PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Lien social, n° 1319, 7 au 27 juin 2022, pp. 12-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Prévention spécialisée, Financement, Département, Commune, Éducateur de rue, CNLAPS (Comité national de liaison des acteurs de la prévention spcécialisée)
Les départements ont l’obligation de financer l’intervention d’éducateurs de rue sur leur territoire… Si un diagnostic en démontre le besoin. Faute d’un cadre réellement contraignant, ce volet de la protection de l’enfance fonctionne de plus en plus avec une épée de Damoclès sur la tête.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Jeune, Échec scolaire, Crise, Création, Emploi, Écologie, Précarité, Réseau, École, Personne handicapée, Jeune en difficulté, Formation professionnelle, Apprentissage, Mission locale pour l'emploi
Chaque année, en France, près de 100 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et en perte de sens ou de repères. En parallèle, l’Agence de la transition écologique (Ademe) estime qu’un million d’emplois devraient être créés dans le secteur de la transition écologique d’ici à 2050. C’est pour répondre au double défi de la crise sociale et de la crise écologique que s’est créé le réseau des écoles Etre.
Paru dans la revue Lien social, n° 1318, 24 mai au 6 juin 2022, pp. 26-27.
Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Code, Justice des mineurs, Mineur, Juge des enfants, Mesure éducative, Évolution, Ordonnance du 2 février 1945
Décrié par les acteurs de la protection de l’enfance, le Code de justice pénale des mineurs pourrait bien ne pas être que négatif. Démonstration d’apports constructifs qui pourraient s’avéfrer non négligeables
Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 28, juin 2022, pp. 2-149.
Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Justice des mineurs, Réforme, Mesure éducative, Autorité parentale, Juge des enfants, CEF, Prison, Juridiction pénale, Casier judiciaire, Aménagement de peine, Prévention de la délinquance, Délinquance juvénile, Approche historique, Code
Le nouveau code de la justice pénale des mineurs (CJPM) est entré en vigueur le 30 septembre 2021. Il acte une nouvelle façon de juger les mineurs délinquants, en deux temps, sur une période limitée à 12 mois.
Ce code remplace l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante des mineurs. Elle était notamment fondée sur les principes de spécialisation de la justice des mineurs et de primauté de l'éducatif sur le répressif. Modifiée à une quarantaine de reprises, il était nécessaire de la remettre à plat, l'ordonnance étant devenue peu compréhensible pour les justiciables et difficilement applicable par les professionnels.
Le CJPM regroupe et organise l'ensemble des dispositions qui concernent la justice des mineurs. Il reprend certaines dispositions du texte de 1945 telles que la primauté de l'éducatif, la spécialisation des mesures. Il introduit des éléments nouveaux tels que la mesure éducative judiciaire pré-sentencielle, la présomption de non discernement des mineurs de 13 ans, l'audience unique et la mesure éducative judiciaire.
Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 173-183.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Fugue, Errance, Adolescent, Territoire, Psychanalyse
Entre errance et itinérance, comment penser les territoires adolescents de la fugue aujourd’hui, dans un souci de mise en temps et en langage, donc de recherche de sens face aux agis des précarités identitaires pour les équipes médico-sociales et sanitaires.
À l'heure des hashtags "metoo", "metoogay","metooinceste", les agressions seraient-elles toujours et encore sexuelles ? À l'heure d'une forme de libération de la parole qui souligne paradoxalement la difficulté à parler, à être entendu ou à pouvoir consentir, y aurait-il d'autres agressions que sexuelles ? S'agit-il d'un sexuel aux prises avec la destructivité et la déliaison ou d'un sexuel esclave de sa dimension pulsionnelle brute d'exigence coûte que coûte de satisfaction ?
En temps de Covid, l'expression de la souffrance psychique bouscule les repères théoriques et nous invite à nous reposer la question d'une origine toujours sexuelle des agressions.
