PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Guyon, Olivier Maulini, Michael Young, Anne Marie Chartieret al.
Paru dans la revue Diversité, n° 204, janvier-juin 2024, 427 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Université, Politique de formation, Programme d'enseignement, Savoir, Compétence, Élève, Inégalité
Éditorial
Régis Guyon : Penser les savoirs pour panser l’école ?
Entretien avec Olivier Maulini : La formation des enseignants : en tension entre PISA et Shanghai
Entretien avec Michael Young : « Ma définition du curriculum a toujours été de commencer par poser la question suivante : qu’est-ce qui compte en tant que connaissance ? »
1. Le choix et la justification des savoirs
2. Les curricula en acte
3. Des savoirs et des éducations
Article de Philippe Zawieja, Martine Fournier, David Le Breton, et al.et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 367, avril 2024, pp. 39-70.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Fatigue, Évaluation, Symptôme
Stress, fatigue chronique, épuisement professionnel… La fatigue est le grand mal du siècle. Au travail, en famille, jusqu’en amour, elle s’immisce par tous les pores de nos existences au point de devenir une de nos principales obsessions. Autrefois physique, elle est aujourd’hui psychique, morale, voire démocratique. C’est l’insomnie face au règne de la connexion permanente ; l’abattement des soignants épuisés de trop donner ; la lassitude des parents usés par leur progéniture…
Mais pourquoi sommes-nous si fatigués ? En a-t-il toujours été ainsi dans l’histoire ? Que se passe-t-il dans notre corps quand nous sommes épuisés ? Faut-il vraiment lutter, et si oui, comment ? Car à côté de ce sentiment délétère, il existe aussi une « bonne fatigue » : celle du sportif, du devoir accompli… En espérant que cette lecture va vous requinquer !
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 367, avril 2024, pp. 24-31.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Natalité, Fécondité, Évolution
Le monde se dénatalise. L’Europe n’est pas le seul continent à connaître un effondrement des naissances. La tendance est planétaire et brutale. Mais que se passe-t-il ?
Paru dans la revue Direction(s), n° 229, avril 2024, pp. 22-29.
Mots clés : Travail social : Établissements, Restauration collective, Établissement social et médicosocial, Gestion, Organisation, Développement durable, Alimentation, Déchet, Cuisine, EHPAD, Formation
Les établissements sociaux et médico-sociaux font face à de fortes ambitions concernant la qualité de leur restauration, sous le prisme également du développement durable. Les nouveaux objectifs, notamment réglementaires, nécessitent des changements organisationnels. Dans un contexte inflationniste, les gestionnaires doivent mettre les bouchées doubles.
Ouvert en 2022, cet établissement implanté en Seine-Saint-Denis porte une ambition forte en matière d'alimentation durable. Les circuits courts, les produits biologiques et la valorisation des déchets sont inscrits au cœur de la restauration.
Le département de la Sarthe a accompagné des Ehpad pour améliorer la qualité de leur restauration et favoriser les commandes de produits locaux. Au centre Basile-Moreau, l'expérience a permis d'augmenter le "fait maison" et de pérenniser un approvisionnement de proximité.
Poste indispensable de la fonction restauration, la profession de cuisinier connaît une forte désaffection. Que la cuisine soit internalisée ou externalisée, l'enjeu est de trouver du personnel formé aux nouvelles obligations en matière de restauration durable.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 61-66.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Histoire familiale, Outil, Approche systémique, Généalogie, Pratique professionnelle, Intergénérationnel
Depuis son apparition dans les années 1960, le génogramme s’est imposé comme un outil de référence dans l’appréhension des systèmes familiaux, devenant ainsi un incontournable dans la clinique systémique. Convaincues par sa vitalité et sa malléabilité dans les domaines de la thérapie, de la formation ou encore de la supervision, les auteures nous en font la démonstration en mettant en avant de manière originale les sept points forts – les 7 « A » – qui le caractérisent.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 75-80.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Spiritualité, EHPAD, Religion, Laïcité
Si la spiritualité et la religion relèvent du domaine du privé et de l’intime, qu’en est-il pour la personne âgée dépendante vivant en institution ? Comment ce besoin est-il pris en considération par les soignants ? Face aux dysfonctionnements qui peuvent conduire à une sorte de négation du sujet en institution, l’auteure rappelle l’importance de la notion de libre choix et insiste sur le rôle du psychologue auprès de chacun des protagonistes pour créer des espaces de parole et penser la singularité du sujet âgé.
Des psychologues réunis autour d’une approche clinique de l’examen psychologique et des enseignants-chercheurs ayant travaillé sur le hpi ont bien voulu apporter leur contribution à ce dossier, bien évidemment non exhaustif. Il se propose de faire un état des lieux de la question, de repérer ses enjeux subjectifs, familiaux et sociaux en espérant qu’une meilleure compréhension de ces demandes de hpi nous permette d’ajuster au plus près l’accompagnement des sujets concernés.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 6-11.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Écoute, Prévention, Santé mentale, Téléphone
Parmi les numéros d’écoute et d’aide psychologique, le 3114 se distingue, depuis sa création en octobre 2021, comme le numéro national de prévention du suicide et de la souffrance psychique. Si ces nouveaux dispositifs par téléphone ont trouvé leur place dans les pratiques des psychologues, quid de la rencontre par média interposé ? Que nous apprend l’écoute des sujets suicidaires ? Cet article nous invite à explorer les dimensions et les processus psychologiques à l’œuvre autant du côté du sujet qui appelle que de celui qui écoute.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 244, mars-avril 2024, pp. 38-43.
Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune enfant, Séparation, Émotion, Posture professionnelle, Animation, Relation éducative, Nourrisson, Relation équipe éducative-famille, Management, Équipe
Animer, c'est s'engager dans un ensemble souvent complexe de relations : avec les collègues, les partenaires, les familles... et le public. Chaque public exige de l'animateur une "réflexion d'avant action". Quand le public est composé d'enfants de 2 à 6 ans, quels sont les points de vigilance à observer ?
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 150, 2024-1, pp. 31-46.
Mots clés : Santé-Santé publique, Deuil, Politique sociale, Émotion, Société, Mort, Santé publique
Les politiques sociales, de santé et du funéraire se montrent de plus en plus soucieuses de l’impact de leurs mesures sur les personnes en deuil. Cette nouvelle visibilité publique des endeuillés pose toutefois la question de la reconnaissance et de l’unification d’un ensemble de personnes que ne rassemble, a priori, que la seule expérience de la perte. À partir de l’étude d’un corpus de travaux parlementaires, cet article propose d’analyser les ressorts de la catégorisation des endeuillés comme destinataires de l’action publique. En dépit des arguments qui s’opposent à la politisation du deuil et à la reconnaissance des endeuillés comme un sujet collectif, l’analyse de la parole parlementaire témoigne de la construction des endeuillés comme un public vulnérable, tant du fait des responsabilités qui lui incombent (prendre en charge et organiser le départ du mort) que de la nécessité de réorganiser matériellement sa vie à la suite d’un décès. Toutefois, cette reconnaissance ne permet pas d’inscrire durablement le deuil dans les rapports sociaux et contribue, en cela, à sa dépolitisation.