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La co-construction : une alternative managériale

Livre de Michel Foudriat, Jean Yves Barreyre, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2019.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Participation, Concept, Théorie, Pouvoir, Négociation, Cognition, Communication, Pratique professionnelle, Légitimation, Représentation sociale

Proche de la notion de participation, la co-construction renvoie à une question concrète : comment des acteurs ayant des intérêts ou des points de vue différents peuvent-ils élaborer un projet partagé ? Aujourd’hui, cette problématique intéresse particulièrement l’action sociale, la gouvernance des organisations, le développement territorial, la formation des adultes, les recherches collaboratives…
Cet ouvrage répond à 3 objectifs : il apporte une clarification conceptuelle, analyse la progressive reconnaissance de la co-construction dans le champ social et les raisons de son engouement, nettement confirmé depuis la 1re édition (même si les réalisations et les pratiques restent encore hésitantes ou peu fréquentes), et détaille les principaux problèmes théoriques et méthodologiques au centre des démarches co-constructives. Ces développements théoriques sont illustrés par de nombreuses situations réelles, analysées et commentées.
Cette 2e édition, soigneusement révisée et augmentée, consacre un nouveau chapitre à la problématique de la flexibilité cognitive relative aux questions du changement de points de vue et du lâcher-prise. Elle s’enrichit également d’un développement sur la prise en compte des jeux des acteurs pris dans des « boucles systémiques ».

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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Housing First : de la rue à un foyer, de son foyer au monde

Article de Sam Tsemberis, Kristen Gurdak

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 31-52.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Logement, Droits des usagers, SDF, Handicap psychique, Participation, Stigmatisation, Soins à domicile, Intégration, Etats Unis d'Amérique

Housing First est une intervention efficiente favorisant, par l’accès direct à un logement, le rétablissement des personnes sans abri ayant des besoins cliniques complexes. La philosophie de ce programme s’origine dans la réadaptation psychiatrique, son éthique est fondée sur les valeurs de justice sociale et de droits de l’homme, son plaidoyer est inspiré du mouvement des usagers et sa pratique clinique, en s’adossant à des modes d’intervention basés sur des preuves, est conduite avec respect, compassion et dans un esprit de créativité et d’innovation. Tous ces éléments sont reliés ensemble par un fil, à la fois flexible et solide, fait de pragmatisme et de ténacité. Au final, le résultat est un programme opérant selon un principe de choix des usagers, offrant un accès immédiat à un logement et à un large éventail de services de soutien et de traitement. Accéder à un logement est un droit et non une récompense consécutive au fait de participer à un traitement, de suivre un programme de désintoxication ou encore de se conformer au règlement prescrit. Cet article revient sur la genèse et l’évolution du Housing First, passant d’une pratique « d’aller vers » les gens dans la rue à un programme proposant des logements aux sans-abri, et décrit ainsi la modélisation d’une petite expérience inventée dans le quartier de Hell’s Kitchen de la ville de New York et sa diffusion comme « bonne pratique » nationale et internationale fondée sur des preuves probantes.

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L’émergence du rétablissement aux États-Unis : du combat avec la maladie au « bien vivre »

Article de Marianne Farkas

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 53-74.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Inégalité, Stigmatisation, Empowerment, Participation, Affirmation de soi, Respect, Valorisation de la recherche, Adulte en difficulté, Handicap psychique, Soin, Etats Unis d'Amérique

Cet article, en inscrivant, aux États-Unis, le mouvement du rétablissement dans l’histoire des systèmes de santé mentale, développe le point de vue de l’auteur sur son actualité et son devenir. Ce mouvement est à resituer dans le contexte évolutif des idées de justice sociale et des luttes visant à combattre le sort inhumain réservé aux personnes souffrant de troubles mentaux, vis-à-vis des préjugés et des discriminations profondément ancrés dans la plupart des sociétés. Les définitions du rétablissement et de ses valeurs fondamentales sont présentées telles qu’elles ont été développées dans le monde anglo-saxon ainsi que leur implication dans la reconfiguration des services. En outre, cet article propose une synthèse historique du développement des services de réadaptation psychiatrique, des mouvements d’usagers-mouvements des survivants et ex-psychiatrisé(e)s et de leur contribution à l’émergence de l’idée du rétablissement en tant que philosophie orientant les services de santé mentale et dispositifs connexes. Enfin, l’auteur discute des pratiques contemporaines visant à promouvoir le rétablissement et conclut sur un constat d’oscillation pendulaire entre croyance et preuves scientifiques caractérisant ce mouvement dans son histoire, dans le temps présent et certainement dans un avenir prévisible.

