PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 568-569, septembre-octobre 2023, pp. 157-162.
Mots clés : Travail social : Métiers, Prévention, Risque professionnel, ESAT, Accompagnement social, Établissement social et médicosocial, Sécurité, Accident, Travailleur handicapé, Moniteur d'atelier, Autodétermination, CARSAT, MSA (Mutualité sociale agricole)
C’est à partir d’un accident du travail survenu dans un atelier d’ESAT qu’une nouvelle démarche de prévention des risques a été mise en place. Cette démarche a permis de solliciter à la fois l’ensemble des acteurs internes (moniteur d’atelier personne en situation de handicap, chargée de prévention et psychologue du travail) et des acteurs externes (CARSAT, MSA). Au-delà de la prévention des risques, cette démarche a permis de souligner l’autodétermination de chaque acteur de l’atelier.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 568-569, septembre-octobre 2023, pp. 139-153.
Mots clés : Travail social : Métiers, Posture professionnelle, Prévention, Exclusion sociale, Scolarité, Accompagnement social, Discrimination, Identité, Inclusion, Éducation, Formation, Soin
Dans un contexte de politique inclusive concernant l’accompagnement des personnes fragilisées, les questions posées aux professionnels ne portent pas tant sur le bien-fondé de l’inclusion que sur les manières de la mettre en œuvre dans les pratiques. Comment intégrer le principe inclusif aux postures professionnelles, dans les métiers de l’éducation, de la formation et du soin ? Quelles sont donc les conditions de l’inclusion dans les pratiques professionnelles ?
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 5, septembre-octobre 2023, pp. 875-887.
Mots clés : Territoire-Logement, Bruit, Nuisance, Prévention, Santé, Son
Le bruit accompagne l'homme au cours de son histoire. Il faut parler de "bruit" au pluriel, et ces bruits sont plus ou moins bien supportés par les êtres humains, plusieurs facteurs entrant en ligne de compte. Les incidences du bruit sur la santé, réelles, n'ont été perçues et, donc, prises en considération, que récemment, parce que nous manquions d'éléments suffisamment rigoureux d’appréciation du bruit. Désormais, les politiques menées intègrent la protection contre le bruit, mais cette protection est complexe à mettre en œuvre, et les divergences de perception et d'appréciation révèlent, aussi, des modes d'être et de vivre opposés.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 241, septembre-octobre 2023, pp. 42-53.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intelligence artificielle, Accueil collectif de mineurs, Animation, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Éducation, Prévention, Pédagogie, Désinformation
La popularisation des intelligences artificielles (IA) génératives a bouleversé l'année 2022. Qu'elles génèrent des images réalistes sans intervention humaine directe ou du texte en réponse à des requêtes complexes, elles ont suscité fascination et rejet. Elles ouvrent le champ des possibles et bouleversent les mondes du travail et de l'éducation. Comme apparaissent dans leur sillage de nouveaux dangers : suppression d'emplois au profit de l'automatisation, désinformation et manipulation, respect du droit d'auteur... Il nous semblait primordial d'aborder le sujet, en vous présentant ces outils et des applications concrètes. C'est en expérimentant qu'on perçoit mieux leurs intérêts et leurs limites.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 36/2682, Semaine du 18 au 24 septembre 2023, pp. 24-25.
Mots clés : Travail-Emploi, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Santé mentale, Prévention, Service public, Collectivité territoriale, Santé publique
Face au boom des troubles psychiques post-Covid et à leurs conséquences dans les équipes, le sujet de la santé mentale des agents doit être intégré dans les politiques de santé au travail.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3308, septembre 2023, pp. 14-15.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Jeune, Mouvement social, Délinquance juvénile, PJJ, Violence, Catharsis, Prévention
Très jeune âge des casseurs, destruction des structures d’aide sociale, instrumentalisation du rôle des parents… Les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel en juin dernier ont été atypiques. La psychanalyste Danièle Epstein, qui a longtemps travaillé à la PJJ, décrypte ces évolutions.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 169-175.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pauvreté, Protection de l'enfance, Coopération, Milieu ouvert, Famille en difficulté, Famille monoparentale, Classe sociale, Prévention, Intervention à domicile, Travailleur social, AEMO, Jeune majeur, CNAEMO
Les adhérents du CNAEMO travaillent dans le champ de l’intervention à domicile (milieu ouvert) en protection de l’enfance, avec des métiers très différents (secrétaires, travailleurs sociaux, chefs de service et directeurs). Le CNAEMO a été créé au début des années 1980 dans le contexte des politiques de décentralisation pour répondre au risque d’une hétérogénéité des pratiques sur les territoires. Ce mouvement national visait alors à avoir une influence sur les lois comme sur les pratiques, en portant une parole publique.
