Documentation sociale

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Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Le droit au répit

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Elodie Lanez, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 59, août-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Repos, Fatigue, Besoin, Aidant familial, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Accompagnement, Accueil temporaire, Groupe de parole, Association, Financement, Maintien à domicile

Longtemps ignoré et même nié, le besoin de répit des aidants accompagnant des personnes âgées dépendantes ou des personnes en situation de handicap est devenu un droit. Les termes de "répit" et "d'aidant" sont désormais entrés dans le vocabulaire des Français. Dans le même temps, les textes législatifs de sont multipliés au cours des dernières années. Les professionnels du domicile proposent aujourd'hui une offre diversifiée et structurée, avec l'accompagnement des auxiliaires de vie, des ateliers thématisés, des groupes de parole, des séjours répit, et depuis peu avec l'expérimentation du relayage sur le modèle du baluchonnage québécois. Les services d'aide et d'accompagnement à domicile, les plateformes d'accompagnement et de répit, les accueils temporaires, le tissu associatif donnent la possibilité aux aidants de reprendre des forces, de se reposer quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pendant que leurs proches sont accompagnés en toute sécurité. Toutefois, ces associations demandent plus, notamment autour de la question centrale du financement. Et pour cause, l'enjeu est que les aidants puissent "souffler" quand ils en ont besoin et pas seulement quand l'état de leurs finances le leur permet. A l'heure où l'écrasante majorité des Français souhaite rester à domicile jusqu'où bout, loin des institutions, encore faut-il le pouvoir. Les situations sont forcément complexes et différentes, mais elles demandent toutes une réponse individualisée et surtout un accompagnant expérimenté et formé. Des éléments qui devront être pris en compte dans la future loi Grand âge et autonomie, mais aussi dans le financement du 5e risque tant attendus.

La méditation de pleine conscience pour les aidants familiaux

Article de Christelle Filleau, Renaud David, Philippe Robert

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 40-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Anxiété, Déficience cognitive, Dépendance, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Vieillissement

Une partie importante des personnes âgées souffrant de pathologies neurodégénératives est prise en charge par un aidant naturel. Dès les premiers stades de la maladie, les troubles psychologiques et comportementaux des patients constituent des facteurs de stress et d’anxiété pour leurs aidants. La méditation de pleine conscience a démontré son utilité dans la prise en charge de l’anxiété. Une étude propose une prise en charge de l’aidant reposant sur un programme de méditation de pleine conscience.

Les cinq sens en gériatrie

Article de Tristan Cudennec, Marie Astrid Dessouter, Shameen Jaumally, Mathieu Bereauet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 11-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Care, Corps, Dépendance, Développement, Ergothérapie, Gériatrie, Motricité, Pathologie, Personne âgée, Physiologie, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement

PAERPA : un modèle inspirant

Article de Laura Taillandier, Brigitte Bourguignon

Paru dans la revue Direction(s), n° 190, octobre 2020, pp. 4-6.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Autonomie, Réforme, Coordination des services sociaux, Prévention

Un décloisonnement, une fluidité de parcours, mais une application hétérogène... Alors que l'expérimentation Prévention de la perte d'autonomie des personnes âgées (Paerpa) est close, ses acteurs pointent ses bénéfices et ses limites. Des enseignements qui vont nourrir la future réforme de l'Autonomie, assure la ministre déléguée, Brigitte Bourguignon.

Pour la ministre déléguée à l'Autonomie, Brigitte Bourguignon, l'expérimentation a montré la nécessité d'une démarche parcours grâce à un décloisonnement des secteurs de santé, social et médico-social.

Le rapport « Vachey » pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses

Article de Sophie Massieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3177, 25 septembre 2020, pp. 8-9.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection sociale, Dépendance, Autonomie, Handicap, Personne âgée, Financement, Finances publiques, Solidarité

Remis au gouvernement la semaine dernière, le rapport de Laurent Vachey liste des propositions en apparence très techniques sur l’architecture ou le financement de la 5e branche de la sécurité sociale dédiée à l’autonomie. Il porte pourtant des enjeux éminemment humains et politiques, et les propositions retenues détermineront un projet de société.

Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

Patient âgé insuffisant cardiaque, qualité ou quantité de vie ?

Article de François Xavier Goudot, Sarah Thomas, Nicolas Foureur

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 38-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bioéthique, Dépendance, Éthique, Étude de cas, Gériatrie, Maladie cardiovasculaire, Maladie évolutive, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Qualité de la vie, Recherche, Vieillissement

L’insuffisance cardiaque est une maladie grave et fréquente chez la personne âgée. Elle cause des hospitalisations répétées qui s’accompagnent d’un déclin global et progressif. Il est souvent difficile à un stade évolué de la maladie de “choisir” entre qualité et quantité de vie, tant pour les patients et leurs proches que pour les soignants. Une réflexion menée au Centre d’éthique clinique de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris peut aider à avancer sur ces choix difficiles.

Aide à domicile : le grand soir ?

Article de Laura Taillandier

Paru dans la revue Direction(s), n° 188, juillet-août 2020, pp. 4-6.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Épidémie, Dépendance, Maintien à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Reconnaissance, Compétence, Territoire

Après avoir payé un lourd tribut durant la crise sanitaire, les acteurs de l'aide à domicile espèrent que l'après sera synonyme de changement. Objectif : rebattre entièrement les cartes du système pour emprunter une fois pour toutes le virage domicilaire.

Marie-Reine Tillion, présidente de l'UNA : "L'aide à domicile doit être le fer de lance de la future loi"

Article de Maxime Ricard, Marie-Reine Tillon

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3168, 10 juillet 2020, pp. 19.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Profession, Organisation professionnelle, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Concertation, Identité professionnelle, Statut professionnel, Reconnaissance

Ancienne conseillère générale du département des Côtes-d'Armor et administratrice de services à domicile, Marie-Reine Tillon a succédé, le 25 juin, à Guillaume Quercy à la présidence de l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA). L'occasion de faire un tour d'horizon de l'actualité chaude du moment.