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Apparaître au monde : effets de l’expérimentation Housing First à Montréal après quarante-huit mois

Article de Christopher McAll

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 85-98.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Projet, SDF, Santé mentale, Participation, Bien-être, Homme, Femme, Logement, Québec (Province du)

Les résultats présentés dans ce texte proviennent du projet Chez-soi (de type Housing First) qui s’est déroulé dans cinq villes canadiennes. L’auteur était co-chercheur principal à Montréal et responsable de l’analyse des entrevues narratives effectuées avec un échantillon de 469 participants (au début du projet, à 18 mois et à 48 mois, un an après la fin du projet comme tel). L’analyse des entrevues fait ressortir l’impact de la participation aux groupes expérimentaux du point de vue de membres de ces groupes, comparativement aux groupes témoins. Ressort de l’analyse, entre autres, l’importance de la dimension relationnelle du bien-être – le sentiment d’« exister » aux yeux des autres en tant que personne à part entière – tout autant que l’amélioration des conditions matérielles de vie. Cette expérience positive caractérise surtout les hommes adultes qui n’ont pas de besoins élevés sur le plan de la santé mentale. Pour les femmes – le tiers des participants –, la participation aux groupes expérimentaux est loin d’être aussi concluante, plusieurs se retrouvant dans la même situation de vulnérabilité à la violence et à l’abus de la part des hommes qu’elles ont connus tout au long de leur parcours de vie.

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Expérimentation pionnière et monopoles professionnels. Les obstacles au partage du pouvoir décisionnel

Article de Baptiste Godrie

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 99-114.

Mots clés : Santé-Santé publique, SDF, Handicap mental, Toxicomanie, Participation, Usager, Pair aidant, Logement, Pauvreté, Enquête, Projet, Québec (Province du), Montréal

Cet article analyse les mécanismes de participation de personnes détentrices de savoirs expérientiels de différentes réalités, dont les problèmes de santé mentale, l’itinérance, la toxicomanie et la pauvreté, dans le projet Chez-soi Montréal (2009-2013). Cette analyse nous permet de caractériser leur rôle au sein du projet, dans et hors des comités dans lesquels elles siégeaient. Nous mettons l’accent sur l’idée de monopole professionnel pour expliquer l’implication relativement superficielle des pairs dans ce projet, ainsi que sur les facteurs ayant limité un plus grand partage du pouvoir décisionnel, pourtant souhaité par plusieurs acteurs au sein du projet. Ce faisant, par le biais de cette analyse, nous illustrons et mettons en contexte des enjeux qui se détachent de la littérature sur la participation d’usagers ou d’anciens usagers des services sociaux et de santé à des projets de recherche et d’intervention dans le domaine de la santé et des services sociaux.

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Quarantième anniversaire : une vague de jeunes chercheurs

Article de Florent Castagnino, Julien Larregue, Kamel Boukir, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 1, mars 2018, 239 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Chercheur, Objet de recherche, Criminologie, Contrôle, Trafic de drogue, Police, Criminalité, Réseau, Comparution immédiate, Prison, Détenu, Participation

Déviance & Société a choisi d’organiser un concours pour les jeunes chercheurs, ceux qui ont soutenu leur thèse postérieurement au 1er janvier 2011 ou qui sont encore en train de la rédiger. Manifestement, l’initiative a trouvé un écho : le Groupe de travail a reçu 17 propositions. Dix articles ont passé la phase d’admissibilité...

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L'histoire de vie, une recherche-action existentielle ? Quelques petites choses que je sais d'elles

Article de Corinne Chaput Le Bars

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 51-60.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Récit de vie, Recherche-action, Analyse comparative, Méthodologie, Participation

La méthodologie de l’histoire de vie a par essence des effets sur les acteurs qu’elle mobilise, et en particulier sur celles et ceux qui acceptent de confier leur récit aux chercheurs et que l’on appelle les narrataires. Une petite comparaison avec la recherche-action existentielle, telle que l’a théorisée René Barbier, depuis le niveau des objets à étudier jusqu’au degré de participation des acteurs, en passant par les effets de transformation sur eux et le monde, permet de l’inscrire pleinement dans la catégorie des recherches participatives. Depuis la préparation de cet article, René Barbier est décédé, le 18 septembre 2017, et nous voudrions ici lui rendre hommage.

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Production des connaissances sur les processus participatifs comme finalité de la recherche

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 61-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Protection de l'enfance, AEMO, Information, Écrit professionnel, Méthodologie

La recherche présentée dans cet article a été conduite pendant plus de trois années dans le champ de la protection de l’ enfance en France, avec les professionnels exerçant les mesures d’ assistance éducative sous le mandat judiciaire (Action éducative en milieu ouvert – AEMO) et avec les représentants d’ ATD Quart Monde. En se basant sur cet exemple, cet article contribue à la réflexion sur les finalités des recherches participatives qui, en l’ occurrence, constituent la production de connaissances sur les processus de recherche engagés. Les processus de recherche influencent la légitimité et l’ appropriation possible des savoirs produits par tous les participants. Cela implique de mettre en discussion les questions cliniques liées à la pratique professionnelle et la pratique de la recherche, ainsi que les questions éthiques liés à l’ asymétrie des places et au pouvoir de et sur la recherche. La posture du chercheur dans ce contexte est loin d’ être neutre. Le chercheur apparaît comme l’ acteur d’ interface qui à la fois organise le processus et participe pleinement à ce processus, dans une articulation des savoirs qui, ensemble, alimentent la totalité de connaissances produites par la recherche participative.

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