Paru dans la revue Le Bulletin de la protection de l'enfance, n° 136-139, été 2023, pp. 24-31.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Protection de l'enfance, Projet, Prévention, Participation, Outil, Formation professionnelle
Prévenir et répondre aux violences entre enfants: le projet européen de SOS Villages d'Enfants pour outiller les professionnels et les jeunes de la protection de l'enfance
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2023, pp. 73-76.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Témoignage, Prévention, Jeune, Service civique volontaire
Ayant toujours eu un rapport à l’école plutôt tumultueux c’est tout naturellement que l’idée de faire une pause dans mes études est apparue chez moi après l’obtention de mon baccalauréat. Voulant être éducatrice spécialisée depuis ma première année de collège je savais dans quel domaine m’orienter et je savais aussi que pour se faire, il fallait de l’expérience.
C’est de là qu’est née mon envie de faire un service civique, le service civique est un engagement volontaire pour une durée de 6 à 12 mois au service de l'intérêt général, ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap) Il permet de réaliser une mission d'intérêt général dans différents domaines tels que la solidarité, l'environnement, la culture, le sport, l'éducation, la santé, etc. En tant que volontaires nous recevons une indemnité mensuelle (600 euros pour 28h hebdomadaire) et bénéficions d'une formation civique et citoyenne. Le service civique vise à favoriser l'engagement des jeunes dans la société et à renforcer la cohésion sociale.
Le 8 juillet 2022 j’entre pour la première fois dans les locaux de l’association Unis-Cité pour une séance d’information suivie d’un entretien afin de définir si j’étais apte à faire partie de cette association et c’était le début d’une année pleine d’émotions. La séance d’information m’a permis d’apprendre à connaître Unis-Cité, le service civique, mais avant tout les missions proposées ; sans vous cacher mes appréhensions étant donné que je ne connaissais pas réellement le milieu associatif, ce qui fut pourtant ma meilleure expérience…
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Annie Dussuet, et al.
Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 33, septembre 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Formation, Aide à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Vulnérabilité, Formation, Compétence, Professionnalisation, Apprentissage, VAE, SAAD, Conditions de travail, Confiance, Profession, Reconnaissance, Recrutement, Prévention, Maltraitance, Utilité sociale, Baluchonnage
Utilité et reconnaissance encore insuffisantes.
A l’heure où l’immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être "tentant" pour ne pas dire "normal" de recruter tous les candidats volontaires en renonçant à exiger expérience, formation et diplôme. Après tout, toutes les femmes ne savent-elles pas prendre soin des autres de "façon innée" ? Au-delà des idées reçues, grave erreur. Car la réalité est bien différente. Sur le terrain, les professionnelles du domicile enchainent les interventions auprès de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, d’enfants atteints de troubles du spectre autistique, d’adultes en fauteuil avec des maladies chroniques invalidantes. Elles sont confrontées à des troubles du comportement, à des refus de soin, de la souffrance ou des imprévus. Autant dire qu’il n’y a rien d’inné à gérer ce genre de situations au quotidien. Au contraire, c’est un travail et la formation devra être solide, tout autant que les connaissances sur les pathologies et sur les attitudes à adopter. L’eldorado pour femmes en reconversion et sans diplôme n’existe pas dans les services à domicile. Quant au virage domiciliaire tant promis, il ne se fera pas sans elles et sans la reconnaissance de leurs compétences.