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Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 142-150.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Nourrisson, Soutien à la parentalité, Carence affective, Carence familiale, Psychologie du développement, Milieu ouvert, Accompagnement, PMI, Protection de l'enfance, Relation enfant-parents, Développement cognitif, CAMSP, Enfant placé, Trouble du comportement, ASE
Un maillage partenarial pluridisciplinaire stable pendant plusieurs années mis en place dès la naissance de l’enfant auprès de parents multi-carencés ne garantit pas l’acquisition des compétences parentales nécessaires à la bonne évolution du mineur. La dimension affective, très complexe, constitue un écueil parfois insurmontable, comme l’illustre l’histoire de la petite Carla, qui nous amène à imaginer un dispositif de soutien intensif et continu à la parentalité.
Au sein des séparations parentales conflictuelles, l’enfant peut adopter un rôle de parent. La parentification est une conséquence fréquente de ces situations. L’article présente le cas clinique d’une jeune fille de 12 ans illustrant l’articulation entre sa situation familiale et le phénomène de parentification. Marie est prise en charge en centre-médico-psychologique suite à une injonction de soin émise par le juge des enfants. Au sein de la séparation conflictuelle de ses parents, elle apparaît comme la soignante et la confidente de sa mère. Elle cherche à aider cette dernière par divers moyens tels que le soutien moral, le rejet du père ou encore la rupture de liens avec sa famille. Des programmes éducatifs mandatés par les tribunaux, des programmes de prévention ou des discussions avec les parents dans les écoles sembleraient pertinents afin de diminuer la parentification.
Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 79-98.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Stérilité, Filiation, Paternité, Couple, Procréation médicalement assistée, Relation enfant-parents, Parenté, Roman familial
Des couples ne peuvent pas avoir d’enfant à cause de la stérilité de l’homme. Dès lors, comment se négocie leur choix de recourir à une PMA plutôt qu’à l’adoption ? Y a-t-il des modalités particulières du passage du conjugal au parental lorsqu’un couple recourt à l’insémination artificielle avec donneur ? Comment se construit précocement le lien à l’enfant à venir aussi bien pour le père que pour la mère ? Ces questions font l’objet du présent article à partir de données cliniques tirées d’une recherche menée par une équipe de psychologues et de médecins dans un CECOS pendant deux ans. L’analyse des entretiens menés avec chaque membre de 24 couples hétérosexuels en attente d’IAD nous permet de montrer comment se nouent spécifiquement pour ces hommes et ces femmes devenant parents avec l’IAD les composantes instituée, narcissique, biologique et narrative de la filiation.
Article de Caroline Perrin, Patricia Giobbi, Nicolas Favez, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 1, 2021, pp. 23-42.
Mots clés : Enfance-Famille, Dépression post-partum, Relation enfant-parents, Nourrisson, Objet, Interaction, Mère, Père
La dépression post-partum (DPP) affecte la manière dont les parents entrent en communication avec leur bébé. Bien que des descriptions cliniques aient documenté l’utilisation excessive d’objets par les parents déprimés dans le jeu avec leur enfant entre 0 et 4 mois, ce phénomène n’avait jamais fait l’objet d’une recherche empirique. La présente recherche avait pour but de combler ce manque. Les résultats indiquent qu’il existe un lien fort entre dépression et utilisation d’objets dans le jeu pour les mères, mais non pour les pères.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 287-298.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Accompagnement, Mère, Grossesse, Relation enfant-parents, Fœtus, Parentalité, Résilience, Sevrage, Enfant placé, Attachement, Psychotrope, Famille d'accueil
Notre expérience clinique ainsi que la recherche montrent que la consommation de produits stupéfiants a un impact sur la grossesse, sur le fœtus, sur le lien que les parents construisent entre eux et avec leur enfant. Les parents souffrant d’addiction vivent souvent la grossesse et la naissance comme une nouvelle façon de répondre à leur besoin d’apaiser leurs souffrances que, jusque-là, ils géraient à l’aide des consommations. Le risque est que l’enfant devienne le porteur de cette attente d’apaisement. Nous exposerons ici l’état des recherches au sujet de l’effet des consommations sur le fœtus ainsi que l’impact de la grossesse puis de la naissance sur le comportement addict et sur le couple.
Article de Sophie Buchheit, Bernard Kabuth, Gaëlle Cuvelier, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 341, novembre 2020, pp. 12-17.
