Documentation sociale

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Dans la terrible jungle

Film de Caroline Capelle, Ombline Ley, 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, IME, Adolescent, Cinéma, Création

À l’Institut médico-éducatif la Pépinière, une dizaine d’adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d’expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d’exutoire. (Présentation éditeur)

En complément : Entretien avec Les réalisatrices ; "Duo Kor" korloscopie (épisodes 1 à 5) ; "Et puis tout passe" un film de Caroline Capelle ; teaser "Léa" ; taeser "Médéric" ; bande-annonce ; dossier pédagogique téléchargeable.

De cendres et de braises

Film de Manon Ott, 2018.

Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Milieu urbain, Ouvrier, Approche historique, Mémoire, Mouvement social, Jeune, Vie quotidienne, Culture urbaine, Témoignage, Les Mureaux

Portrait poétique et politique d'une banlieue ouvrière en mutation, De Cendres et de Braises nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l'usine Renault-Flins. Qu'elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l'entrée de l'usine ou à côté d'un feu, celles-ci nous font traverser la nuit jusqu'à ce qu'un nouveau jour se lève sur d'autres lendemains possibles. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément :  Entretien avec la réalisatrice (21'). "La cour des murmures", un film inédit de Grégory Cohen tourné aux Mureaux (49'). Bande-annonce.

Le Bon Grain et l'Ivraie

Film de Manuela Frésil, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigré, Immigration, Droit d'asile, Accueil d'urgence, Accueil de jour, Hôtel social, Enfant, Famille en difficulté, SDF, Bénévolat, Annecy

Dans une forme toute empreinte de délicatesse, tressant de longues séquences au plus près des enfants, quelques témoignages des parents en voix off et des rappels de l'évolution de la loi à l'égard des réfugiés, Le Bon Grain et l'Ivraie donne à voir les conséquences concrètes de la politique française à l'égard des exilés. A Annecy, au-delà de la précarité de ces familles, Manuela Frésil se concentre sur les enfants, qui développent au quotidien l'art et la manière de s'adapter. Debout face caméra, deux fillettes répondent à des questions sur le lieu où elles vivent. Bientôt, leur frère les rejoint et explique comment ils ont manqué être expulsés vers le Kosovo, leur pays d'origine. Le propos du Bon Grain et l'Ivraie se condense dans cette poignée de minutes inaugurales, où une séquence anodine révèle son versant tragique. C'est que le quotidien des familles filmées durant un an par Manuela Frésil n'a rien de "normal". Dans l'attente de l'obtention du statut de réfugiés, toutes sont expulsées du centre d'hébergement d'urgence (une ancienne colonie de vacances) suite à la décision du préfet de fermer le lieu. Au fil des mois, tandis que les familles vont d'hôtel social en jardin public, de logements prêtés par des particuliers à une ancienne école primaire, le film suit les enfants. Dans les jeux, les danses, les chants, les dialogues face caméra avec la réalisatrice, se dessinent peu à peu une attention et une tendresse réciproques. Alors que les adultes, au lointain, masquent comme ils peuvent leur désarroi, le regard lucide de ces jeunes personnes maintient un semblant d'espoir. (Caroline Châtelet) (Présentation éditeur)

Enfants placés : les sacrifiés de la république

Film de Sylvain Louvet, 2018.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Placement, Foyer de l'enfance, Enfant placé, Chef de service éducatif, Accueil, Éducateur spécialisé, Séparation, Souffrance, ASE, Famille d'accueil, Maltraitance, Violence, Abus sexuel, Violence institutionnelle, Précarité, SDF

Le film est une enquête à charge sur l'Aide Sociale à l'Enfance. Il aborde le problème des mauvais placements dans des familles ou des foyers où les enfants subissent de la maltraitance. Les journalistes rencontrent Lyes Louffok, auteur d'un livre sur son vécu, le placement en familles d'accueil et en foyers vécu dès l'enfance. Ils rencontrent également d'anciens éducateurs ayant signalés de graves dysfonctionnements dans un foyer. Puis l'enquête se poursuit sur les familles d'accueil, des situations de fraudes et se termine sur le devenir d'anciens placés de l'ASE qui se retrouvent à la rue.

Chercheurs en folie

Film de Guillaume Dreyfus, 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Personne handicapée, Santé mentale, Recherche-action, Parole, Citoyenneté, Insertion sociale, Institution, Politique sanitaire, Usager, Droits des usagers, Empowerment, Participation, GEM, Soin, Hospitalisation, Médicament, Accès aux droits, Logement, Travail, Association, Réunion, Sociologue, Autonomie, Milieu ordinaire, Caen

Ce film raconte une recherche-action initiée par l'association Advocacy-France, menée pendant trois ans, sur le thème suivant : la prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics.
Pour davantage d'informations sur les différentes productions issues de cette recherche-action, voir sur le site de la FIRAH : http://www.firah.org/centre-ressources/prise-de-parole-en-sante-mentale.html (Description éditeur)

Accès à la version en ligne, FIRAH

L'usager dans la communauté

Film de Nicolas Janaud, 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Insertion sociale, Psychiatrie, Approche historique, Représentation sociale, Soin, Consentement, Hospitalisation, Médicament, Travail, Citoyenneté, Droit, Stigmatisation

En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.

Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)

Accès à la version en ligne

Prendre soin

Film de Bertrand Hagenmüller, 2018.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Relation soignant-soigné, Maladie d'Alzheimer, Dépendance, Bientraitance, Aide soignant

Prendre soin est un documentaire d’immersion dans le quotidien de quatre soignants au cœur des unités Alzheimer de maisons de retraite.
Aux côtés de Claire, Luca, Antoinette et Lika on découvre ce qui rend le soin possible, les gestes d’un métier méconnu, fait de patience, d’habileté, d’intelligence, de tendresse et souvent d’amour. Malgré la raison qui s’échappe et la mort qui approche, malgré le temps qui manque pour faire son travail, on est traversé par la beauté des échanges avec les résidents, la force des regards partagés et l’authenticité des liens qui se tissent.
Loin des représentations habituelles, Prendre soin nous offre un regard poétique sur la relation qui se noue, jour après jour, entre soignants et résidents. (Présentation du producteur)

En complément : Café philo. Prendre soin avec les familles. Donner de l'amour. La bonne distance ? Le prendre soin dans le métier d'Agent de Service Hôtelier. Parler vrai. Bande-annonce.

Site de l'éditeur sur le document

Oldyssey

Film de Clément Boxebeld, Julia Mourri, 2018.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Témoignage, EHPAD, Clown, Sport, Maison de retraite, Musique, Maladie neurologique, Danse, Retraite, Immigré, Expérience, Bénévolat, Étudiant, Hébergement, Intergénérationnel, Enfant, Mode, Vêtement, Création, Cohabitation, Communauté, Maladie d'Alzheimer, Médecine, Science, Homosexualité, Femme, Polygamie, Travail, Vie quotidienne, Brésil, Afrique du Sud, Italie, Belgique, Allemagne, Québec, Afrique, Etats Unis, Inde, Chine

Oldyssey est un webdocumentaire composé de films courts. Il veut prendre le contrepied du discours ambiant et parler autrement de la vieillesse, en donnant la parole aux premiers concernés : les vieux.
Ils racontent leur histoire et celle des lieux où ils ont passé la plus grande partie de leur existence, partagent leur quotidien, nous donnent leurs tips pour réussir en amour, au travail, ou au contraire ce qui n’a pas marché.
Oldyssey montre des modèles, initiatives, lieux de vie qui rapprochent les âges, en France et ailleurs. Pour donner à voir d’autres manières de penser la vieillesse, d’habiter son quartier et le territoire, d’autres façons de communiquer. Et balayer l’idée absurde d’une limite au-delà de laquelle notre ticket ne serait plus valable.
En octobre 2017, Clément Boxebeld et Julia Mourri ont exploré une douzaine de pays pour montrer les vieux d’ailleurs et les modèles qui s’inventent. Ces rencontres ont donné lieu à de courtes vidéos postées sur ce site et sur les réseaux d’Oldyssey, ainsi qu'au livre sorti en poche sous le titre "Vieillir Ensemble" (Points), sorti fin 2019 aux éditions du Seuil sous le titre "Oldyssey".
Depuis l’automne 2019, Clément et Julia tournent en France pour filmer les anciens de nos régions et repérer ce qui émerge sur notre territoire, tandis que Camille Tochon et Flore Desal, deux nouvelles recrues, entament la deuxième saison des “Vieux du monde entier”. (Description éditeur)

Oldyssey

Les chatouilles

Film de Andrea Bescond, Eric Métayer, 2018.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abus sexuel, Enfant, Viol, Psychothérapie, Danse, Parents, Toxicomanie, Sexualité, Relation enfant-parents, Amour, Pédophilie, Tribunal, Procès

Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d'un ami de ses parents qui lui propose de «jouer aux chatouilles» ? Adulte, Odette est devenue danseuse mais elle porte en elle le lourd vécu des abus sexuel. Elle décide d'aller voir une psychologue. En complément : Interview au Festival de Cannes.

Bande-annonce

Murs de papiers

Film de Olivier Cousin, 2018.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Clandestinité, Réfugié, Aide juridictionnelle, Assistance, Association, Solidarité, Intégration, Travail, Immigration, Témoignage, Droit d'asile, Titre de séjour, CIMADE, Paris

Suivant le quotidien d'une permanence de la Cimade (à l'origine acronyme pour Comité inter-mouvements auprès des évacués), Olivier Cousin filme sans artifice et capte au plus près les émotions des personnes étrangères sans papiers souhaitant une assistance juridique afin de régulariser leur situation. Face aux difficultés (précarité extrême, vie dans l'illégalité, déclassement, exploitation par des employeurs peu scrupuleux), le lieu se révèle un espace chaleureux de solidarité où les langues se délient. Là, toutes et tous aspirent, à travers l'obtention de titres de séjour, à accéder à un semblant de vie normale pour pouvoir, enfin, vivre dans la dignité.

Durant deux ans, Olivier Cousin a installé sa caméra dans les locaux de la permanence RCI/Cimade (Réseau Chrétiens-Immigrés) de Paris-Belleville, où lui-même a œuvré un temps comme bénévole. Dans cet espace clos, salariés et bénévoles écoutent, orientent, réconfortent, cherchant les meilleures stratégies pour que les demandes de celles et ceux qui sont parfois depuis de nombreuses années en France aboutissent. En révélant l'hypocrisie d'un système exploitant cette clandestinité, Murs de papiers rappelle que l'immigration, à travers la main d'œuvre bon marché qu'elle génère, n'est pas un coût mais un bénéfice, pour l’État comme pour les entreprises, "générant une contribution budgétaire nette positive de plusieurs milliards d'euros par an". Le durcissement des régularisations est d'autant plus absurde que, comme l'explique l'une des femmes œuvrant à la permanence, non seulement les migrations ne s'arrêteront pas, mais elles ne feront qu'augmenter. Cependant elle ajoute : "On n'est pas envahi et on ne le sera jamais !" (Caroline Châtelet). (Description éditeur)

Murs de papier