Documentation sociale

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Pinocchio ou la question du départ : coordonnées locales du passage à l'acte violent des jeunes dits radicalisés

Article de Gilles Garcia

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 57-66.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Passage à l'acte, Violence, Adolescent, Psychanalyse

Œil de pin, bois de chauffe doué de la parole. Le Pinocchio de Collodi (1883), conte la « course-pour-la-mort », la séduction des liens adulte/enfant et une forme de fraternité dans l’ânerie qui nous intéresse particulièrement chez ces jeunes qui partent, que le voyage soit réel ou virtuel, soit une dimension structurale propre à l’adolescence de quitter un corps, un lieu, un idéal. Et si ce corps est à quitter, c’est parce que l’anatomie fait toujours destin. En ce sens le repli identitaire s’articule avec la clinique de l’identification. Geppetto représente ce père à la fois sourd et aimant. Cette déconnaissance à l’égard des siens n’est pas seulement l’épiphénomène d’un échec familial, mais surtout la marque d’un acte réussi d’en être enfin… et ce pour un temps relativement court. Il faut donc s’attarder sur leur façon de vivre leur vie pour qu’elle en vaille la peine. Une vie avant la mort !

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25 ans de recherches sur la jeunesse (1995-2020)

Article de Camille Peugny, Pierre Merle, Philippe Cordazzo, et al.

Paru dans la revue Agora, n° 86, 2020[3], 174 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Inégalité, Enseignement supérieur, Mouvement social, Précarité, Marché du travail, Délinquance juvénile, Vote, Protection de l'enfance, Fin de la prise en charge, 1995-2020

Ce numéro spécial d’Agora débats/jeunesses marque le vingt-cinquième anniversaire de la revue née en 1995, pionnière en France dans l’étude de la jeunesse (des jeunesses), des politiques qui leur sont dédiées et des professionnels qui les accompagnent.

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Facteurs favorisant le processus de désistance chez les jeunes Tunisiens déviants : analyse diachronique et synchronique d’une intervention interdisciplinaire

Article de Sihem Mathlouthi, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 72-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Délinquance juvénile, Déviance, Intervention sociale, Équipe pluridisciplinaire, Réinsertion sociale, Statut social, Éducateur spécialisé, Psychologue, Travailleur social, Tunisie

Généralement, les facteurs de la désistance de la déviance sont étudiés chez des populations ayant une expérience carcérale. L’intérêt de cette recherche est de dépasser cette limite et d’explorer les déterminants psychosociaux favorisant la désistance de la déviance chez des jeunes tunisiens non traduits en justice.
L’objectif de cette étude est d’explorer les facteurs perçus comme favorisant la désistance chez un groupe de jeunes déviants ayant participé à un programme d’intervention pluridisciplinaire. Aussi, les prestations interdisciplinaires fournies, aux jeunes et à leurs familles, sont analysées par des travailleurs sociaux, des éducateurs spécialisés et des psychologues.
Selon les résultats, certains services interdisciplinaires contribuent à favoriser la désistance de la déviance des jeunes. Ces facteurs s’articulent autour de l’accès à un statut social reconnu, l’apprentissage d’un nouveau mode de vie, la redéfinition des rôles familiaux, la bienveillance institutionnelle et l’humour partagé entre les jeunes et les intervenants pluridisciplinaires.

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L'attachement aux parents et aux pairs chez les adolescents et adolescentes avec ou sans trouble du comportement

Article de Danyka Therriault, Jean Pascal Lemelin, Jean Toupin, et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 507-524.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Attachement, Adolescent, Trouble du comportement, Relation enfant-parents, Amitié, Genre

Plusieurs études montrent une relation entre l’insécurité d’attachement et les comportements extériorisés dee enfants et adolescents (Fearon, Bakermans-Kranenburg, van IJzendoorn, Lapsley & Roisman, 2010 ; Madigan, Brumariu, Villani, Atkinson & Lyons-Ruth, 2016). Cependant, moins d’études ont porté, au cours des dernières années, sur la relation entre la qualité de l’attachement et les problèmes de comportement qui atteignent le seuil clinique, soit les troubles du comportement (TC) (DeKlyen & Speltz, 2001 ; Theule, Germain, Cheung, Hurl & Markel, 2016). Par ailleurs, peu d’études ont considéré le fait que cette relation pourrait varier en fonction du sexe de l’enfant (Constantino et al., 2006) et de la relation d’attachement étudiée, plus précisément du fait que l’on s’intéresse à l’attachement aux parents ou à l’attachement aux pairs. L’objectif de l’étude est d’examiner si la présence d’un trouble du comportement cliniquement significatif durant l’enfance est associée à la qualité des relations d’attachement aux parents et aux pairs à l’adolescence en fonction du sexe de l’adolescent. Afin d’atteindre l’objectif, quatre groupes d’adolescents sont comparés sur la base de leurs scores moyens d’attachement aux parents et aux pairs (garçons et filles avec et sans TC à l’entrée dans l’étude). Cinq cents jeunes adolescents (238 filles) ont été recrutés dans les écoles, incluant des élèves réguliers et des élèves qui reçoivent des services pour TC. L’attachement (score global, confiance, communication, aliénation) a été mesuré par l’Inventaire d’attachement aux parents et aux pairs (IPPA ; Armsden & Greenberg, 1987). La présence d’un TC à l’entrée dans l’étude a été établie à partir du seuil clinique aux échelles inspirées des critères du DSM-IV-TR (American Psychiatric Association, 2000) pour le problème des conduites et le problème d’opposition avec provocation (ASEBA, Achenbach & Rescorla, 2001) complétées par le parent, généralement la mère, et l’enseignant. Les résultats montrent que les filles avec TC obtiennent des scores d’attachement aux parents significativement inférieurs par rapport aux trois autres groupes alors que les garçons avec TC rapportent des relations d’attachement plus difficiles avec leurs pairs, toujours en comparaison avec les trois autres groupes. Les résultats supportent l’hypothèse d’une relation significative entre la qualité des relations d’attachement et l’historique de TC, variant selon le sexe de l’adolescent et de la relation d’attachement examinée (parents vs pairs).