Mots clés : Enfance-Famille, PMI, Recherche-action, Psychologie du développement, Puéricultrice, Psychologue, Intervention à domicile, Soutien à la parentalité, Interaction, Relation enfant-parents, Nourrisson, Accompagnement
Les équipes des services de pédopsychiatrie et de protection maternelle et infantile de Meurthe-et-Moselle Sud ont mis en place une recherche-action centrée sur le développement du jeune enfant. Ce dispositif a pour objectif d’aider les familles dans la construction des premiers liens et de favoriser le développement de l’enfant. Cet accompagnement à la parentalité est réalisé au domicile des familles, de la naissance aux 4 ans de l’enfant, par les puéricultrices du service de protection maternelle et infantile, qui bénéficient de l’appui d’une psychologue.
Article de Laure Anne Estebanez, Emmanuelle Navion, Isabelle Lepeu Moinon
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 341, novembre 2020, pp. 37-39.
Mots clés : Santé-Santé publique, PMI, Souffrance, Vaccination, Consultation médicale, Relation enfant-parents, Prise en charge, Coopération
Le vaccin est une expérience douloureuse, tant pour l’enfant que pour le parent qui l’accompagne. Cette constatation a conduit le service de protection maternelle et infantile des Côtes-d’Armor à modifier ses pratiques, en s’appuyant sur le potentiel de chacun dans l’intérêt de l’enfant. Le parent est accompagné à adopter une position d’acteur plutôt que de spectateur, à l’image des soins de développement centrés sur l’enfant. Les effets positifs sont constatés immédiatement. L’équipe se mobilise pour valider ces constats par une étude.
Article de J. Wendland, L. Camon Sénéchal, C. Dubois, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 6, octobre 2020, pp. 281-287.
Mots clés : Attachement, Relation enfant-parents, Nourrisson, Parentalité, Accompagnement, Évaluation, Famille
Dans cet article, nous décrivons et présentons les premiers retours des parents concernant une nouvelle modalité de prise en charge groupale reposant sur des techniques de guidance parentale et de mise en situation destinée à prévenir et à traiter les problématiques parent-bébé/jeune enfant en lien avec l’attachement.
Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 15-31.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant malade, Relation enfant-parents, Annonce de la maladie, Maladie, Cancer, Mort, Psychologie clinique, Regard, Soutien à la parentalité
La survenue d’une maladie grave chez l’enfant vient percuter et modifier de manière considérable les liens intrafamiliaux. C’est à partir du moment inaugural de l’annonce diagnostique, dans un échange de regards avec ses parents, que l’enfant prendra conscience de la gravité de sa maladie. C’est aussi en fonction de la réaction à venir de ses parents, au fil de l’évolution de la maladie et au gré des traitements, que l’enfant va lui-même, en tant que sujet porteur de sa propre histoire, éprouver les effets psychiques de cette maladie et lui conférer un sens particulier. D’un point de vue de psychologue exerçant en oncologie pédiatrique, il s’agit ici d’éclairer les enjeux psychiques liés à l’irruption d’un cancer chez l’enfant en portant une attention particulière sur la manière dont cet événement éprouvant est vécu par ses parents et dont on peut en retrouver les effets dans le discours de l’enfant. La possibilité pour l’enfant de dire ce qu’il perçoit dans le regard meurtri de ses parents porté sur lui nous semble contribuer à l’appropriation de l’épreuve de la maladie, voire au dépassement de celle-ci.
Cet article s’intéresse aux traces laissées par l’expérience du coma, en particulier aux conséquences de ces lésions sur les capacités du sujet à être en lien avec lui-même et avec les autres. Pour les enfants et adolescents, ce lien semble osciller du manque à l’excès, en lien avec une mise à mal de la fonction d’étayage du premier environnement. À partir de son expérience auprès d’un adolescent hospitalisé suite à une lésion cérébrale et une période de coma, et ce dans le cadre d’une pratique clinique en service de rééducation, l’auteur interroge la possibilité de reprise en termes de subjectivation et historicisation de cette période inscrite en creux pour le sujet et ce qui semble se jouer dans le lien parents-enfant. L’angoisse de mort, à vif, y circule violemment en quête de mise en forme. Le miroir que peut tendre l’autre parental est convoqué.