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Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.
Après plusieurs années, un infirmier retrouve une patiente bien connue des services de psychiatrie. Avec un regard neuf, créatif, il l'accompagne vers la construction d'un projet de vie adaptée à ses objectifs et ses ressources.
Article de Benoît Chalancon, Rémy Bation, Jocelyne Giontarelli, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 16-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Manie, État dépressif, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Psychologie cognitive, Hospitalisation à domicile, Conjoint
Dans ce cas clinique, l'expression des TOC semble empêcher la personne de pouvoir accéder aux soins, et cela malgré la volonté d'aller mieux. Cet article retrace l'expérience d'une équipe mobile qui ouvre la voie à une infirmière diplômée en TTC en vue d'une intervention au domicile, le temps de réduire les troubles.
Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.
Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence
La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?
Article de Isabelle Etienne, Anne Viala, Nathalie Bergeon
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 14-18.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Famille, Relation enfant-parents, Soin, Méthode, Témoignage, Approche clinique, Formation, Communication
Marie et Alice, mère et grand-mère d'un jeune adulte souffrant de schizophrénie, s'engagent ensemble dans le programme de psychoéducation Profamille. Au fil des semaines, leurs propos font émerger une vision moins pessimiste de l'avenir et une amélioration de leur qualité de vie
Article de Fabrice Herrera, Dorota Drozdek, Bruno Robalo, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 20-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Récit de vie, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital psychiatrique, Pratique professionnelle, Travail d'équipe, Méthode, Suisse
La semaine d'investigation et de crise est un programme de soins hospitaliers structuré autour d'entretiens entre un usager et un binôme de référents infirmiers et de médecin. C'est la co-construction d'un récit à plusieurs qui soigne, en proposant au patient une "prothèse d'intime"
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 14-17.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Parole, Terrorisme, Approche clinique
Face à un événement traumatique grave, comment dire l'indicible ? Le clinicien est une sorte de passeur que la personne victime vient interroger sur son identité d'être humain et sa capacité à survivre aux mots broyés par le trauma
L'étude du genre chez les étudiants en soins infirmiers permet d'éclairer la représentation de leur future profession. Cet article présente les concepts théoriques et les hypothèses d'une thèse en cours de réalisation.
Article de Marina Litinetskaia, Julien Daniel Guelfi, Guillaume Von Der Weid, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 229, juin 2018, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conduite d'échec, Névrose, Personnalité, Répétition, Estime de soi, Psychopathologie, Mécanisme de défense, Échec, Relation soignant-soigné, Psychologie cognitive, Trouble de la personnalité, Psychothérapie, Psychanalyse, Affectivité, Organisation
La clinique des conduites d'échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s'exprime la complicité entre la répétition de l'échec et la personnalité de l'individu. Comment accompagner ces patients ? Quelles sont les approches les plus adaptées ? Par ailleurs, l'équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d'impasses, elle doit s'interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.