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"Intermède", un temps de groupe à médiation pour évaluer et répondre rapidement à une situation de crise à l'adolescence

Article de Nicole Catheline, Vincent Bidault, Nicole Gianetti, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 273-288.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Crise, Urgence, Groupe thérapeutique

À l’heure où les services de pédopsychiatrie publique peinent à répondre rapidement aux demandes qui leur sont faites concernant les comportements inquiétants des adolescents, cet article relate une expérience de réponse thérapeutique en urgence pour des adolescents présentant des troubles aigus (geste ou idées suicidaires, scarifications, désinvestissement scolaire brutal, déscolarisation, conflits massifs avec la famille ou les pairs, etc.). Ce dispositif clinique utilise à la fois le ressort du groupe des pairs, de la médiation et du contexte institutionnel, sur une brève séquence de six rencontres. Parallèlement, une amorce de travail avec la famille est proposé (quatre rendez-vous). Cette organisation permet de répondre rapidement aux demandes et d’instaurer un début de relation thérapeutique. Au travers de deux périodes successives, les modalités de soin proposées ont permis de définir l’intérêt de certains médiateurs en fonction de l’âge et du projet thérapeutique ultérieur. Deux vignettes cliniques illustrent chacune des périodes.

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De ces rencontres qui nous bougent, nous bousculent, nous questionnent

Article de Sophie Augais

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 144, 4e trimestre 2019, pp. 99-103.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Projet individualisé, Accompagnement, Écoute, Relation travailleur social-usager, Rencontre

Au cours du temps, nous croisons un grand nombre d’individus qui nous marquent plus ou moins. Mais lorsque les conditions sont réunies, certaines rencontres sont précieuses, uniques et enrichissantes. Elles peuvent nous permettre d’évoluer, de grandir, de se questionner et de s’améliorer. Elles prouvent que nous avons tous quelque chose à apporter aux autres.

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L’écriture dans tous ses états

Article de Sophie Negrin

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 134-137.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Atelier d'écriture, Écriture, Jeune en difficulté, ITEP, Poésie, Violence, Imaginaire

« L’écriture dans tous ses états », c’est celle qui autorise, qui libère et qui valide la parole. Si je la partage en ateliers d’écriture auprès de publics divers, dont des jeunes en grandes difficultés, je l’ai aussi choisie comme compagne de route. Elle agit sur moi comme un baume protecteur et apaisant et me permet souvent de m’extraire de la violence. « L’écriture dans tous ses états », c’est celle qui offre des voix possibles, là où on hésiterait à la faire résonner.

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Conduire une recherche avec des jeunes en rupture de liens : un ajustement délicat entre coopération, asymétrie des positions et précarité des conditions

Article de Virginie Muniglia, Antoine Lepeltier, Patrick Merdrignac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Recherche, Coopération, Jeune, Lien social, Précarité, Rupture, Recherche-action, Prévention spécialisée, Participation des usagers, Rennes

Afin de mieux comprendre les pratiques de rupture avec les institutions des jeunes qu’elle accompagne, une association de prévention spécialisée engage une étude autour de cette population. Cette initiative prend la forme d’une recherche coopérative impliquant des professionnels de la jeunesse, une sociologue et des jeunes ayant eux-mêmes fait l’expérience de la rupture. Durant quatre années, la dimension coopérative irrigue l’ensemble du processus de recherche, de la formulation du questionnement à la valorisation des résultats, en passant par le travail d’enquête, d’analyse et d’écriture. L’article montre comment les expertises d’usage et scientifiques ont dialogué mais il souligne aussi les difficultés qui ont émaillé le processus coopératif du fait notamment de l’implication dans un processus au long cours de participants socialement fragilisés et au parcours incertain. Ce faisant, il met en évidence une asymétrie irréductible des positions qui ne remet cependant pas en cause le bénéfice de cette démarche pour les différents membres du collectif de recherche.

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