 6 ans. L’objectif est d’analyser la manière dont les droits des tout-petits sont appréhendés et effectivement mis en œuvre.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3068, 6 juillet 2018, pp. 6-9.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Besoin, Enfant, Adolescent, Protection de l'enfance, Famille, Parents, Accompagnement, Maltraitance, Placement, Coopération, Justice, Institution, Professionnel de l'enfance, Conditions de travail
Dossier composé de 3 articles :
Les sept besoins fondamentaux de l’enfant
L’arme de la coopération
Le blues des professionnels
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3064, 8 juin 2018, pp. 32-33.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Enfant, Droit, Parole, Adolescent, Prévention spécialisée
Dans son dernier livre « Rendre justice aux enfants. Un juge témoigne », Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny et figure médiatique de la protection de l’enfance, revient sur son expérience et son combat pour faire entendre la voix des enfants. En plein débat sur le projet de loi « Schiappa » sur les violences sexuelles sur mineurs, il vient de lancer une pétition : « Touche pas sexuellement à l’enfant ! ».
Paru dans la revue L'Assmat, n° 168, mai 2018, pp. 17-28.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Enfant placé, Placement familial, Autorité parentale, Assistant familial, Assistant maternel, Conflit, Relation famille-institution, Droit, Contrat de travail, Vie quotidienne
Conduire l’enfant à ses activités extrascolaires, choisir sa tenue vestimentaire… Au quotidien, et en premier chef pour les assistantes familiales auquel un enfant est confié, la question de l’autorité parentale se pose. En effet, quoique gardé par l’assistante maternelle ou pris en charge par l’assistante familiale, l’enfant reste soumis en principe à l’autorité parentale conjointe ou exclusive d’un ou de ses deux parents. Dès lors, comment articuler ce droit des parents avec l’accueil de l’enfant au domicile de l’assistante maternelle pendant ses heures d’accueil ou de l’assistante familiale qui le prend en charge à titre permanent ? Le point sur cette question.