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Discuter et transformer le travail pour réguler les conduites addictives des professionnels

Article de Gladys Lutz, Laurence Arguillère, Caroline Barbaste, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 57-82.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Psychotrope, Consommation, Prévention, Prévention sanitaire, Travail

Les conduites addictives s’imposent comme une question de santé au travail. Dans ce cadre, nous posons deux constats. D’une part, les consommations de psychotropes sont conjointement des facteurs et des symptômes de risques professionnels à évaluer. D’autre part, les pratiques de prévention ignorent cette investigation et se focalisent sur une amélioration a priori des savoirs et des conduites. Nous défendons l’idée que pour respecter leur obligation de moyens renforcés en santé et sécurité, les dirigeants doivent créer les conditions de mobiliser leurs savoirs d’expériences et ceux des salariés pour comprendre et améliorer les interrelations entre leur travail et leurs usages de médicaments, d’alcool ou de drogues. Il s’agit d’ouvrir, ou de renforcer, des espaces de discussion sur le travail qui permettent d’éclairer les stratégies de santé, les fonctions professionnelles des usages de psychotropes et leurs régulations dans le travail.

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La cocaïne en France, un marché en expansion : tendances actuelles et réponses publiques

Article de Ivana Obradovic, Thomas Néfau

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 83-110.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Cocaïne, Consommation, Statistiques, Trafic de drogue, Épidémiologie, Prévention sanitaire, Prise en charge, Réduction des risques

La cocaïne constitue la deuxième drogue illicite la plus consommée après le cannabis en France qui, en quelques années, est passée dans le groupe des cinq pays européens les plus consommateurs. La cocaïne connaît une diffusion rapide, qui se traduit par un doublement de la proportion d’expérimentateurs en une décennie et une forte diversification des profils d’usagers. On estime à 450 000 le nombre d’usagers actuels de cocaïne, huit fois moins que pour le cannabis (3,8 millions d’usagers dans l’année), mais ce chiffre est en augmentation et concerne une gamme de plus en plus large de classes d’âge, de milieux sociaux et de secteurs d’activité. Cette hausse de la demande et de la visibilité de la cocaïne correspond à une dynamique d’offre importante, à l’image du pic de production au niveau mondial en 2017. Plus disponible et plus pure, la cocaïne fait l’objet de modalités de trafic multiples et en constant renouvellement. Cet article revient sur la situation de la cocaïne et les tendances actuelles, en mobilisant l’ensemble des données produites depuis les années 1990 : sources statistiques ministérielles (interpellations, demandes de traitement, etc.), dispositifs d’information propres de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), etc. La confrontation de ces sources offre une synthèse actualisée du marché de la cocaïne en France, en soulignant les enjeux auxquels sont confrontés les pouvoirs publics en l’absence de traitement médicamenteux de la dépendance ou de substitution à la cocaïne.

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Alcool et addiction, au-delà du sexe et du genre

Article de Isabelle Boulze Launay, Alain Rigaud

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 135-152.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Addiction, Homme, Femme, Genre, Épidémiologie, Psychanalyse, Identité sexuelle, Identification, Psychothérapie

Nous décrirons les différences et les ressemblances du rapport aux addictions chez l’homme et chez la femme. À partir du réel du corps, nous poserons le constat d’une « injustice » somatique et physiologique des femmes, puis nous évoquerons les différences au niveau du genre (rôle des facteurs culturels et enjeux sociaux). En revanche, sur le plan psychique, le rapport au produit différerait peu. Les sujets disparaîtraient derrière des identifications sociales ou des identifications addictives inconscientes. Le travail thérapeutique consisterait même à sortir de ces identifications pour traiter du passage obligé du rapport de tout sujet au manque et à la différence anatomique des sexes.

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