L'augmentation saisissante des tentatives de suicide et des troubles des conduites alimentaires chez les adolescent.e.s en post-confinement ouvre la réflexion sur ce qui vient agresser, faire obstacle, réactiver un traumatisme dans la situation actuelle de pandémie. L'incertitude, la perte de contrôle, l'absence de perspective, le renoncement à la vie amicale, amoureuse, sociale, aux activités de loisirs, aux plaisirs des sorties au café, au cinéma ou au stade, participe à une forme de violence et d'agression dont les adolescent.e.s sont particulièrement victimes. Comment faire face à l'agression pulsionnelle interne inhérente au processus adolescent et comment consentir aux sacrifices liés au couvre-feu, au confinement et autres mesures barrières sans crainte d'une guerre à mener sur deux fronts, et donc difficilement gagnable ?
À considérer que toute agression est nécessairement sexuelle, les psychanalystes d'adolescent.e.s courent le risque de se voir de nouveau renvoyés à un pansexualisme recouvrant l'ensemble de la compréhension psychique. Car que faire des auto-agressions que sont le suicide, les automutilations et les troubles des conduites alimentaires ? Ces attaques du corps sont-elles prises, elles aussi, dans un réseau représentationnel inconscient et dans les effets de l'après-coup typique de la sexualité humaine ?
Comment penser les excès de liaison induits par la collusion entre l'agression sexuelle et la dessication entrainée par la déliaison mortifère de l'agression ?
À partir de cette question provocatrice, nous souhaitons porter notre attention sur les adolescent.e.s victimes et auteurs d'agression. Quels dispositifs de soin et quels aménagements du cadre thérapeutique face aux effets et aux conséquences des agressions sexuelles ? Quelles modalités d'accueil face aux agressions qui seraient au-delà ou en deçà de cette valence sexuelle.
Paru dans la revue Lien social, n° 1317, 10 au 23 mai 2022, pp. 12-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice des mineurs, Loi, Réforme, Répression, ASE, Mineur non accompagné, CEF, Loi 2021-218 du 26 février 2021
Derrière la volonté affichée de multiplier les alternatives à l’incarcération, la réforme de la justice des mineurs prévoit des exceptions tentantes quand les moyens humains et les structures d’accueil éducatif font défaut.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3260, 20 mai 2022, pp. 26-27.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Formation supérieure, Méthodologie, Adolescent, Jeune en difficulté, Pratique professionnelle
Le diplôme universitaire « Adolescents difficiles : approche psychopathologique et éducative » s’adresse chaque année aux professionnels amenés à travailler avec des jeunes de cette tranche d’âge. Son objectif ? Proposer une formation transversale à l’ensemble des institutions et créer des espaces d’échange de pratiques.
Paru dans la revue Lien social, n° 1316, 26 avril au 9 mai 2022, pp. 14-15.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Fille, Jeune, Quartier, Sociologie urbaine, Genre, Personne issue de l'immigration, Pouvoir, Conflit de loyauté
Le quotidien de jeunes filles résidant dans les quartiers populaires et occupant les espaces publics est peu connu en général. Comparé au nombre important d’ouvrages qui traitent des quartiers populaires, il n’existe que peu d’études concernant le quotidien des jeunes filles.
Article de Isabelle Wackenier, Emilie Morand, Olivier Venck
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 229, mai 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Téléphone, Technologie numérique, Internet, Estime de soi, Information, Formation, Sociabilité, Confiance
Peut-on et doit-on contrôler l'usage du téléphone portable en ACM ? Force est de constater que les adolescents -et les animateurs- viennent avec leur téléphone sur les structures, en séjour de vacances et qu'il est impossible et irréaliste de revenir en arrière. Cet objet banal du quotidien est une porte ouverte sur le monde et l'univers des ados, un monde auquel la sociologue Emilie Morand invite les adultes à s'intéresser. C'est aussi un outil de travail pour les équipes d'animateurs et de direction, voire un outil de médiation en direction des jeunes. Car, loin de diaboliser l'objet, il est plus pertinent d'accompagner et de sensibiliser les jeunes dans leur usage du numérique, et en particulier du smartphone, dans une relation de confiance, et d'aider sans doute les animateurs eux-aussi à la déconnexion !